La passe-miroir, tome 3 : La mémoire de Babel

Troisième tome des aventures d'Ophélie la passe-miroir… et toujours le même coup de coeur, le même amour pour ces personnages que nous dépeint si justement et tendrement notre chère Christelle Dabos.

Ophélie, à peine la confrontation avec D*** et Farouk finie, se retrouve à devoir faire ses valises et quitter le Pôle pour retourner fissa sur son arche natale, Anima, sans presque pouvoir dire au revoir à Archibald et Berenilde, et sans connaître sa filleule qui vient à peine de naître : Victoire. Cette petite, au prénom (espérons) prémonitoire, nous ne la voyons malheureusement pas grandir, mais son pouvoir, inconnu de tous les autres, laisse définitivement songeur. Un petit amour, que je souhaite vivement retrouver au tome 4 (mais là c'est mon coeur de maman qui parle ^^ ).

Ophélie se languit depuis presque 3 ans de son mari et de ses amis, quand enfin une bonne nouvelle arrive : Archibald, remis de ses émotions (ou presque) débarque et lui ouvre un passage vers Babel : l'arche de la Mémoire, où elle espère obtenir des réponses à ses questions et surtout retrouver son Thorn… Car évidemment, elle en est tombée amoureuse de son rustre de mari, et ce malgré ses manières rudes et son humour de pot de chambre.

On découvre dans ce tome une nouvelle arche, franchement plus tropicale que le Pôle mais dont les habitants, sauf le pauvre Ambroise, n'ont rien de chaud au coeur.
La vie est rude encore une fois pour notre héroïne, et le chemin très long avant de retrouver son « amoureux » … qui l'ignore bien fraichement.


C'est avec une immense tristesse que j'ai terminé ce livre… comment ça ? le tome 4 n'est pas fini d'écrire ?? mais elle me manque déjà cette petite Ophélie, si loyale, courageuse et intelligente !
500 pages englouties bien trop vite, tellement avide j'étais de suivre toutes ses aventures …

L'attente en valait la peine, voici un tome 3 savoureux comme un bon gâteau qu'on mange doucement, qu'on déguste pour en connaître chaque saveur !

Et des ingrédients il y en a à foison !! L'aventure repart de plus belle dès les premières pages pour ne plus s'arrêter. L'inventivité et la créativité de Christelle Dabos sont impressionnantes une fois de plus, au service d'une intrigue complexe et palpitante. Plusieurs fois j'ai cru que le dénouement arrivait puis on repartait dans un méli-mélo de complications ! La lecture est d'ailleurs exigeante car il faut sans cesse imaginer ce monde fantastique et imaginaire dont les détails précis abondent afin de gagner en crédibilité. Mais quel plaisir de lecture !!!

On retrouve Ophélie toujours aussi maladroite, décoiffée, emplie de doutes et de questions, mais riche de ses expériences précédentes. Elle va encore beaucoup changer au fil des pages et se découvrir elle-même car elle va être longtemps seule et isolée.

Les livres sont au centre de l'intrigue et de l'arche de Babel qui renferme dans son Mémorial la mémoire du Monde. Dans cette immense bibliothèque, la tâche est rude pour retrouver un livre en particulier où serait la vérité. D'autant que le danger est permanent et camouflé. Babel est un monde surveillé, dictatorial au possible où la plupart des gens vivent en pleine solitude (Wolf, Blasio, Ambroise).
Ophélie va-t-elle pouvoir s'intégrer incognito sur cette arche et mener à bien ses recherches (contrer Dieu et retrouver Thorn) ? Son pouvoir de liseuse lui sera-t-il profitable ? Trouvera-t-elle des réponses à ses multiples questions, et aux nôtres ?

Ce livre 3 s'achève sur un commencement : le début du livre 4 en préparation, annoncé comme le dernier de la série. Une autre attente mais si c'est pour être à la hauteur de celui-ci j'en redemande !!!

Pouffff ! Ma bulle s'est évaporée dès la dernière page tournée de ce troisième opus. Difficile de revenir à la réalité. Pourtant, il va bien falloir y retourner à mon quotidien.

