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Comme beaucoup de lecteurs de L' Hôtel du nord, j'ai découvert la prose d' Eugène Dabit longtemps après le film de Marcel Carné.
Différentes et similaires, les deux écritures se complètent admirablement:
Le noir et blanc des pages du livre, le noir-gris et blanc de la pellicule.
Ce Paris d' Eugène Dabit, c'est celui de l'entre-deux guerres avec cet Hôtel au bord du canal Saint Martin... Ce microcosme d'un peuple laborieux qui habite encore la ville où il travaille.
Dabit, comme Carco ou Fallet avait su saisir l'âme d'une capitale aujourd'hui disparue et fantasmée. Cette âme que seul pouvait donner le peuple qui y vivait et lui donnait son souffle et sa vie.

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Un livre dont l'action se déroule à Paris, dans un hôtel meublé en bord de canal Saint-Martin, dans un milieu très populaire. Cette oeuvre de Eugène Dabit a été porté à l'écran, avec un film au titre éponyme avec pour actrice principale Arletty et sa réplique célèbre "Atmosphère, atmosphère... est-ce-que j'ai une gueule d'atmosphère?". Un livre savoureux, lu et relu, apprécié comme une friandise. Témoignage d'un temps révolu, d'un Paris perdu, d'une autre époque... Coup de coeur!
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Un bon livre, rendu célèbre par l'adaptation cinématographique de Marcel Carné. Eugène Dabit conte quelques années de la vie d'un hôtel, entre son achat par les Letourneur et leur expropriation. Il en profite pour dépeindre le Paris populaire des années 20 en quelques scènes. Nous sommes à mille lieux du Paris des années folles, plutôt du côté du petit peuple du Voyage au bout de la nuit, en bien moins sordide. L'auteur a de la tendresse pour tous ses personnages et sait nous la communiquer. Si le film est un chef d'oeuvre, le roman est bien plus ordinaire. C'est cependant un très bon roman populaire, fort agréable à lire malgré l'absence d'intrigue Chaque chapitre parle d'un pensionnaire de ce petit hôtel près du canal Saint-Martin : bonnes, blanchisseuses, couturières, camionneurs (un camion est encore un véhicule tiré par des chevaux), débardeurs, veilleurs de nuit, comédiens sans engagement, … Les rapports entre hommes et femmes sont plutôt brutaux, la misère n'est pas que matérielle, l'alcoolisme n'est pas rare, la prostitution guette les femmes au détour des couloirs. L'écriture est fluide, à la fois neutre (sans jugement), pessimiste (les personnages semblent d'éternelles victimes) et poétique (bien moins que le film), le résultat est plutôt fort sympathique.
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Il y a vraiment de l'atmosphère dans ce livre! Une belle histoire d'un petit monde qui gravite autour de l'hôtel du nord, des personnages apparemment sans histoires. La plupart n'ont qu'un souci, juste un verre de bière surfit pour noyer leurs soucis dans les eaux de canal Saint-Martin qui longe le fameux bâtiment...
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Une agréable découverte que ce livre assez court qui nous plonge littéralement au coeur des années 20 dans un hôtel populaire au bord du canal saint martin. Beaucoup de tranches de vie et de personnages banals et originaux. Je me suis laissée porter au gré des découvertes. J'ai beaucoup aimé les personnages des tenanciers de l'hôtel. Une ballade parisienne historique que je vous recommande
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Eugène Dabit nous conte ici la vie et la mort d'un petit hôtel à Paris et qui a inspiré à Marcel Carné l'inoubliable film avec Arletty et Louis Jouvet .
Sans ce film d'ailleurs Dabit serait totalement oublié aujourd'hui et ce serait dommage tant il a un joli talent de conteur
L'auteur dresse ainsi une galerie de portraits du monde des petites gens dans l'entre-deux-guerres .
L'hôtel semble concentrer dans ses étages toute la misère ouvrière de l'époque. Chaque chapitre est comme une miniature où se détache en gros plan l'ombre inquiétante d'une humanité malade. Chacun a son parler, son histoire, ses objets, ses secrets.
Un roman très différent du film et qui pour moi est à classer parmi les classiques de la littérature.
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Ce roman, plutôt une chronique d'un quartier populaire de Paris, dans les années 20, a librement inspiré Marcel Carné pour son célèbre film, avec notamment la fameuse réplique d'Arletty : "Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?"
Pour tout vous dire, cette réplique ne figure pas dans le livre d'Eugène Dabit... Mais son récit au quotidien d'un hôtel tenu par les Lecouvreur, dans le quartier du canal Saint-Martin, vaut bien l'atmosphère de la trilogie marseillaise de Pagnol. On y trouve, parmi les clients de l'hôtel, toutes sortes d'individus, du petit ouvrier au marginal, de l'alcoolique invétéré à la prostituée gouailleuse.
Des drames viennent émailler la vie de ces petites gens, pour la plupart modestes. Louise, la patronne, prévenante et discrète, les aide de son mieux .
Cette galerie de portraits fort pittoresques constitue un des atouts du livre de Dabit, tant par leur authenticité que par l'efficacité avec laquelle ils sont dressés : un dialogue, un accent, une allure, une gestuelle, un accessoire, et voici le personnage qui apparaît déjà au lecteur, dans un réalisme étonnant.
A lire ou à relire, ce témoignage d'un Paris populaire d'il y a un siècle, si loin du Paris des Années Folles, avec son florilège de personnages hauts en couleurs, et la plume inspirée et attendrie de l'auteur, qui sait si bien les faire sortir de l'ombre.
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Marcel Carné a tiré de ce livre son célèbre film du même nom en 1938 et beaucoup ont les images devant les yeux probablement.
Mais ce serait injustice de ne pas lire Eugène Dabit tant son roman est bien autre chose.
Bien sûr on y retrouve le Paris d'avant-hier, sa population ouvrière laborieuse, son Hotêl du Nord qui accueillait les modestes, les esseulés. Galerie de portraits convaincante, émouvante, des vies souvent de misère, un canal ppur horizon.
C'est un monde qui revit sous les lignes, un monde en noir et blanc, un monde aux effluves de cuisine, d'alcool, de vase et de javel.
Il n'y a pas Arletty, il n'y a pas Jouvet mais il y a un très beau livre et un très bon auteur.
A lire !
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Difficile d'apprécier le roman après avoir vu le film de Carné. le roman insiste plus sur la vie des habitants et ouvriers du quartier alors que Carné recentre l'intrigue sur Aumont/Annabella et Jouvet/Arletty. Donnant ainsi au film une puissance que n'a pas le roman. Les Lecouvreur passent après.
Dans le film, je suis particulièrement sensible au personnage de Jouvet. On ne peut pas fuir la réalité en changeant superficiellement de personnage.
Par ailleurs, les dialogues de Janson sont sublimes.
On n'a pas cette profondeur chez Dabit. le roman se laisse lire mais, n'est, en fin de compte, qu'une chronique sociale sans relief.
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N° 14 du Livre de poche.
Pas un roman, mais une étonnante galerie de portraits des clients de cet hôtel sis à côté du canal Saint-Martin.
L'action se déroule en 1927/1928 entre l'arrivée des nouveaux gérants, les Lecouvreur, et leur expropriation avant démolition. Rien à voir avec le célèbre film du même nom.
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