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4,04

sur 3090 notes
Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose « Les femmes du bout du monde » de Mélissa Da Costa, déjà auteure de « La Doublure » qui fut pour moi une belle découverte. Encore un énorme coup de coeur pour ce roman magistral qui m'a totalement envoûtée. L'auteure nous entraîne dans un sublime voyage en Nouvelle Zélande dans un camping isolé où trois femmes pansent leurs blessures du corps et de l'âme. Les personnages sont terriblement attachants, émouvants, leur psychologie finement analysée et disséquée et le lecteur est invité à découvrir au fil des pages leur passé tourmenté. le récit se révèle poignant, mené d'une main de maître par la plume poétique, délicate, sensible et enivrante de l'auteure. Dans l'océan, vous côtoierez les dauphins, vous entrerez en osmose avec des paysages de rêves et une faune captivante. Attendez-vous à une véritable ode à la nature, à la résilience, à la reconstruction, à la liberté, à l'écologie et à la protection des animaux. Voici une belle découverte sur les Maoris et leurs légendes, un magnifique et passionnant roman à découvrir en urgence !
Je
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Je l'avoue, et j'en suis désolée, mais je suis restée totalement hermétique à ce roman. Il est vrai que ce que l'on nomme les "feel good books" ne font pas partie de mes lectures favorites. Pourtant devant l'enthousiasme suscité par cette auteure sur Babelio, je me suis laissée tenter... pour ne pas mourir idiote.

Hélas, malgré mes efforts (je suis allée au bout du roman), avec moi, cela ne fonctionne pas (heureusement ça plaît à d'autres). J'ai trouvé l'écriture et l'histoire de ces femmes du bout du monde d'une mièvrerie déconcertante. Il ne suffit pas de la parsemer de quelques idées écologiques (même si là je suis raccord) et de paragraphes plus "scientifiques" (moeurs des Maoris ou des otaries) pour que la sauce prenne. Et de liant, il n'y en a pas, pas plus que de rythme d'ailleurs. Je me suis prodigieusement ennuyée. Je ne me suis pas attachée aux personnages, pas plus à cette mère qui couve sa grande fille de 23 ans qu'à cette femme qui a subi la pression de sa belle-mère sans renâcler, préférant s'expatrier loin de tout. Alors que ce roman m'avait fait miroiter un voyage dépaysant en Nouvelle-Zélande, je suis malheureusement restée à quai. Un 8/20 uniquement pour les quelques belles images de nature rapportées.
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Une fois encore je me suis laissée piéger par ... Melissa Da Costa., une fois encore j'ai dévoré mon livre, une fois encore j'ai ri, souri, pleuré, bref j'ai partagé les ressentis de ses personnages.

Je ne vous résumerai pas le scénario de ce roman foisonnant qui nous embarque pour les Catlins avec Flore . Flore écorchée vive, en colère contre le monde entier mais surtout contre elle-même, Flore en fuite vient se poser hagarde dans ce "camping" pas comme les autres face à l'Océan. Et l'incroyable va survenir. ..

Si je vous disais que je ressors de ce livre fascinée par la faune, la flore et plus encore par la culture maori. Je me suis "immergée" dans ce bout du monde. Melissa Da Costa est un merveilleux guide à la fois compétent et passionné, rien de tel pour transmettre sa flamme.
Un prix Babelio -littérature française 2023- fort justement mérité.
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Trois femmes, trois histoires, trois destins.

La Française Flore, fuit sa vie conjugale et parisienne, en se réfugiant au vrai bout du monde pour les humains, en Nouvelle-Zélande, sur l'île des Catlins, elle s'installe frugalement chez Autumn et sa fille Milly qui tiennent un camping dans la baie de Curio.

La rencontre est réservée, purement informelle, Flore devra travailler des demi-journées en contrepartie du gîte et du couvert. Et c'est ainsi que démarre une vie à trois, où chacune va réparer son coeur brisé, loin de tout, mais proche de la nature et en communion avec elle.

Le rythme est lent, mais doux et empli de bienveillance. La plume de Mélissa Da Costa que j'ai découverte dans « Tout le bleu du ciel » est toujours aussi fluide et simple, mais elle s'étire parfois en longueur inutile, au point que je me suis demandé si j'allais enfin connaître la raison de la séparation de Flore avec son conjoint, alors que les conséquences étaient lourdes.

