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En juillet 2014, un pétrolier danois sauve quelques 600 personnes d'un rafiot perdu et surchargé dans une Méditerranée tempétueuse. Mais de nombreuses personnes ne survivront pas à ce drame, malheureusement trop courant. Louis-Philippe Dalembert s'empare de ce fait divers pour nous dresser le portrait de trois femmes, d'horizon, de culture et de religion différents mais toutes trois devenues des migrantes malgré elles. Chochana, nigériane et juive, fuit les exactions de Boko Haram, dans une région touchée par une terrible sécheresse depuis plusieurs saisons. L'espoir d'entreprendre des études d'avocates s'éloigne au fur et à mesure des périodes de grandes chaleurs. Accompagnée de son petit frère Ariel, elle devra traverser Sahara et Sahel pour atteindre la Libye et ainsi approcher l'Europe tant espérée. Semhar, érythréenne et chrétienne, fuit une dictature terrible où les jeunes engagés pour le service militaire ne connaissent que leur date d'incorporation. Impossible de savoir lorsqu'ils pourront quitter l'armée et encore moins ce que le tyran et ses sbires ont décidé pour eux. Études et métiers sont déterminés en haut lieu, sans leur demander leur avis. La jeune femme décide de fuir cette prison à ciel ouvert, tout comme une grande part de la jeunesse érythréenne. Elle voyagera notamment dans un camion-citerne dans des conditions dantesques. Quant à Dima, bourgeoise syrienne et musulmane, elle partira avec son mari et leurs deux filles d'un pays en ruine, sous les bombardements d'une guerre sans fin. Grâce à leur argent, cette famille sera quelque peu épargnée en comparaison des deux cas précédents. Car ces trois jeunes femmes vont tout connaître : la violence, le viol, la faim, la soif, le mépris des passeurs, le froid et la chaleur extrêmes, la séparation d'avec les proches, la peur et la mort de leurs compagnons de misère. Rien ne leur sera épargné. Par ce roman, Louis-Philippe Dalembert met un visage sur ce que l'on appelle communément des migrants, avec empathie et générosité. Une façon de rappeler que ces migrants sont avant tout des êtres humains, chacun ayant pour bagage une histoire, une souffrance, un espoir, chacun étant unique et méritant une attention unique. Pour cela il leur offre son style magnifique, déjà remarqué dans ses précédents romans, et notamment Avant que les ombres s'effacent, pour faire entendre leur voix. Magnifique et indispensable.
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le roman commence sur un chalutier en partance pour l'Europe avec à son bord plus de 700 migrants venus de tous pays qui rêvent d'une vie meilleure.
Nous suivons le parcours de Chochana quittant le Nigéria, Semhar fuyant l'Erythrée et Dima abandonnant la Syrie avec son mari et ses deux filles.
L'auteur, à travers le récit de vie de ses trois femmes très différentes, nous interroge sur le sort des migrants. En effet quitter son pays est toujours une nécessité, voir pour certains une urgence absolue, et, entre le moment où la décision de partir est prise et l'arrivée sur le bateau, ces hommes et femmes vivent le pire. Exploités, martyrisés par les passeurs, leur première destination est la Libye d'où part la majorité des bateaux. Avant de pouvoir partir, les candidats à la liberté sont retenus, parfois longtemps dans des cachettes dirigés par des libyens qui les exploitent, les réduisent en esclavage, les tortures. Les trois héroïnes n'ont pas la même religion ni la même origine sociale mais elle ont en commun une volonté farouche d'arriver à leur but, pour cela elles ont fait tous les sacrifices et ont supportés tous les supplices. A travers ces dernières, l'auteur écrit un plaidoyer pour la tolérance et nous invite à réfléchir sur l'accueil de ces migrants.
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Pays en guerre. Pays aux régimes totalitaires. Pays où la femme n'est rien. Traverser la Méditerranée est l'ultime espoir des clandestins. Maltraitance, exactions, racisme des Arabes envers les Africains, meurtres…
Le destin de trois femmes d'exception que ces circonstances tragiques vont faire se rencontrer.
Sortiront-elles vivantes du naufrage ?
(roman inspiré d'un fait réel, survenu durant l'été 2014)
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En 2014, après avoir embarqué sur un chalutier au large de la côte libyenne, trois femmes vont connaître, avec des centaines de passagers, une traversée périlleuse de la Méditerranée. Une histoire inspirée de la tragédie d'un bateau sauvé par le pétrolier danois Torm Lotte cette année là.

