Le ciel lui tombe sur la tête lorsque des policiers viennent annoncer à Amande que son compagnon Benjamin est décédé dans un accident de circulation. Elle veut reconnaître le corps elle-même. Mais elle est enceinte de 7 mois et le choc sera trop fort. La naissance s'annonce prématurément. Manon, le bébé, ne vivra pas.
Emplie de chagrin, Amande s'enfuit en Auvergne, où elle loue une petite maison perdue au milieu de tout. Elle refuse tout contact avec quiconque même avec sa belle-famille qui, bien que fortement éprouvée également, la soutient autant que possible. Elle refuse aussi d'ouvrir les volets, elle ne supporte pas la lumière du soleil. Assommée par les médicaments , elle se nourrit de conserves et se traine à longueur de journée.
Julie la fille de l'ancienne propriétaire, débarque un jour pour venir reprendre les quelques caisses qui restent dans le grenier de la maison.
Amande découvre dans les dernières caisses des calendriers dans lesquels la mère de Julie a écrit de nombreuses annotations quant au jardin ou à des recettes de cuisine. Grâce à ces notes, Amande va s'intéresser au jardin abandonné qu'elle entreprend de remettre en ordre, de cultiver quelques légumes et puis elle se mettra aussi à cuisiner.
Curieuse de retrouver le jardin de sa mère, Julie reviendra plusieurs fois en visite et deviendront amies.
Ce jardin sera son meilleur remède pour sortir de son immense chagrin. Elle commencera à revoir des gens : Julie, sa belle-famille, des jeunes de la MJC où travaillait Benjamin qui veulent l'aider pour la pelouse.
Un roman facile à lire dans la même veine que ”
Tout le bleu du ciel”. Beaucoup de bienveillance, d'émotions et une invitation trouver de la force et de l'énergie dans la nature afin de faire un deuil difficile lorsque le destin ravage la vie.