Cette lecture était agréable dans l'évolution des relations qui s'instaurent petit à petit entre Flore, Milly et Autumn. J'ai surtout apprécié les passages où la nature se déploie, ceux où l'autrice nous en fait de superbes descriptions visuelles. Beaucoup d'évènements naturels nous sont inconnus ici en Europe, et ça m'a évidemment plu d'y assister.

En revanche, les personnages ne sont pas très attachants, il y a quelque chose de froid, réservé, en chacune d'elle, qui m'a empêchée de les apprécier pleinement, sauf peut-être Milly.

Roman agréable, mais loin d'être fascinant.
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Partir à l'autre bout du monde pour oublier et se faire oublier...
Flore débarque en Nouvelle-Zélande pour un poste de saisonnière dans le camping d'Autumn et de sa fille Milly qui le gèrent seules aussi bien que possible depuis le décès de son mari...
Se rapprochant de plus en plus de Milly, ce qui ne devait être que provisoire , va lui offrir un nouveau départ dans sa vie chaotique...
Une nouvelle tranche de vie dans le pur style de l'autrice, le dépaysement de l'Océanie en cadeau !!!
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MAGISTRAL
Dans Les Catlins, région la plus australe de la Nouvelle Zélande, vivent Automn et Milly, mère et fille.

Ces deux femmes du bout du monde tiennent le camping "Mutunga o te ao", un terrain fouetté par le vent au milieu d'une baie.

Puis Flore débarque. Flore la française, rongée par une immense culpabilité, a hésité. Partir ou mourir. Elle quitte finalement Paris pour se reconstruire.

Elle vient faire du woofing pour échapper à sa vie en France autant qu'à ses tourments, dans le camping d'Autumn et Milly.

Hantées par leurs passés, bercées par les vents et les mythes maoris, les trois femmes vont se découvrir, apprendre à se connaître, se pardonner et s'aimer.

Mélissa Da Costa offre un roman magistral dans un paysage saisissant de beauté, au bout du monde, au coeur des éléments, entre mythes maoris et confessions intimes.

Mélissa Da Costa a encore su me toucher en plein coeur avec ce nouveau roman que je ne suis pas prête d'oublier!

J'ai adoré ce roman, ces personnages attachants, ces paysages à couper le souffle. Je me suis laissée bercée par le vent, la culture Maori.
Un coup de coeur!

@doresixtine


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Avec ce roman, Mélissa Da Costa nous emmène en Nouvelle-Zélande, au sud de l'île du Sud, découvrir et suivre le parcours de 3 femmes.

Autumn et Milly, sa fille de 23 ans, s'occupent d'un camping. Flore, une Française de 27 ans, qui a tout quitté en France, se présente pour travailler chez elles, 4 heures de travail contre le gite et le couvert. Flore est torturée. On comprendra au fil des pages pourquoi elle a quitté son pays. Il faut parfois partir au bout du monde pour mourir et renaître.

Le bout du monde... c'est la Nouvelle-Zélande. Ce coin perdu du sud de l'île est un personnage à part entière. Sa faune, sa flore, son climat. On y est. Ça tombe bien, c'est un pays que je rêve de découvrir.

Ce roman est rempli de sororité, de tendresse, de bienveillance. le cidre chaud aux épices qui réconforte. Les légendes maoris qui enchantent. Tout ceci est charmant.
Mais, et oui, il y a un mais, j'ai parfois eu l'impression de faire du sur place, ce qui est peut-être voulu par l'autrice, et de m'ennuyer. J'ai trouvé par moment l'histoire un peu fade et longue, manquant de rythme et d'action.