Dima la syrienne a fui avec sa famille Alep et ses bombardements, puis Damas, et son voyage ne s'effectue pas tout à fait dans les mêmes conditions que celui de Chochana, nigériane issue d'une communauté juive Ibo, et Semhar, chrétienne orthodoxe érythréenne, toutes deux en fond de cale. Et auparavant Chochana, quittant son village à cause d'une sécheresse persistante, et Semhar, fuyant un service militaire à durée illimitée, ont dû se plier comme les autres au bon vouloir de passeurs avides et violents.

Le roman démarre par l'embarquement, et, par des retours en arrière, raconte l'histoire de chacune de ces femmes. Bien écrit, bien découpé, vivant, clair, un poil pédagogique avec ces trois cas distincts, ces trois religions, qui parfois se rejoignent dans les textes, les chants ou les prières, mais pas trop démonstratif et larmoyant. Sur l'écriture, un langage un peu familier s'insinue sans crier gare (pourquoi piges au lieu de ans, par exemple) et Dima mère louve, une fois suffisait. Mais je chipote. Après lecture, on a compris, si ce n'est déjà fait, que derrière chaque migrant anonyme il y a une histoire et des souffrances.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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« Mur Méditerranée », Louis-Philippe Dalembert (Sabine Wespieser, 330p)
Un roman ? Peut-être plus ou autre chose que ça, entre fiction et documentaire. L'auteur s'appuie sur une véritable enquête de terrain très fouillée, rigoureuse, pour nous faire toucher du doigt l'innommable du sort des migrants et de leur famille dans la quête d'un havre pour survivre. Pour cela il s'appuie sur une histoire absolument vraie, celle du naufrage il y a quelques années en pleine Méditerranée d'un bateau cercueil-poubelle, dont les survivants seront secourus par un navire italien. Pour passer du documentaire terrible au roman hallucinant, l'auteur a « simplement » mis des visages, des histoires individuelles sur trois personnages de ce drame, trois femmes. D'une manière peut-être un peu artificielle (mais ce n'est en rien gênant), il les a choisies de conditions sociales, de religions, de nationalités, de couleurs de peau différentes. Elles ont comme seul tort de fuir, avec ou pour leurs familles respectives, la faim, la guerre, la mort ou l'humiliation, le racisme…LP Dalembert suit tour à tour chacune d'entre elles, son histoire propre, les raisons qui les ont poussées à tenter le voyage de l'horreur qui pour certaines va durer des années. Alors ce ne sont plus des images caviardées ou floutées ni des chiffres abstraits de journal TV de 20h balancés entre deux résultats de foot, ce sont des visages, des émotions, des histoires intimes qu'on partage. La faim, la crasse, les viols, les proches qui meurent sous les coups ou qui disparaissent, rien ne leur sera épargné de la part de leurs passeurs-bourreaux avant l'étape très provisoirement salvatrice sur l'ile de Lampedusa. Rien ne sera épargné non plus au lecteur, sans exhibitionnisme, sans larmoiement de circonstance, ce qui est tout à l'honneur de l'auteur, et c'est bien pour cela qu'il faut lire ce livre. L'écriture n'a d'ailleurs pas besoin d'originalité littéraire pour nous faire sentir toute la dureté de ce mur infranchissable de la Méditerranée. Et fort heureusement, l'auteur ne se contente pas de dénoncer les passeurs esclavagistes ou tortionnaires, il n'oublie pas de pointer l'ignoble hypocrisie des puissances occidentales, en particulier de l'Etat français qui se gargarise de discours pseudo-humanistes pour mieux camoufler sa complicité en actes avec les bourreaux. Et l'on se souvient de la judiciarisation des gestes d'humanité avec les migrants, la chasse à la solidarité humaine de la justice française (cf Cédric Herrou dans la vallée de la Roya et d'autres dans le Pas-de-Calais ou ailleurs), au mépris de toute humanité.
Je me moque de savoir si ce livre figurera au panthéon de la littérature ou pas, c'est « juste » un vrai livre très important, à lire et faire lire.
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Chochana est nigériane et a quitté son pays pour des raisons économiques et climatiques. Après avoir traversé le Sahara, elle échoue dans un centre de détention libyen où elle croise Semhar, une Érythréenne chrétienne d'une vingtaine d'années, qui a fui le service national imposé à la jeunesse de son pays. Enfin, Dima est une musulmane aisée qui est partie de Syrie avec son mari et leurs deux filles. Les trois femmes montent dans le même bateau, qui doit les emmener en Europe.
Louis-Philippe Dalembert s'est inspiré du drame qui a endeuillé la Méditerranée le 18 juillet 2014 : un chalutier, pris dans une tempête, a été secouru au large de Lampedusa mais près de deux cents passagers, sur sept cents, ont péri en mer. Les descriptions de la vie à l'intérieur du bateau, entre la chaleur, l'asphyxie et la peur, sont très intenses, et parfois difficiles à lire. Mais l'auteur parvient, avec pudeur et beaucoup de retenue, à la manière des migrants qu'il a rencontrés à Lampedusa, à proposer un ouvrage d'une grande humanité. Il dresse le portrait de femmes courageuses et refuse de les enfermer dans une identité de « migrantes », car être migrantes n'aura été qu'un moment de leur vie.
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Chochana, nigériane, Semhar, érythréenne et Dima, syrienne nous racontent à travers ce roman leur périple pour gagner l'Europe. Chacune d'entre elle vivra un parcours difficile pour arriver en Libye où elles embarqueront avec quelques 700 autres personnes en direction de Lampedusa en Italie.