Après avoir passé quelque temps sur Anima, Ophélie s'en échappe pour aller explorer un monde qu'elle ne connaît pas, Babel. Elle espère retrouver la trace de Thor qui a disparu et dont elle languit. Mais d'abord, il va falloir qu'elle se fonde dans le moule et qu'elle reprenne des « études » afin de devenir « Avant-coureur », seul moyen de rencontrer Sir Henry, enfermé dans le coeur du Mémorial, haut-lieu du savoir. Et c'est là qu'Ophélie a décidé de se rendre. Mais il va lui en falloir du courage avant d'atteindre, ou pas, ce niveau. Les épreuves ne manqueront pas.

La bulle s'est refermée. Il va falloir patienter… Mais, ce n'est pas ce que l'on fait, nous lecteurs, attendre, attendre du rêve ? Alors Madame DABOS, ne nous faites pas trop languir comme cette pauvre Ophélie après Thor. Une chose est sûre vous avez merveilleusement accompli votre rôle de conteuse. Conteuse pour les jeunes de 7 à 77 ans.

« Que l'écharpe soit avec vous tous » ! (Ah oui, je ne vous en avais pas parlé ? C'est le Grisgris d'Ophélie).

Ophélie attend sur Anima. Cela fait deux ans et sept mois qu'elle attend, sans rien faire.
En effet, ce retour à sa petite vie tranquille n'est pas possible car une question la taraude : Où est passé Thorn ?
Quand Archibald débarque avec Renard, Gaëlle et la petite Victoire, elle « s'évade » pour aller sur Babel. Elle en est certaine : c'est là qu'elle retrouvera Thorn.
Loin de la douceur d'Anima, des intrigues du Pôle, l'arche de Babel, consacrée à la connaissance, cosmopolite et orientale pourrait avoir tous les charmes. Or c'est univers est ultra policé, encadré.
Pour pénétrer dans le Mémorial, approcher la vérité, Ophélie devient apprentie avant-coureuse.
De nouveaux fils d'intrigue se nouent autour du fil principal qui suit les aventures d'Ophélie. Toute à ses recherches, elle fait de nouvelles rencontres, lève de nouveaux périls. Archibald, de son côté, cherche un passage vers Arc en terre. Enfin la petite Victoire découvre le monde, ses dangers.
J'ai trouvé ce tome bien lent à s'installer. Il est vrai que ce nouvel univers nécessite d'être posé tranquillement pour que les nouveaux enjeux soient compréhensibles. Il n'en demeure pas moins que j'ai eu le sentiment que certaines des intrigues proposées brouillaient plus les choses qu'elles ne les éclairaient. Intégration dans l'école, les rivalités au sein de celle-ci, les morts suspectes…
A vérifier avec le dernier volume qu'elles étaient vraiment utiles à la résolution des aventures d'Ophélie.

Trois longues années se sont déroulées depuis les événements du tome 2. Ophélie reste plus ou moins enfermée sur son arche, sans nouvelles de Thorn, et étroitement surveillée par les Doyennes. Tout ce qu'elle peut faire est de consulter discrètement les archives à la recherche d'indices. Aussi, quand une opportunité se présente pour se rendre sur l'arche de Babel, vers laquelle pointent toutes ses informations, elle n'hésite pas une seule seconde à s'y rendre, avec pour seule compagnie sa fidèle écharpe.

J'ai globalement apprécié Babel, avec une politesse et un civisme de façade, mais des haines et des discriminations à n'en plus finir en surface. Dirigée par deux Esprits de Famille jumeaux, ce dualisme se ressent dans tous les aspects de la vie quotidienne de ses habitants, répartis en une élite méprisante, descendants directs de Pollux, et le reste de la société, « adoptés » par Hélène, seule Esprit de Famille à être stérile.

Par contre, l'évolution du personnage d'Ophélie m'a assez déçu. On l'avait laissée en pleine ascension, avec une prise de conscience de ses capacités et une indépendance d'esprit qui s'affirmait. La voir passer trois ans, enfermée sur son arche, avec une certaine résignation ne lui ressemble déjà pas beaucoup.

La première partie du livre se passe dans une école, où elle subit vexation sur vexation sans protester outre mesure. Ses plus gros problèmes concernent des vols dans son casier, une mise au ban sociale de la part de ses camarades ou la disparition de son matelas : on semble assez loin des enjeux primordiaux dévoilés dans le tome précédent.

