Les Femmes du bout du monde

C'est l'histoire d'une mère et sa fille, qui se cherchent sans se trouver. C'est l'histoire d'une femme, perdue dans les méandres de la vie.
Trois points de vues différents et autant de tourments.
Trois femmes profondément meurtries par une souffrance qu'elles gardent pour elle-même.
Mais ce voyage en Nouvelle-Zélande est un renouveau, pour toutes.

Et bien, ça fait un petit moment que j'attendais de lire un livre comme celui-là! Quelle claque ce roman!! Ce livre m'a fait voyager, m'a totalement déconnecté, emporté, entre tristesse, solitude, patience, bonheur, lâcher prise et liberté. Ça m'a bouleversé. Ce bouquin est une véritable thérapie à lui tout seul.

Mélissa écrit avec justesse, délicatesse et poésie.
J'ai ressenti quelque chose de fort, je crois que ça pourrait s'apparenter à de l'espoir.
La vie, on en a qu'une, vivons-là comme on le veut !

Comment vous dire que j'en n'attendais pas moins de l'auteure! J'ai refermé ce bouquin à contre coeur, la gorge nouée. Et je vous avoue avoir tellement envie de découvrir une suite à cette merveilleuse histoire 🥰

Ce livre est un énorme coup de coeur !

//Résumé
Autumn et sa fille Milly vivent à la pointe Sud de la Nouvelle-Zélande et s'occupent du camping Mutunga o te ao. Elles vivent leur vie paisiblement quand Flore, une jeune parisienne, débarque hantée par son passé.
Les trois femmes vont apprendre à se connaître, à pardonner leurs erreurs et à s'aimer.//

Quand on se retrouve dans une impasse, qu'on ne voit aucune lumière pour nous sortir la tête de l'eau, que peut-on faire ?

Flore, elle, a choisi l'exil, le plus loin possible, au bout du monde là où rien ne viendra lui rappeler sa vie, où personne ne viendra la chercher.

Mais que fuit-elle exactement ? Cet exil est-il une tentative de fuite ou de rédemption? En effet, dès les premières pages, on ressent chez ce personnage un lourd sentiment de culpabilité.

Ce bout du monde, en Nouvelle Zélande, va lui permettre de se retrouver, de faire le point, elle y rencontrera Autumn et Milly, deux autres femmes du bout du monde, qui tiennent un camping loin de la civilisation et qui traînent également leurs casseroles. Tout les oppose et pourtant, ensemble, elles vont devoir unir leurs forces pour maintenir le camping à flots.

Flore sortira-t-elle la tête de l'eau ou s'enfoncera-t-elle dans la dépression ? L'exil est-il la solution à ses problèmes ?

"Les femmes du bout du monde" est un roman fort, puissant sur la résilience, la culpabilité mais aussi l'amour. Hypnotique, il floute les contours du réel pour nous plonger dans la vie des personnages et nous invite à regarder autour de nous avec des nuances, en nous forçant à reconsidérer nos idéaux car rien n'est ou tout noir ou tout blanc et Mélissa da Costa sait parfaitement saisir et faire sentir cette complexité de la vie.

Encore un très beau roman qu'on ne lâche pas avant de l'avoir terminé.

"Si tu te demandes ce que nous faisons ainsi, loin des hommes, je vais te dire : nous veillons sur notre petit univers, nous veillons les unes sur les autres. C'est ce que font les femmes du bout du monde."

Départ immédiat pour la Nouvelle-Zélande à la rencontre de Flore, Milly et Autumn.
Trois femmes différentes mais complémentaires que j'ai eu plaisir à rencontrer et auxquelles je me suis directement attachée.

Le dernier livre de Mélissa Da Costa est un roman féminin écrit avec beaucoup de douceur et de justesse. L'auteure y aborde,  au travers l'histoire de ces trois femmes, toute une série de thèmes forts et actuels. C'est une ode à l'amour, à la tolérance, à la bienveillance et à la liberté.

J'aime beaucoup le récit et j'apprécie le décor dans lequel nous embarque l'auteure. Je peux sentir le vent Néo-Zélandais sur ma peau, sentir le soleil me piquer le nez et les vagues de l'océan Austral me chatouiller les pieds.
C'est une belle ouverture au monde et à ceux qui nous entourent que nous propose l'auteure qui ne s'est d'ailleurs pas contentée de planter un décor mais qui réussit à immerger son lecteur dans la culture Maorie, entre autres.

