La passe-miroir, tome 3 : La mémoire de Babel

J'avais hâte de découvrir ce nouveau tome vu comment le précédent s'était terminé. On avait quitté Ophélie et Thorn dans une situation compliquée. Sans dévoiler l'intrigue, Ophélie se trouve cette fois-ci sur l'Arche de Babel. Si le pôle avait pu paraître hostile, la cité de Babel l'est encore plus malgré sa façade bienveillante et Ophélie va l'apprendre à ses dépens.
J'ai trouvé ce tome plus sombre que le précédent et l'intrigue se complexifie. Si de nouveaux personnages intéressants font leur apparition, je regrette un peu que certains des anciens apparaissent trop peu. Mais je suis toujours autant sous le charme de cet univers, à la richesse incroyable, on en prend encore plein les yeux avec le mémorial de Babel et les nouvelles trouvailles de l'auteure (les tramoiseaux, les couloirs verticaux, le fantômisateur, les nouveaux pouvoirs de famille, …).
Quant à la relation entre Ophélie et Thorn, que dire ? C'est un imbroglio de sentiments à demi-avoués, d'émotions brutes et de non-dits. C'est assez frustrant pour le lecteur mais cela donne lieu à quelques scènes intenses et riches en émotions (le chapitre « Les mots ») !
Et cette fin ! J'ai à la fois hâte de lire la suite et pas trop car cela va signifier la fin de cette merveilleuse histoire et je ne sais pas si je suis encore prête pour cela...
Un super moment de lecture qui m'a fait beaucoup de bien car cela faisait un moment que je n'arrivais pas à m'immerger complètement dans mes lectures et celle-ci m'a transportée !

Ophélie, expulsée du Pôle, se morfond sur Anima sans aucune nouvelle de son mari Thorn, passé à travers un miroir.
Archibald vient la "récupérer" : il va continuer sa recherche d'Arc-En-Terre avec Gaëlle et Renard pendant qu'Ophélie va suivre la piste de sa photo sur Babel.
C'est donc une nouvelle arche et un nouvel univers que l'on découvre avec Babel. On en apprend davantage sur Dieu.
Un tome passionnant, le seul bémol étant que j'aurais aimé retrouver Thorn un peu plus vite!
A suivre!

Well….Je continue la saga « La passe-miroir » avec la lecture de ce troisième tome. J'ai d'abord eu du mal à m'immerger complètement dans ce livre. En effet, il me semble que la première partie pose les bases de Babel, la nouvelle arche à explorer, et qu'il y a plus d'actions dans la seconde partie. le personnage d'Ophélie évolue au fil du récit de façon intéressante et les nouveaux protagonistes ont tous un rôle bien défini. Ainsi, même si les personnages secondaires du tome précédent sont moins présents, l'auteur les inclus de manière à donner au lecteur une vision globale de l'avancée de l'histoire. L'univers créé par l'autrice est vraiment original et plein d'imagination. Les descriptions sont bien construites avec des détails qui ont chacun leur importance, rien n'est laissé au hasard. Enfin, si le récit se complexifie, l'intrigue et sa résolution finale fonctionnent, là encore, très bien. J'ai hâte de connaître la suite et la fin de cette série!

Thorn a disparu dans la nature, Ophélie est retourné vivre sur Anima dans sa famille. Pendant 2 ans elle n'aura aucune nouvelle du Pôle, jusqu'au jour où Archibald vient lui proposer de reprendre son destin en main. Ophélie décide alors de se rendre sur Babel et d'enquêter sur "Dieu".

Nous sommes face à une Ophélie plus déterminé que jamais mais toujours aussi maladroite. Elle fait connaissance de nouveaux amis, et ennemis. Les personnages sont toujours aussi bien travaillés et attachants. L'arche de Babel, est haute en couleur et nous montre un modèle aseptisé qui comporte son nombre d'injustice. Les pions se placent sur cette grande machination entre Dieu et ceux qui aspirent à la liberté.
J'ai passé un très agréable moment de lecture, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher le livre. Les émotions, les aventures, les coups durs et les petits moments de bonheur sont distillés savamment et avec beaucoup de subtilité. Et avec tout ça l'histoire sait aussi prendre son temps pour nous dépeindre l'univers très bien maitrisé avec des arches qui semblent toutes avoir leur propre mode de fonctionnement.

Le tome 3 aura été, comme le 2e tome, dévoré encore quelques heures.