Enfin, si Ophélie s'était toujours distinguée par sa volonté de suivre sa propre voie, elle passe ici son temps à se demander Où est Thorn ? Que fait Thorn ? Qu'en penserait Thorn ? Si seulement Thorn me voyait en cet instant, etc. Un peu fatiguant à la longue, surtout que rien ne vient justifier vraiment cette soudaine dépendance.

Heureusement, ces différents ressentis s'estompent à la fin du livre, et on retrouve une certaine énergie, à nouveau une affirmation dans son caractère et une progression dans l'intrigue principale. Mais ça arrive un peu tard, et même si la description de la société de Babel est passionnante, si de nouveaux personnages attachants font leur apparition, je garde quand même de ce tome une impression de remplissage, des enjeux assez confus à force de se perdre dans des sous-sous-intrigues, et une Ophélie bien plus pâle qu'attendu.

Les aventure d'Ophélie continuent. Ophélie est devenue Eulalie pour les besoins de la cause et cherche Thorn. Comme d'habitude, elle va surtout trouver les ennuis. Il faut dire pour sa défense que les ennuis semblent la poursuivre. Elle se retrouve donc sur l'Arche de Babel et tente d'atteindre un niveau où elle espère avoir des informations pour continuer sa quête.
Je suis décidément fans de cet univers. J'aime les personnages, le style, l'intrigue. C'est une série que je ne peux que conseiller tellement elle est addictive et plaine d'imagination.
Il me reste encore un dernier tome à lire. Je suis contente parce que ce n'est pas encore la fin, mais je suis triste parce qu'il va falloir que je dise au revoir à tout ce petit monde.
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Ce tome 3 se situe deux ans et demi après les événements survenus dans le tome 2. Thorn n'a pas donné signe de vie pendant tout ce temps et Ophélie, lassée d'attendre, compte bien le retrouver. Persuadée que Thorn se trouve sur l'Arche de Babel, Ophélie va endosser le rôle d'Eulalie, partir à sa recherche tout en poursuivant son enquête sur Dieu.

Christelle Dabos explore une nouvelle arche et c'est rafraîchissant ! Ce nouvel univers est très riche, bien developpé et permet au lecteur de s'immerger un peu plus dans ce monde explosé.
Deux ans et demi d'interruption narrative, on permit également à l'autrice de faire grandir son personnage principal. L'adolescente a laissé place à une jeune femme qui va devoir apprendre, à la seule force de sa volonté, à se forger une place dans le monde. Rupture totale avec les deux précédents tomes, plus de chaperon, plus d'amis, Ophélie devra apprendre à se débrouiller seule.
Ce troisième tome est également un cran au-dessus des deux premiers en termes d'écriture, là encore l'autrice progresse et son oeuvre s'en ressent.
On court au quatrième tome !

Lecture en demi-teinte du tome 3 de la Passe-miroir après l'enchantement des tomes 1 et 2. Une citation du magazine Elle, reprise en 4e de couverture « Aujourd'hui, la Passe-miroir est sur la même étagère que Harry Potter » m'a poussée à me demander pourquoi l'un (Harry Potter) m'a tenue en haleine sur sept tomes quand le deuxième (la Passe-miroir) commence à me lasser au tome 3.

Je commencerai avec les personnages principaux : au nombre de trois dans les deux univers : Harry, Ron, Hermione contre Ophélie, Thorn, Archibald. Mon attente dans une saga est de les retrouver en fil conducteur, dans leurs qualités, défauts et interactions. Harry est toujours accompagné de ses deux camarades. Dans le tome 3 de la Passe-miroir, si Ophélie conserve une place centrale, Thorn n'apparaît que sur la deuxième partie, après 300 pages, et Archibald fait une incursion en début et fin de tome.

Je poursuivrai avec les personnages secondaires : ils sont importants dans leur lien aux personnages principaux et pour cette raison, on aime retrouver Hagrid, Albus Dumbledore, Severus Rogue et bien d'autres. Dans la Passe-miroir tome 3, on retrouve très ponctuellement Berenilde, Roseline, Renard, Gaëlle, sans qu'ils soient en contact avec les personnages principaux. Par ailleurs, de nouveaux personnages secondaires sont créés, mais peu développés, comme Elisabeth ou Ambroise.