La construction me plaît, j'aime beaucoup l'alternance de narratrices. Je suis ravie d'avoir retrouvé la douce et délicate plume de l'auteure dans ce délicieux voyage.

En librairie dès aujourd'hui !
Je vous conseille cette lecture.

Tout quitter pour partir loin afin de fuir : est-ce une pulsion qui réside en chacun d'entre nous et qui peut se réveiller au détour d'un événement déclencheur ?
En tout cas, pour Flore, une jeune Française, c'est la seule solution, non seulement pour fuir, mais aussi se fuir. Et quand elle apprend à connaître Milly, la fille d'Autumn chez qui elle a trouvé un travail, elle envisage de remonter la pente de son désespoir, pour devenir le soutien dont la jeune femme a besoin. En effet, Milly se révèle être candide et forte à la fois, et elle lui ouvre son coeur de façon inattendue, mais elle peine à trouver sa place.
L'auteure profite de cette histoire pour nous faire découvrir les Maoris de Nouvelle-Zélande ainsi que ses paysages traversés par l'immensité et les mammifères marins de ce bout du monde du Pacifique Sud. Les personnages évoluent ensemble, le trio s'apprivoise tout au long du livre. Des étapes sont franchies pour permettre une reconstruction ou une construction dans le cas de Milly.

Une belle et riche histoire
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Me revoici avec une de mes auteures chouchous, il me restera à lire Les douleurs fantômes et je pourrais me vanter d'être là lectrice parfaite. du jour où j'ai découvert la plume de Mélissa Da Costa, elle n'a cessé de m'émerveiller par sa capacité à se transformer et à malgré tout, toujours trouver le chemin de mon coeur et de mon âme.


Cette fois c'est une histoire presque entièrement féminine qu'elle nous propose, comme l'indique le titre d'ailleurs. C'est un voyage du corps et de l'esprit, un pansement à mettre sur le coeur de la femme qui souffre. L'auteure met à jour la complexité de celle-ci, cette sensibilité qui en fait un être tellement différent de son homonyme masculin. Nous les femmes, comprenons toutes les émotions qui nous sont décrites ici, nous savons à quel point l'ignorance, le mépris, l'invisibilité dans les yeux de l'autre, nous touchent. Je me suis une nouvelle fois parfaitement reconnue dans les mots qu'utilise Mélissa Da Costa, elle a ce don de narrer simplement mais façon si juste, elle est pour moi la voix capable de décrire la complexité d'être femme.

Comme dans Tout le bleu du ciel ou encore Les lendemains, la nature est ici à son paroxysme et sans aucune intention de donner des leçons, l'auteure nous ramène à l'essentiel, le respect, la modestie face à cette grandeur que nous offre le monde, elle met en avant la beauté de la nature et la fragilité de ceux qui l'occupent.

Les histoires et légendes Maori donnent cette étincelle supplémentaire, celle qui donne presque le blues de voir la ville et les immeubles par la fenêtre, les traditions ancestrales sont un bonheur à découvrir. Un roman qui se dévore et qui ne devrait se poser qu'à la dernière ligne. Un au-revoir toujours difficile lorsqu'il s'agit de cette belle tranche de vie, une impatience grandissante pour la prochaine merveille qui germe sans aucun doute déjà dans l'esprit de celle que j'ai juste envie d'appeler Mélissa, tant elle semble écrire pour chacune d'entre nous personnellement.

Mag



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Ce roman a eu de nombreuses et belles éloges. Je ne vais pas aller à l'encontre de ces belles chroniques : ce roman est magnifique !
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu Mélissa Da Costa et je suis heureuse d'avoir retrouvée sa plume qui nous fait enchaîner les pages sans se lasser.

Destination La Nouvelle-Zélande pour rencontrer ces trois femmes, leur histoire et leur rencontre au coeur d'une nature sublime et sauvage. L'une y vient s'isoler pour cacher sa honte, son dégoût d'elle-même et y trouvera l'espoir. Les deux autres, mère et fille, ont toujours connu ce bout de terre isolé où la vie est rude.
Petit à petit, chacune va suivre son parcours résilient, se libérer de poids, d'injonctions, se reconstruire et se libérer de la culpabilité.