On retrouve Ophélie plus de deux ans après les événements du tome 2. Des événements lui permettent enfin de s'échapper d'Anima et d'essayer de retrouver Thorn. Or, il semblerait que les souvenirs de Farouk indiquent une arche précise : Babel.
Toujours avec la volonté d'arrêter Dieu, Ophélie retrouve son mari et découvre cet univers "parfait" pour Dieu et pourtant loin d'être parfait en accédant à la formation des prestigieux Avant-coureur. Des crimes sont à nouveau commis, pas très loin de leur enquête sur Dieu.
Le Pôle quant à lui n'est pas ignoré grâce à 6 chapitres qui nous mettent dans l'esprit de Victoire.

Les personnages sont à nouveau attachants. Celui de Victoire offre une perspective originale et remplace les Bribes des deux premiers tomes. La relation Ophélie et Thorn est égale à elle-même : beaucoup de pudeur, beaucoup de non-dit, beaucoup d'incompréhension. Et pourtant on fond tout de même.

Concernant l'enquête sur Dieu, j'avoue avoir apprécier le petit bouleversement que nous propose Christelle Dabos. En revanche, j'en vient à me demander si le "Dieu" correspond bien à Dieu et non l'Autre... Une hypothèse qui reste à vérifier dans le prochain tome. Surtout qu'avec une telle fin, nul doute que je l'attends avec impatience.

De l'action à chaque chapitre, un univers riche et toujours aussi bien travaillé, Christelle Dabos nous ravit tome après tome. Véritable saga addictive, je comprends l'engouement autour de cette saga et l'impatience vis-à-vis de la sortie du tome 4.
J'en profite pour remercier mes proches, et @basileusa en particulier, pour m'avoir offert cette série incroyable qui est à présent un véritable coup de coeur.

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Après deux premiers tomes hautement addictifs, Christelle Dabos revient cette année avec la suite des aventures de la « Passe-Miroir » : et c'est peu dire qu'elles étaient impatiemment attendues ! [Attention aux lecteurs qui n'auraient pas encore commencé la série, vous risquez de tomber ici sur quelques spoilers.] Contrairement aux deux précédents volumes qui s'enchaînaient sans aucun temps mort, ce troisième tome s'ouvre sur un bond de plus de deux ans depuis les événements du second opus qui avaient vu la disparition de Thorn et le retour de l'héroïne sur son arche natale. La magie opère dès les toutes premières pages, et c'est avec la plaisante impression de renouer avec de vieux amis que l'on rendosse la peau de la jeune Ophélie qui se retrouve encore une fois dans de beaux draps. Car après plusieurs mois à dépérir sur Anima, voilà que notre lieuse se voit enfin offrir la possibilité de se lancer à la recherche de son mari disparu et, accessoirement, de trouver un moyen de mettre Dieu hors d'état de nuire. L'occasion pour l'auteur d'étendre encore davantage les frontières de son univers en nous faisant découvrir une troisième arche parmi les vingt-et-une qu'il comprend : Babel. Et quelle arche ! Rien à voir ici avec l'ambiance chaleureuse d'Anima ou celle glaciale du Pôle : cette fois le récit baigne dans une ambiance exotique qui emprunte des éléments aussi bien à l'Afrique qu'à l'Asie. Jardins botaniques prenant la forme de véritables jungles, tramways volant soulevés par de gigantesques oiseaux, ponts enjambant le vide pour relier de petites arches mineures... : l'auteur fait encore une fois preuve d'une imagination débordante qui ne pourra que ravir les amateurs de fantasy. Et puis il y a le fameux Mémorial, cette gigantesque tour-bibliothèque regroupant tous les savoirs du monde et qui recèle quantité de secrets et de bizarreries. Un vrai régal pour les amoureux d'histoire et de littérature  ! Déjà particulièrement bien étoffé, l'univers de Christelle Dabos gagne donc encore un peu plus en épaisseur, à tel point d'ailleurs que de nouveaux appendices ont du faire leur apparition (une carte représentant les différentes arches et un récapitulatif du nom de chacune d'elle, de l'esprit de famille qui y réside et du pouvoir qui y est accordé à ses descendants).