Ceci m'amène à la chronologie : une saga, par définition, dure dans le temps. Dès lors, j'ai besoin d'une avancée chronologique logique : dans Harry Potter, chaque tome est une année scolaire et on voit les personnages grandir. J'ai été gênée par le fait que la Passe-miroir soit conservatrice de musée et se fiance dans le tome 1, soit conteuse et liseuse pour un esprit de famille dans le tome 2, pour redevenir simple étudiante dans le tome 3.

Enfin, l'intrigue principale doit, à mon sens, aller crescendo : dans Harry Potter, on découvre Voldemort faible, puis il reprend de la puissance pour aller vers des combats capitaux. Dans la Passe-miroir tome 3, on avance peu par rapport au tome 2 dans la compréhension de Dieu et de l'Autre, dont on ne connaît toujours pas l'identité et qui cherche à détruire le monde.

Je lirai le tome 4, car je n'aime pas laisser une série en cours. Cependant, la richesse des décors, de l'univers créé et de l'écriture était une très belle promesse et je risque de finir la saga avec des regrets.

J'ai découvert la Passe-Miroir il y a un an grâce aux conseils avisés de ma chère amie Siabelle. Encore merci à elle.
J'avais lu très rapidement les deux premiers tomes et je dois dire que j'avais beaucoup apprécié ces deux lectures et j'étais tombée sous le charme de cette histoire.
Aussi, quand Siabelle m'a proposé de faire une lecture commune pour le tome trois intitulé La mémoire de Babel, je n'ai pas beaucoup hésité.
J'ai retrouvé avec plaisir tout le petit monde d'Ophelie . Cependant, nous reprenons l'histoire deux années après la fin des évènements du tome deux.
Ophélie se trouve donc depuis deux ans sur Anima et n'a toujours pas de nouvelles de Thorn.
Les circonstances vont l'amener (sous une fausse identité) sur une arche bien particulière : Babel.
Cette arche est complexe, et il faut du temps pour comprendre son fonctionnement qui est certes un peu particulier, il faut le dire…
Une fois de plus, je ne peux que saluer l'imagination et le talent de Christelle Dabos. Elle décrit avec art un nouveau monde dont le fonctionnement et les rapports sociaux des habitants n'ont rien à voir avec ce que l'on a connu précédemment. Certains personnages ont eu toute ma sympathie, comme par exemple la petite Victoire qui est fort attachante.
Mais, oserais-je le dire ? Je me dois d'avouer que je me suis un peu ennuyée pendant cette lecture. Cette fois ci le charme n'a pas agi comme pour les deux tomes précédents. J'ai trouvé l'histoire, et principalement la première partie un peu trop longuette à mon gout. Cela manquait un peu d'action alors que j'avais envie qu'il se passe plus de choses. Les choses s'accélèrent vers la fin (heureusement ) et je reconnais être curieuse de lire le prochain tome qui est en cours d'écriture.
Le fait d'avoir lu ce livre en même temps que Siabelle m'a aussi conforté dans mes ressentis.
Un troisième tome un peu en deçà des deux premiers selon moi

"oh non...je vais devoir attendre le tome 4 maintenant"...ce sont les sentiments qui m'ont traversé en refermant ce troisième tome, dévoré en 2 jours !

Et j'ai vraiment été plongée sur Babel, sa chaleur terrible, le soleil implacable... et oui, parce que j'ai lu au jardin une bonne partie du roman...pensant être à l'ombre...mes coups de soleil vous confirmeront que l'ombre n'était pas si forte que ça...rassurez-vous, je n'ai pas brulé non plus..heureusement...ça m'apprendra à me croire à l'abri des rayons du soleil même à l'ombre.

Bref...Qu'ai-je pensé de ce 3e tome ? Il est à la hauteur des 2 premiers. On est plongé sur une nouvelle arche, on rencontre de nouveaux personnages, on découvre un autre fonctionnement et une bibliothèque...vite, trouvez-moi une rose des vents pour m'y rendre sur le champ !!! Quoi que...je n'ai pas trop envie d'y croiser certains personnages.

Je ne veux pas trop en dire, pour vous réserver la surprise. Je vous avoue qu'en tenant ce 3e tome entre les mains, j'avais une petite appréhension, peur d'être déçue après toute cette attente. Et finalement, pas du tout. On enchaine les chapitres les uns après les autres et la fin arrive bien trop vite, et avec elle la frustration de devoir attendre pour se plonger dans le 4e tome.

Je n'ai plus qu'à tous les relire pour patienter maintenant !