Avec beaucoup de poésie, Mélissa Da Costa nous livre ici un roman contemplatif et féministe qui donne inévitablement envie de voyager. Je n'avais jamais lu de livre avec autant de descriptions de la Nouvelle Zélande, sa faune, sa flore, ses paysages, mais aussi les coutumes maoris. Une très belle lecture. 

Autumn et sa fille Milly vivent au bout du monde, en Nouvelle Zélande où elles exploitent un terrain de camping au bord de la mer, depuis la disparition de Dan. Elles ne rechignent devant aucune tâche, même les plus ingrates.
Arrive Flore, avec son passé incertain, son mariage malheureux avec Paul, fils de bonne famille.
Très vite le trio va trouver un équilibre.
Bon c'est vrai c'est un peu cliché: les femmes courageuses, les autochtones et leurs drôles de coutumes, les touristes irrespectueux, la nature magnifique qu'il faut respecter etc...
Mais vraiment c'est une lecture qui fait du bien et par les temps qui courent, j'apprécie!

Plus un roman est mauvais plus il a de chances de remporter un prix, tel fut le cas pour celui-ci.
S'il est un domaine dans lequel Madame Da Costa semble avoir quelque difficulté d'écriture et de fluidité, il semble que ce soit celui de la littérature.
Un opus de plus, me direz-vous…
Rien d'étonnant à ce flot de productions chez elle, tant ses aficionados-das sont tellement éprises de cette prose BCBG qui peut faire penser aux histoires des magazines des années 60 tels que Nous Deux, mais à l'époque c'était plus intéressant et mieux écrit, par de simples amoureuses de la littérature qui d'ailleurs ne devaient avoir guère d'argent et ces publications leur permettaient ainsi de boucler leur fin de mois, pour une rétribution modeste.

Mais aujourd'hui il est coutumier d'avoir à lire « une littérature » écrite à la va vite et d'une indigence à ras de gazon, avec les éternels clichés que nous connaissons. Apologie des défavorisés, des malades, ou infirmes, défense et illustration des contrées lointaines voire inhospitalières, sublimation des différences, associations et réunifications des impossibles, à quoi s'ajoute moult développements sur tel ou tel animal incongru ou contrée du bout du monde - et j'en passe et des meilleures.

D'ailleurs ma critique se voit confirmée par le prix obtenu sur Babelio …Époque de bobos et de béni oui oui. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil - Jean Yanne aurait bien ricané !!

Une fois de plus ennui éprouvé et désagréable impression voire migraine, mais à juste titre sur ce nouveau plat indigeste que nous a servi madame Da Costa. Bien fait pour moi, je l'aurai bien cherché.

N'ayant guère d'idée percutante l'auteur comble le vide par des digressions de toute nature pour nous faire patienter jusqu'à nous donner quelque explication et délier les noeuds. Que de temps perdu. Il est aisé d'écrire un livre, mais je constate que ses opus vont en déclinant, comme la plupart de ses consoeurs de ce siècle sonnant creux comme un estomac affamé de vide.

J'ai savouré cette merveille en prenant tout mon temps.

Un voyage en Nouvelle-Zélande au coeur des éléments.

Une histoire de reconstruction dont Mélissa Da Costa a le secret, qui vous berce. On ne peut que se laisser porter.

Une plume poétique.
Juste magnifique.

Je n'ai pas résisté longtemps !
Reçu vendredi, commencé samedi, mettant de côté mes autres lectures.
Je voulais tellement savoir si l'écriture de melissa da costa allait de nouveau me toucher autant.
J'ai su des les premières pages.
Alors oui c'est un roman que lon voit partout, oui on en dit beaucoup de bien.
Et bien OUI il est à la hauteur de tous ces compliments.
On se retrouve sur ce continent, dans cette baie, parmi la faune et la flore et l on renaît avec ces trois femmes.
Oui il m'est passé par l'esprit de me retrouver au côté de ces trois femmes à l'autre bout du monde !
Ce roman est magnifique, sincère, touchant, bref l'évidence de la plume de melissa da costa !
Je ressors de ce livre pleine d'espoir, la tête encore dans cette baie auprès de ces 3 femmes.