Ce changement de décor entraîne bien évidemment l'apparition d'une toute nouvelle galerie de personnages au moins aussi haut-en-couleur que les précédents. Pas d'inquiétude cela dit, ces derniers sont loin d'être oubliés puisque, pour la toute première fois depuis le début de la série (si on excepte les quelques bribes de souvenirs de l'esprit de famille du Pôle), l'auteur opte pour un changement de point de vue. Nous quittons donc Ophélie le temps de quelques chapitres pour suivre une autre bien curieuse héroïne, la petite Victoire, fille de Bérénilde et de Farouk. Bien que moins présents que dans les autres opus, Archibald, Renard, Gaelle ou encore Roseline sont donc toujours bel et bien de la partie et parviendront, une fois n'est pas coutume, à vous arracher plus d'un sourire. Comme c'était déjà le cas au Pôle, Ophélie ne tarde pas pour sa part à se faire quantité d'ennemis : il faut dire qu'entre les nombreux candidats aspirant au statut très restreint de virtuose, l'ambiance n'est pas franchement à la camaraderie. En dépit du caractère fortement antipathique de certains d'entre eux, l'auteur parvient malgré tout à rendre attachant même le plus infecte d'entre eux. C'est le cas bien sûr d'Octavio, privilégié fils d'un des enseignants qui adopte pendant la majorité du roman un comportement hautain et dérangeant, mais aussi (et là, franchement, il fallait le faire !) de la peste Mediana, manipulatrice hors-paire abusant sans vergogne de son pourvoir pour assujettir tous ceux qui sont à sa portée. C'est d'ailleurs là que réside pour le lecteur une partie de l'intérêt de côtoyer ces nouveaux personnages : la plupart appartiennent à des arches inconnues et possèdent donc des habilités encore non exploitées. Il y a par exemple ceux qui possèdent une maîtrise extrêmement développée de l'un des cinq sens, ceux qui sont capables de tout connaître d'une personne après un simple contact sur la nuque, ou encore ceux qui parviennent à prévoir l'avenir avec quelques heures d'avance. Les capacités hors norme des uns et des autres ne cessent de nous étonner, et encore, tout cela ne représente qu'une infime portion des pouvoirs octroyés selon les arches aux habitants de ce monde décidément bien plus vaste qu'il n'y paraît !

L'univers comme les personnages sont donc encore une fois pleinement à la hauteur. Je serais en revanche un peu plus nuancée au niveau de l'intrigue, d'abord parce qu'elle souffre de petits problèmes de rythme, ensuite parce qu'elle renoue (par certains aspects seulement) avec un chemin plus traditionnel alors même qu'elle avait jusque là tenté d'y échapper. Commençons par aborder la question du rythme : si le deuxième tome avait l'avantage de démarrer sur les chapeaux de roues, il faut ici attendre près de la moitié du roman pour que les choses sérieuses se déclenchent enfin. Non pas que tout ce qui se passe avant soit ennuyeux ou sans intérêt, ce n'est absolument pas le cas, seulement si l'on n'attend qu'une seule chose depuis la première page, c'est le retour de Thorn. Tout ce qui ne concerne pas l'endroit où pourrait se trouver le distant mais néanmoins sympathique intendant n'est alors vécu par le lecteur (et souvent même par l'héroïne) que comme une simple distraction qu'il convient d'évacuer au plus vite. Une fois la réapparition tant attendue survenue (il ne s'agit pas d'un spoiler, son retour n'ayant jamais fait l'objet du moindre doute), le récit retrouve un rythme beaucoup plus enlevé qui permet au lecteur de renouer avec la frénésie qui l'avait déjà saisi lors des précédents tomes. le second reproche que l'on pourrait faire à ce troisième volume concerne l'évolution de la relation entre les deux protagonistes qui, si elle fait bien sûr énormément plaisir au lecteur, perd toute son originalité et retombe dans un schéma romantique assez classique. Ce n'est évidemment pas désagréable, (surtout lorsqu'on éprouve autant d'affection pour les personnages), seulement les premiers pas du duo laissaient entrevoir une relation qui aurait pu évoluer de manière moins « ordinaire ». Dernier bémol (plus anecdotique cette fois) : certains habitants de Babel ont la fâcheuse tendance de mêler à leurs interventions des expressions anglaises (« well », « anyway »...), chose qui m'a paru totalement inutile et qui m'a même à plusieurs reprises fait sortir de ma lecture. En dépit de ces (légers) défauts, l'intrigue générale prend quant à elle un tournant inattendu et parvient encore une fois à surprendre le lecteur de bien belle manière.

Si « La mémoire de Babel » est peut-être un cran en dessous du précédent tome (qui plaçait, il faut le dire, la barre assez haute), le roman n'en reste pas moins très réussi, notamment au niveau de l'univers qui gagne encore en consistance et fourmille de trouvailles plus originales et ingénieuses les unes que les autres. Inutile de vous dire qu'il me tarde de retrouver Ophélie et d'obtenir enfin des réponses à la multitude de questions que l'auteur est parvenue à nous mettre dans la tête.

