Tout le bleu du ciel

Ouf !
Enfin un roman à deux personnages sans la désormais incontournable alternance des chapitres, "un coup lui, un coup elle".
Enfin un roman raconté par un narrateur extérieur, dans un ordre chronologique, sans la trop fréquente balade sur l'échelle du temps, "trois mois plus tard...", "six mois plus tôt..."

Merci à mon ami babelionien Eric76 qui, par son appréciation dithyrambique, m'a donné envie de partager ce voyage de la dernière heure, effectué par deux personnages en bout de course, pendant lequel alternent crises et sérénité. C'est dans cette cohabitation que réside la prouesse de l'auteur, mais aussi dans cette découverte des villages qui parsèment le GR10 des chemins de randonnées des crêtes pyrénéennes, et qui donnent irrémédiablement envie d'aller voir les images sur internet.
Dieu que la France profonde est belle...

Tout au long des 300 premières pages, même si l'histoire flirte avec les bons sentiments propres au style "feelgood', la limite acceptable n'est toutefois pas franchie.
Malheureusement, ça se gâte vers les deux tiers du roman. En plus, les redites, voire les re-redites, sans parler des coquilles, s'accumulent au-delà du supportable ! Les cours de méditation "en conscience" à la Paulo Coelho ont eu raison de ma patience... d'autant qu'il restait 200 pages propices aux bons sentiments et au misérabilisme !

Dommage ! Reste l'envie pressante d'aller découvrir les villages de Eus, Aas... Cherche randonneur pour partager ma solitude !

Quand on demande à Éric Chevillard ce qu'il pense de la critique littéraire aujourd'hui, il n'y va pas de main morte : "Elle est faiblarde, bavarde, grégaire, complaisante et peu constructive, dans l'ensemble.

Frédéric Beigbeder, notre dandy littéraire, empêcheur de tourner en rond, dans son manifeste " bibiliothèque de survie" fustige les " feel good books des prix littéraires et assène que la littérature ne doit pas être édulcorée, nettoyée ou purifiée. Les meilleurs livres sont souvent salaces, répugnants, couverts de crachats, obscènes, ils exploitent ce qu'il y a de plus voyeur en nous, ils exposent ce que la société voudrait masquer, ils révèlent la face obscure de notre humanité, ils fabriquent du beau avec du pervers, ils explorent les limites, dépassent les bornes, enfreignent les interdits.
Mais surtout : ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Un bon livre est celui qui ne donne pas de leçons.

Pourquoi ce préambule ? Et bien parce que je trouve que ce livre est faible, bavard et complaisant comme la critique qui s'y rapporte. Et pour citer encore Beigberder :
N'en déplaise à certains, les goûts et les couleurs, ça se discute.

Passons sur les approximations romanesques (l'héroïne fait les boutiques dans un hameau pyrénéen de 340 âmes sans aucun magasin, coupe les sapins avec une scie à métaux etc. et le style blanc et insipide de l'écriture , un peu roman de gare, le scénario cousu de fil blanc mais attardons plutôt sur le fond et la construction de ce livre qui est bâtit, on le sent tout de suite, comme une page Facebook à l'aide de mots clés destinés à générer des "Like": maladie incurable, autisme, amour , liberté, fête de noël, chien, chat, bébé, perte d'un enfant, bébé, méditation, yoga, permaculture, retour à la nature, van, road trip…
Ce qui m'interpelle le plus c'est que cela marche et que la communauté Babelio place de par ses votes ce roman mineur et anecdotique au sommet de sa hiérarchie, entre "À la recherche du temps perdu " de Marcel Proust et "À l'est d'Éden" de John Steinbeck, Martin Eden …
Les romans les mieux notés - Liste de 182 livres - Babelio
Cette doxa et cet aveuglement collectif me donne légèrement le tournis et je me demande ce que je fais là !

J'ai trouvé que ce livre était très opportuniste, j'ai eu l'impression d'une accumulation de situation "à la mode" pour attirer le plus de monde possible : autisme, maladie d'Alzheimer, méditation en pleine conscience... J'ai trouvé que cela faisait un peu trop, et il ne faut aussi pas oublier l'histoire d'amour. le tout est de plus cousu de fil blanc.

Je me range du côté de la minorité qui n'a pas apprécié ce roman. Sur la forme : bon, je veux bien que ce soit un premier roman, que Melissa Da Costa n'ait pas suivi le chemin classique pour se faire éditer, je pense toutefois, comme d'autres avant moi, qu'un editeur de la trempe Albin Michel aurait dû intervenir sur le texte, pour l'alléger et le rendre plus littéraire. Quant au fonds : peu crédible, incohérent, tant au niveau légal, médical que ludique (randonnée), bref, c'est creux et pathos à souhait ! le final est prévisible dès le début ! C'est dommage, car le pitch de départ était plutôt intéressant et original.

Second roman que je lisais de cet auteur.
J'ai découvert Mélissa da Costa, actuellement très en vogue, avec Les lendemains, histoire que j'ai beaucoup aimée. Dans la foulée, j'ai poursuivi avec Tout le bleu du ciel, lecture qui m'a ennuyée.
À assimiler au Guide du routard des Pyrénées, une région pourtant chère à mon coeur!!

Une écriture mièvre, des successions de détails inutiles, des dialogues sans intérêt, des longueurs à n'en plus finir… C'est carrément dommage car les thèmes abordés de la maladie d'Alzheimer, du soutien des accompagnants, de l'amitié entre deux jeunes auraient pu être traités tellement mieux.

