La Faiseuse d'étoiles

Bouleversant. En moins de deux cents pages, ce livre nous fait traverser tant d'émotions. Il nous montre que le monde imaginaire peut parfois adoucir la réalité tragique de ce monde. À la fin, nous voulons juste aller sur Uranus, peindre le ciel pour l'éternité.

Une belle lecture très émouvante et qui interroge sur ce à quoi nous sommes prêts et prêtes à faire en devenant parents.

L'alternance entre passé et présent rythme le récit et le rend plus fort, prenant.

En dévorant cette petite histoire toute simple, mais forte en émotions vous passerez un bon moment et vous ferez en plus une bonne action.

Je ne connaissais pas cette auteure, je n'avais jamais lu d'histoire d'elle et je ne sais pas si j'en lirai une autre.

Je ne sais pas si c'est parce que je lis très vite ou si l'auteure n'a pas réussi, selon moi, à bien faire ressentir des émotions envers le personnage principal. C'est un petit garçon qui, au début du roman, a 5 ans et qui, à la fin, en a 28-29 ans et devient un jeune papa.

C'est un roman qu'on peut lire d'une traite (je l'ai lu en moins de 2h et demi). C'est un roman court, avec des phrases et des mots très simples.

Mais il manquait quelque chose. D'abord, le garçon, Arthur, est insupportable. Au début, je pouvais comprendre sa tristesse. En tant que lecteurs, nous apprenons à le connaître ainsi que ses parents (un père touchant et une mère sensible, aimante de la nature), mais petit à petit, après le drame, Arthur devient horrible envers son père, ne cherche pas à comprendre le pourquoi du comment, le traite mal et le laisse de côté.

Un autre point négatif du roman est que, au début, le héros, âgé de 5 ans, ne parle pas comme un enfant de cet âge devrait le faire. Parfois, il a des conversations dignes d'un adolescent et utilise des mots, des termes qu'un enfant de 5 ans ne pourrait pas connaître.

Le personnage qui m'a le plus peiné (bien évidemment, il y a la mère qui n'a rien demandé à personne et qui tombe malade) est le père. Après la disparition de sa femme, il essaie d'éduquer leur fils, de le faire grandir, mais celui-ci le rejette sans cesse, ne veut pas lui parler, ne le respecte pas et le traite de menteur. Cette partie de l'histoire m'a énormément énervé.

« - On mange quoi ?
- Je ne sais pas. Un sandwich, qu'est-ce que tu en dis ?
Le sandwich c'était le repas de fête. le repas des sorties scolaire, des parcs d'attractions ou des journées de plage l'été ».

Le bonheur peut-il être aussi simple qu'un sandwich ?

Mélissa Da Costa a le don d'emporter son lecteur par des mots bien choisis qui le feront vibrer. le thème de l'histoire est très poignant car il s'agit d'amour maternel et de deuil. J'ai bien sûr été touchée par cette histoire mais elle m'a posé question sur les décisions prises par cette mère durant l'enfance.
L'imagination de cette mère me semble trop envahissante pour faire grandir cet enfant. Bien sûr, il est important de protéger son enfant pour lui éviter de grandes souffrances (et c'est ce que chaque mère voudra faire) mais jusqu'à quel point ? La vérité devra être dite et comprise à un moment donné...
C'est mon avis personnel et chacun se fera le sien à la lecture de la Faiseuse d'étoiles.

Je referme ce court livre les yeux pleins de larmes. Mélissa Da Costa a su encore une fois me toucher en plein coeur.

Jusqu'où peut-on aller pour protéger son enfant de la dure réalité de la vie ? Clarisse a fait son choix : elle veillera tous les jours à mettre des étoiles dans les yeux d'Arthur, son petit garçon de 5 ans. Elle le fera voyager dans un monde magique, empli de merveilles et de féerie pour adoucir la terrible vérité. On ne peut qu'être touchés par le courage et la détermination de cette maman qui fera tout son possible pour créer un univers protecteur autour de son enfant.

C'est le petit Arthur lui même qui nous narre son histoire, avec la naïveté et l'authenticité propres à l'enfance, rendant le témoignage encore plus touchant et bouleversant. En choisissant de nous faire voir à travers les yeux de ce petit garçon de 5 ans, l'auteure rend son récit criant de vérité.

Melissa Da Costa nous transporte avec tendresse et poésie dans l'enfance, pays de l'imaginaire et des rêves éveillés. Elle parvient à nous faire passer par toute une palette d'émotions, et ce en moins de 200 pages. C'est magistral.

Ce livre est une intense ôde à l'amour maternel, qui a fait profondément écho en moi, touchant mon coeur de maman.

J'ai mis du temps à accrocher à cette lecture.
Et pourtant ce roman je le recommande.

Arthur est confronté trop jeune a la perte de sa maman.
L'histoire créée par sa maman avant son envol m'a quelque peu dérangée, perturbée... puis au fil des pages j'ai commencé à comprendre pour au final apprécier la beauté de ce roman.

Arthur se rend bien compte que quelque chose cloche : Maman a mal à la tête et est partie se coucher, Papa pense à peine à préparer le dîner, et les conversations qu'il surprend au téléphone n'ont aucun sens.
Bientôt, maman lui apprend la nouvelle : elle va bientôt devenir astronaute secrète, elle va partir explorer des planètes fantastiques peuplées d'animaux incroyables, mais Arthur ne pourra plus la voir.

Ce roman est un coup de poing. J'ai passé la moitié du livre les larmes aux yeux, l'autre moitié un sourire aux commissures des lèvres, la gorge nouée d'un bout à l'autre. Ce roman, c'est celui de l'innocence de l'enfance face à l'un des plus grands bouleversements qu'une famille puisse subir. Un raz-de-marée dont on ressort pas indemne. Un Petit Prince version Maman.
C'est avec un talent incomparable, une douceur poétique et une imagination débordante que Mélissa Da Costa nous livre un roman magistral, un de ceux que nous garderons en nous pour longtemps...

Maman depuis peu, j'ai été touchée par la force de cette mère qui se bat pour préserver le sens du merveilleux chez son fils, au-delà de tout. Par son courage aussi. Une véritable inspiration 🤩


A lire d'urgence !!

Un immense merci à @netgalleyfrance
Et @livredepoche pour ce service presse numérique !

Coup de ❤️
Un livre qui me fait pleurer, c'est rare ! Un peu long au début, mais cette écriture poétique est extrêmement touchante, tout comme l'histoire de cette maman qui au seuil de rendre son dernier souffle, va emporter son enfant dans une fabuleuse histoire imaginaire. Quand on a été mère, on ne peut que comprendre, ressentir ce besoin de ne pas traumatiser un enfant de l'inéluctable. C'est court. C'est poétique. C'est un beau livre.

Pour le moment le roman que j'ai le moins aimé de cette auteure. Certes il y a une terrible histoire derrière, triste , mais à mon sens trop de métaphores pas de surprises.
L'écriture est cependant belle et il se mit bien mais je suis restée sur ma faim