Les lendemains

Amande a tout quitté depuis l'accident mortel en moto de Benjamin, son compagnon, et la mort de leur bébé né bien trop tôt. Elle s'est réfugiée dans une vieille maison à la campagne en Auvergne, s'isolant volontairement et ne sortant que le strict minimum. En rangeant la maison dans laquelle elle vit, Amande retrouve des vieux calendriers de l'ancienne propriétaire consacrés aux travaux de jardinage. Sa rencontre avec Julie, la fille de la vieille dame, l'incite à se lancer à son tour dans le jardinage et contre toute attente, cela va beaucoup plaire à Amande. Elle va peu à peu renouer des liens avec les proches de Benjamin et même adopter un chat, elle qui en a toujours eu peur. Mais les mois passent et Amande doit prendre une décision concernant sa vie professionnelle...

J'attendais vraiment avec impatience de découvrir le deuxième roman de Melissa Da Costa, ayant vraiment beaucoup aimé son premier livre que j'avais dévoré. J'ai lu celui-ci en quelques petits jours (ne pas se fier aux dates de lecture cette fois qui sont erronées, ayant relu un autre roman entretemps) et j'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai trouvé vraiment plein de douceur et émouvant.
Je n'imaginais pas ressentir autant d'émotions lors de cette lecture, je me disais que le côté jardinage risquait d'être prosaïque et matériel, et bien pas du tout. J'ai vraiment passé d'excellents moments avec Amande, son chat gris, sa nouvelle copine Julie et la famille de rouges- gorges.
J'ai trouvé l'écriture vraiment très agréable à lire, cette douceur qui émane des pages bienfaisante et tellement positive. C'est une belle histoire de reconstruction que nous avons là.
Il y a des moments légers dans ce livre qui m'ont fait sourire, d'autres plus graves mais cela a vraiment beaucoup de charme et on s'attache vite aux personnages.
J'attends impatiemment de découvrir le troisième roman de Melissa Da Costa qui vient de sortir pour faire j'espère, encore de belles rencontres avec ses personnages.

En débutant ma lecture, je me suis demandée si j'allais réussir à poursuivre tant le début de ce roman est difficile et bouleversant. Que j'ai bien fait de continuer !
Alors bien sûr, j'ai souvent eu la gorge serrée et les larmes aux yeux, mais la plume merveilleuse de l'auteure m'a entraînée dans un tourbillon d'émotions.
Ce roman est une ode à la nature, à sa puissance. Pour que l'harmonie soit parfaite, l'auteure a donné à son héroïne un prénom floral, Amande. ❤
Grâce au cycle des saisons et à la force qu'elle réussit à puiser au plus profond d'elle, l'héroïne arrive, petit pas par petit pas, à remonter la pente et reprendre goût à la vie.
Un seul mot : si ce n'est déjà fait, laissez vous tenter par ce superbe roman qui saura toucher votre coeur 🌱⚘🌷🌼🌻🥀🌳🌲🍃.

Un roman feel good qui booste le moral
Amande qui vient de perdre son mari et son bébé, une petite fille, un soir de fête de la musique, dans un accident bête, décide de tout quitter pour se refaire une santé. Elle quitte son travail, sa famille, ses amis, pour se retirer dans une vieille maison perdue, au fin fond de nulle part. Alors qu'elle vit recluse, volets fermés, sur ses réserves de nourriture, elle tombe sur les calendriers et les carnets de l'ancienne propriétaire, une vieille dame qui s'adonnait au jardinage, commentant et expliquant chacune de ses activités journalières.

Si le début est assez tragique, la seconde partie qui narre la renaissance d'Amande fait un bien fou. Son retour à la vie, à travers la nature, et les rencontres inattendues, le jardinage, la joie de la fille de la propriétaire, les jeunes qu'encadrait son mari, donne de l'espoir au lecteur. Envie d'y croire malgré tout.
Une jolie lecture qui met du baume au coeur.

J'avais fait la connaissance de Mélissa Da Costa avec « Tout le bleu du ciel » dans le cadre du Prix Orange du livre 2019 dont j'étais membre du jury. N'étant pas un adepte du genre « feel good », je m'étais lancé à reculons mais finalement ce roman avait été une belle surprise qui m'avait enchanté. J'étais donc un tant soit peu rassuré avant cette nouvelle écoute.

Pour me mettre un peu plus à l'aise, l'autrice reprend le même décor et même concept. Elle installe son histoire en pleine campagne afin de nous parler d'un thème difficile. Cette fois-ci, le deuil remplace la maladie.