Je suis donc partagée sur ce roman. Les descriptions des paysages, de la faune, de la flore et les incursions dans la culture maorie sont intéressantes, mais à mon goût, l'histoire manque d'allant.
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Flore arrive sur l'île aux oiseaux avec tous ses fantômes, ses démons, ses derniers mois auxquels elle ne veut plus penser. Et là, au camping « Muntunga o te ao », au « bout du monde », elle trouve Autumn et Milly. Flore va pouvoir s'user à la tâche au camping que tiennent mère et fille, jusqu'à oublier sa vie d'avant, où elle s'était oubliée, elle.
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Sans grande surprise… j'ai adoré :). « Les femmes du bout du monde » est un roman touchant et dépaysant : on ne rêve que d'une chose, aller se baigner dans cette mer bleue que l'on imagine bien, avec les dauphins, les pingouins, les oiseaux… ! Entre la Nouvelle-Zélande, les chansons en espagnol et les tortues des Galápagos, ce roman est lumineux et fait voyager !
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Sans transitions particulières, les points de vue s'alternent entre les trois femmes. Tout d'abord, Flore, qui fait preuve de beaucoup de raison, de réflexions quand il s'agit d'aider les autres. Bon, pour elle-même, ça prend plus de temps... Puis vient Milly, qui craint de blesser les autres à chacune de ses actions, mais quand elle entreprend quelque chose, le fait à fond. Et enfin, Autumn, qui derrière son visage boudeur, cache en réalité un grand coeur !
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Les descriptions, fines, exotiques, sont telles qu'on s'y croirait ! Et pour cause, Melissa Da Costa est vraiment allée en Nouvelle-Zélande ! Elle a aussi dû faire de sacrées recherches, car, on peut le dire, le roman est riche. On apprend tout un tas de choses sur la faune et la flore de l'île, mais aussi la culture Maorie, dont les mythes sont un peu difficiles à suivre, mais vraiment beaux.
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Je n'ai pas lu « La doublure », paru 5 mois avant ce livre-ci, mais pour ce que j'en ai su, c'était assez sombre. Je pense qu'on retrouve ce côté de noirceur quand est évoqué le passé de Flore. Il reste quelques ombres, mais pas d'inquiétude, ça ne fait que rendre le roman plus profond. Pour moi, ça retire ce côté un peu « trop facile » qu'on retrouve parfois dans les romans feel-good !
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La fin est bien amenée, ce qui peut être triste sans contexte devient très beau. L'accomplissement des personnages est touchant. Ces trois femmes du bout du monde ont fait un beau travail sur elles-mêmes durant le livre ;)
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Bref, bravo !
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Bon, bon, bon... Melissa Da Costa nous a déjà fait beaucoup mais beaucoup mieux dans l'originalité. Celui-ci est bien en-dessous de ses autres romans qui m'ont emmenée dans le tourbillon des émotions.
J'avoue que j'arrive à saturation avec la Nouvelle-Zélande et ses Maoris... quand on suit Sarah Lark, on peut dire qu'on connaît les indigènes et leurs coutumes sur le bout des doigts. Mais bref, on n'est pas dans le scoop et j'attendais certainement plus qu'avec son avant dernier comme La doublure qui je trouve était au top de la subtilité. Mais non... rien de transcendant, du prévisible et peu d'émotions ont surgi à mon humble avis.
On verra le prochain hein... Next !!
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Impossible de terminer ce livre
Je comprends que Melissa Da Costa vende autant de livres
Elle coche toutes les cases que demande un éditeur
Un sujet actuel, une femme dont le couple bat de l'aile mais qui n'est pas exempte de tout reproche
Le désir impérieux de" refaire" sa vie le plus loin possible
Pour le choix du pays , la Nouvelle Zelande , très tendance depuis le Seigneur des Anneaux
Evidemment un endroit perdu au sud de l'île du Sud , juste avant l' Antarctique pour vous situer
Une rencontre avec deux femmes .Le changement de vie. le choc des civilisations , je dirais plutôt de cadre de vie car la Nouvelle Zelande est un pays du monde anglo saxon
J' oubliais la petite touche " couleur locale" avec les maoris et leurs coutumes quelquefois rigolotes
Tout cela est écrit dans un langue simple qui frôle le cliché touristique à bien des moments
La Nouvelle Zélande est bien plus belle que l'image que nous renvoie Melissa Da Costa dont l' écriture reste dénuée de poésie
L' histoire est classique et pas trop fatigante pour les neurones
Vous pourrez prendre ce livre sur la plage cet été
A ce rythme là, Mélissa Da Costa va truster les premières places dans les listes de vente pendant de nombreuses années
A titre plus personnel, je suis déçu car ce livre donne une image un peu fade de la Nouvelle Zélande , un pays que j'adore et qui mériterait mieux

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