Une suite addictive s'il en est ! Comme pour le premier tome, on visite cette fois, l'arche de Babel, tout est admirablement décrit, pensé. On s'y croirait comme dans un rêve. On retrouve à la lecture les inspirations de l'auteur : Harry Potter, notamment dans certains personnages comme Lazarus ou encore des airs de décors signé Miyazaki qui ne me quittent pas quand je suis plongée dans l'univers des Arches. Les personnages principaux, secondaires, l'ambiance, l'intrigue... tout, absolument tout est grandiose dans cette histoire. Et plus l'intrigue avance, meilleure elle est. de grandes révélations qui font battre le coeur à mille à l'heure, des mystères et des entrelacs supplémentaires. Et toujours la mystérieuse Arc-en-Terre qui affleure et où devrait se jouer le dernier acte de cette affaire. Bien des questions demeurent mais toujours une joie immodérée de tourner les pages de cette aventure. Si vous ne connaissez pas, laissez-vous happer ! Si vous avez lu les précédents, ce tome vous étonnera encore car l'auteure a beaucoup plus d'un fil à son écharpe ! Et dire qu'il va falloir trépigner pour connaître le fin mot, mais qu'importe une fois embarquée, je serai pour ma part prête à patienter 10 ans s'il le fallait pour lire la résolution de l'énigme de Dieu, de la Déchirure et des Arches...

Mon avis risque de ne pas faire l'unanimité mais puisqu'il faut être honnête, alors j'avoue avoir trouvé ce troisième tome en deçà des deux précédents. Fan de la première heure de cette saga, j'attendais avec une grande impatience de pouvoir me plonger dans la suite des aventures d'Ophélie. Aussi, quelle ne fût pas ma déception face à cette nouvelle arche, certes très dépaysante et cosmopolite, mais d'une fadeur nouvelle dans l'univers de Christelle Dabos. Je ne me suis attachée à aucun des nouveaux personnages, tous plus aseptisés et fades les uns que les autres. La cité de Babel place l'honnêteté avant tout, rendant cette ville impersonnelle et fausse au possible. J'ai également trouvé que le schéma avait un goût de déjà-vu : Ophélie débarque dans un nouvel environnement, se sent seule et perdue, et va pourtant se laisser porter pour essayer de percer un mystère qui est bien long à se mettre en place. Alors oui, ce tome nous apporte quelques éléments de réponse appréciables, mais au bout de 400 longues pages !
En somme, ce tome 3 a eu pour moi le goût d'un tome de transition longuet et un peu fade qui, du moins je l'espère, fait place nette pour le grand final. Affaire à suivre..

Ce 3ème tome de la Passe Miroir est tout simplement mon favori pour le moment.

J'ai aimé l'ambiance de Babel, cette arche exotique et rigide à la fois. Cette arche plus "futuriste" que les arches précédentes.
J'ai aimé l'immersion dans cette école d'apprentis avant coureurs / virtuoses.
J'ai aimé la découverte de nouveaux personnages tels qu'Octavio, Blasius, Ambroise et Hélène.
J'ai aussi aimé la quasi absence des personnages précédents, qui commençaient je dois l'admettre, à légèrement me lasser.
J'ai aimé les chapitres centrés sur la jeune Victoire et ses voyages astraux.

Ce tome est rythmé, prenant, addictif. le mystère s'épaissit autour de Dieu et de l'Autre tout en apportant certaines réponses.

Je ne mets pas 5/5 car malgré tout, cette série de romans ne me procure que peu d'émotions. Ni drôle, ni touchant. Je ne suis jamais bouleversé, en colère, en réflexion à la lecture de ces livres teenage/fantasy, mais je ne boude pas mon plaisir et je trouve l'univers créé par Christelle Dabos de plus en plus intéressant.

Toujours aussi passionnant de se plonger dans cette saga. J'aime beaucoup l'univers, la mythologie de l'histoire. Chaque arche à sa propre société, géographie .... Dieu, l'Autre qui traque qui ??? Une lecture addictive, on enchaine les chapitres sans problème.

Juste un petit bémol (à mon sens), la relation entre Thorn et Ophélie est assez répétitive depuis le tome 1. J'ai l'impression de lire toujours les mêmes choses depuis leur 1ère rencontre. Je ne sais pas si c'est une relation très saine qui se met en place entre les 2 :)

J'attaque le dernier tome, avec une petite appréhension je dois bien l'admettre. En lisant les avis sur le 4ème livre j'ai un peu peur d'être déçue par la fin. On verra bien ....