Le début est un peu long parce que l'on suit Amande dans sa dépression post tragédie. On accompagne son quotidien, mouvement par mouvement et l'ennui n'est pas loin. Mais très vite, comme elle, la narration reprend de l'élan. En même temps que la nature qui l'entoure, l'héroïne renaît de ses cendres et redonne une chance à la vie.

Dans « Les lendemains », on retrouve tout ce qui fait le succès de cette écrivaine. Son récit est à hauteur d'homme et le lecteur peut se reconnaître dans les personnages ou les situations. Les émotions sont au rendez-vous et nous entraine dans leur sillage. La douceur de la voix d'Ariane Brousse apporte un écrin idéal à cette aventure intérieure. Même si ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, je dois avouer que j'ai été envouté par la simplicité du texte et par l'humanité débordante qu'elle renvoie.

Mélissa Da Costa fait une nouvelle fois mouche avec cette triste histoire au travers de laquelle on ressent toute sa sensibilité, sa douceur et sa bienveillance. Je ne me lance pas souvent dans des lectures hors de ma zone de confort mais pour cette autrice, je pourrai faire de temps en temps une exception !
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J'avais été transportée par Tout le bleu du ciel son premier roman, je suis de nouveau sous le charme de la plume de Mélissa da Costa. Après avoir vécu un terrible deuil (mort de son mari et de leur bébé), Amande décide de tout quitter pour s'installer en pleine campagne en Auvergne. Son entourage s'inquiète pour elle. Morte à l'intérieur quand elle y débarque, elle renaît peu à peu au contact de la nature, des cahiers de Lucie, sous l'arbre de Paul, de la fille de ces derniers et au contact des jeunes de la MJC où travaillait son mari. La nature apaise. Elle panse les blessures et permet à Amande de vivre amputée de ses amours. Tellement touchant.

Comme pour le livre Tout le bleu du ciel du même auteur, je n'ai pas pu m'arrêter de le lire tant que je ne l'avais pas fini ! Un thème encore une fois difficile, mais qui est abordé par une main de maître ! J'ai pris plaisir à suivre cette histoire au côté d'Amande, de suivre sa reconstruction, d'être à ces côtés dans les moments difficiles comme dans les meilleurs. Découvrir cette maison isolée et à l'abandon qui reprend vie en même temps qu'Amande. le cadre également, me redonne envie d'aller habiter en campagne proche de la nature, pour une reconnexion peut-être ?? Pour résumer... J'ai adoré les émotions qu'il a fait naître en moi, j'ai adoré le décor, les personnages et j'ai aimé ce bien-être à la fin. Tout comme Amande, on en ressort grandi !

Chère Melissa,

Quand j'ai refermé ton livre, je me suis demandé : « pourquoi je m'inflige tout cela ?

La douleur qui déchire les entrailles
Le chagrin qui s'immisce partout
La tristesse qui broie le coeur
Les larmes que l'on ne peut retenir… »

Vivre un roman, c'est accepter de vivre une autre vie que la nôtre, c'est accepter les déchirures et les tourments des personnages, leurs bonheurs et leurs joies également.

C'est pour l'hypersensible que je suis, savoir que je vais tout ressentir, que je vais m'oublier totalement jusqu'à devenir celui ou celle que je lis…

Alors pourquoi, quel intérêt à choisir de plonger dans cette histoire qui je le sais, va me bouleverser.

L'émotion est là, à chaque page. Impossible de ne pas être touchée. N'avoir qu'une envie, prendre Amande dans les bras, la serrer contre soi et lui dire qu'un jour ça ira mieux, espérer pour elle, lui promettre que la lumière va revenir, la rassurer. Avant ce demain qui apaise, passer par toutes ses étapes, parcourir son chemin, celui de sa résilience.

J'ai souffert avec elle, j'ai failli l'abandonner quand, submergée par sa souffrance, je pensais que je ne pouvais pas aller plus loin.

Et puis j'ai compris, en suspens et ne demandant qu'à s'épanouir, qu'a reprendre son souffle, il y avait là, surtout, beaucoup d'amour.