J'ai persévéré pour terminer ce roman n'aimant pas abandonner par respect pour l'auteur mais ce fut dans la douleur.
Une immense déception!

Ce livre raconte l'histoire d'Emile, qui à la suite d'un Alzheimer précoce, n'a plus que peu de temps devant lui, et a dès lors décidé de vivre intensément ses derniers mois en prenant la route dans un camping-car, pour un voyage qui l'emmènera au gré de ses envies. Pour pouvoir réaliser son projet, il publie une petite annonce afin de trouver une personne qui l'accompagnera tout au long de ce périple, tant géographique qu'en lien avec sa maladie. C'est Joanne qui décidera de répondre à l'annonce, et de partir à l'aventure avec lui dans les Pyrénées. Ils se découvriront alors au fur et à mesure que le temps passe, et prendront des décisions au gré de l'évolution de la maladie d'Emile.

Si les pages de ce livre se tournent avec beaucoup de facilité, ce n'est pas pour autant qu'il aura été un coup de coeur pour moi. Bien sûr, l'histoire est émouvante, les personnages attachants, les descriptions des paysages font envie… Et en même temps, l'histoire me semble assez tirée par les cheveux, peu vraisemblable. Les personnages sont tous les deux torturés par les épreuves de la vie, et pourtant assez lisses, gentils, accommodants. La maladie d'Emile ne semble pas le frustrer plus que cela tant qu'il en a conscience, alors qu'a priori, la sentence de sa mort proche est encore fort fraîche et que partir sur les routes avec une totale inconnue quand on commence à perdre ses repères ne doit pas être de tout repos. La question de la tutelle telle que présentée dans le roman n'est pas non plus très réaliste.

Je peux comprendre que ce livre ait eu du succès chez un grand nombre de personnes. Il peut émouvoir dans son scénario, et on peut être touché par les personnages, mais, de mon côté, j'ai vraiment été dérangée par le déversement de pathos et par les trop heureuses coïncidences. Je me rends compte que ce genre de lectures n'est pas ce que je recherche.

Lien : https://livreslune.blogspot...

Je vais être rapide sur la critique de ce livre que j'ai trouvé mièvre et long, si long à lire.

Emile a 26 ans et on vient de lui diagnostiquer un Alzheimer précoce qui le condamne à court terme. Au lieu de suivre l'avis de ses proches qui voudraient le voir intégrer un protocole permettant d'en apprendre plus sur sa maladie, il décide de tout quitter et de partir en road-trip dans les Pyrénées afin de mourir à l'air libre et non pas dans un lit d'hôpital. A la recherche d'un compagnon d'aventure pour l'aider dans son voyage, il va rencontrer Joanne, une jeune femme solitaire et étrange.

Et donc je ne l'ai pas aimé. J'ai trouvé ça mal écrit, long, cousu de fil blanc, avec des aspirations à la contemplation et à la méditation dans l'air du temps, chargé de poncif, larmoyant ...

Bref, si vous voulez le lire, allez plutôt sur les autres critiques Babelio : une note de pratiquement 4,5 sur plus de 800 avis ... Moi, je suis passée à côté !
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..

L'idée de départ est excellente : un jeune atteint de la maladie d'Alzheimer qui part en voyages avec une inconnue. J'ai aimé le passage sur la rupture avec sa première copine, touchant.
Mais j'ai arrêté au bout de 400 pages. Que l'on soit sensible à l'histoire, je peux le comprendre, mais que l'on dise que c'est bien écrit, non. Je ne trouve pas : des répétitions, un vocabulaire pauvre, des détails surabondants, des descriptions plates.
Il manque vraiment un travail de l'éditeur pour polir le texte.
J'ai lutté, je voulais comprendre pourquoi les gens adorent un tel livre. Je ne comprends toujours pas.

côté positifs
l'histoire de base est originale, pour tous ceux qui aiment voyager, randonner, vous allez être servis on a vraiment l'impression de voyager avec les héros tellement les paysages sont bien décrits !! ça donnerait presque envie de s'acheter un camping car et de partir faire le même trajet qu'eux !!! j'ai "découvert" plein d'endroits sympathique.
J'ai bien aimé le rapport "inter générationnel".
Comme j'aime les citations et qu'elle en use et en abuse j'ai apprécié ce côté là, d'autant qu'elle fait référence à Paulo Cohelo....
ça se lit relativement, on vit avec les personnages.
Toutefois donc quelques côté négatifs :
trop long...1 centaine de page en trop pour moi !
J'ai trop deviné la fin
et même si on s'évade par les paysages franchement c'est super triste. J'avais abandonné "nos lendemains" de cette auteur pour la même raison, moi j'ai besoin de m'évader totalement mais pas dans la tristesse !!! les sujets abordés sont tragiques, certes ça existe, certes il ne faut pas se voiler la face mais bon....

Ça commençait bien, lecture facile mais ce n'est pas rédhibitoire pour moi, ce qui m'a gênée, c'est l'enchaînement de clichés, pas mal de.longueurs et une sorte d'esprit de développement personnel mâtiné de poncifs qui me déplaît parfaitement, dommage j'aurais aimé me faire embarquer comme il a embarqué énormément de lecteurs. En tout cas il a le mérite d'avoir fait lire un paquet de monde et c'est quand même une qualité !