Dans chacun de tes mots, dans chaque bourgeon qui s'étirait vers le soleil, dans chaque feuille qui se dépliait, dans chaque fleur qui s'ouvrait, il y avait cette pulsation, celle qui ne demande qu'à éclore encore et encore, et qui dévoile toute sa beauté, toute sa magie. L'essentiel. La vie, tout simplement.
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Je sens que je vais avoir du mal à parler de ce roman… j'ai pourtant pris la peine de laisser passer une semaine depuis la fin de ma lecture, mais mon ressenti a du mal à se décanter…

Les lendemains nous raconte l'histoire d'Amande, réfugiée dans une maison isolée en Auvergne pour y vivre pleinement son chagrin. Amande a vécu le deuil, et pas celui auquel on se prépare, mais le deuil soudain qui nous prend en traitre. Elle n'arrive pas à se relever.
Enfermée dans la vieille maison où elle s'est réfugiée, elle découvre de vieux calendriers horticoles, et décide de suivre les conseils qui y sont donnés pour redonner vie au jardin abandonné. Et parallèlement, laisser la vie ré-entrer dans sa vie.

Alors… factuellement, j'ai dévoré le roman. J'ai découvert le style de Mélissa Da Costa et il m'a beaucoup plu. J'ai été très touchée par le personnage d'Amande et le traumatisme qu'elle a subi, et encore plus par sa façon de se relier à la terre pour se reconstruire.
A une bien moindre mesure, j'ai découvert pendant le premier confinement à quel point mettre les mains dans la terre était relaxant, à quel point voir germer le fruit de ses efforts était gratifiant… Je dis souvent qu'un avantage de mon métier est que lorsque ca ne va pas dans ma vie personnelle, être plongée au milieu de 30 enfants qui réclament votre attention ne vous laisse pas le temps de penser à vos problèmes. Ils sont le meilleur anxiolytique que j'aie trouvé jusqu'à présent. Je ne l'avais plus pendant ces deux mois de confinement, et le jardinage a été un super palliatif pour moi.
Revenir aux choses simples pour dédramatiser le quotidien et apaiser les angoisses dont on fait des montagnes.

Alors voilà, dès que j'ai lu le résumé, je me suis dit que le roman allait me parler. Comme en plus tous les avis semblaient unanimes, j'en ai attendu beaucoup. Certainement un peu trop.
J'ai adoré ma lecture, mais je suis passée à côté du coup de coeur que j'étais certaine d'avoir. Je n'ai pas réussi à avoir la larme qu'on m'avait promise (et pourtant, j'ai généralement la larme facile).
Quelque part, j'ai l'impression d'être restée spectatrice de l'histoire d'Amande, de ne pas avoir réussi à entrer dans le récit avec elle.
Peut-être que le fait que je n'aie jamais vécu un deuil aussi douloureux que le sien, ou que je ne sois pas maman, a joué sur mon ressenti.

Une excellente lecture donc, un hymne vibrant à la nature et aux capacités de l'être humain à se relever… mais sans le petit coup de coeur que j'espérais.

Le début du livre m'a fait un peu hésiter sur la suite à donner à la lecture de ce livre. Tous ces malheurs qui arrivent en même temps à la protagoniste du livre et la mise en retraite radicale du monde qu'elle entame suite à ces malheurs, m'ont fait douter : je me disais que ça allait être dur à lire...

Mais le souvenir de son livre précédent" Tout le bleu du ciel" qui m'avait séduit, m'a poussé à continuer et bien m'en a pris. Car j'ai beaucoup aimé ce livre.

L'histoire est poignante et m'a touché profondément. Par ailleurs, le récit est mené avec beaucoup de délicatesse et de douceur.

Les pertes vécues au début et qui ont terrassé Amande vont être adoucies par la découverte de la nature et de ses merveilles simples et si riches. Et ils vont la faire ressusciter et reprendre pied petit à petit. Et reprendre confiance et se réinsérer dans la vie avec une nouvelle approche.

On ressort de ce livre avec une sensation de bien être et de confiance dans la nature, même si nous sommes son plus terrible prédateur.

Je vous en recommandé la lecture. C'est du baume pour le coeur.

Voilà un bon roman qui accompagne Amande sur ce chemin difficile qu'est le deuil. L'autrice arrive à nous faire vivre les différentes étapes que vit Amande. Chacun a son propre chemin pour ce travail de deuil. Ici, Amande s'est donné le temps pour faire ce travail. C'est assez loin de ce que notre société occidentale permet. Et c'est regrettable ! L'autrice montre, à travers son roman, que ce sont souvent les petites activités de la vie quotidienne qui nous permettent de nous reconstruire et cela pour n'importe quel travail de deuil. Elle y ajoute le contact avec la terre, la nature qui donnent des instants d'émerveillement, colorant la vie d'Amande.
Merci à l'autrice.