Ce roman très fort nous explique que ces personnes, candidates à l'immigration, fuient leur terre natale où elles sont en danger avec l'espoir d'une vie meilleure. Mais pour y parvenir, elles devront avoir recours à des passeurs qui vont exploiter cette détresse. Passeurs qui n'auront pas d'humanité et qui se serviront de leur position de force pour abuser des candidats (financièrement, sexuellement) n'hésitant pas à tuer en cas de désaccord et ce avec l'accord implicite des autorités qui ferment les yeux.

Ce roman montre aussi la difficulté que rencontrent les pays où se déversent des flots de migrants, la Grèce puis l'Italie où l'on constate la montée des organisations nationalistes et extrémistes avec la bénédiction des pays européens qui contrairement aux discours tenus ne font rien pour changer la situation sauf à trouver des solutions pour empêcher à tout prix cette arrivée de migrants en envisageant la construction d'un mur en Méditerranée.

J'ai beaucoup aimé ce roman, tout d'abord pour l'écrivain que j'ai découvert avec "avant que les ombres s'effacent" mais aussi pour le sujet abordé. L'auteur, malgré le parcours des ces trois femmes où elles vont rencontrer le racisme, la violence, le machisme, explique clairement et simplement la situation de ces migrants et démontre que l'Europe a perdu quelque peu son humanité.

Je conseille fortement la lecture de ce livre.
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LOUIS PHILIPE DALEMBERT – MUR MEDITERANNEE – EDITIONS SABINE WESPIESER –AOUT 2019 -
AUTEUR
Louis Philippe Dalembert est né en 1962 à Pointe-à- Pitre en Haïti. Il écrit en Français et en Créole. Il a d'abord été journaliste puis Il a écrit des récits, des nouvelles, des documentaires, des essais, de la poésie et des romans. Il a reçu des nombreux prix dont le prix de la langue française (dont les membres sont de l'Académie française, de l'Académie Goncourt et d'autres écrivains) pour Mur Méditerranée son neuvième Roman présenté ici. C'est un roman de fiction qui se base sur des faits réels. La traversée des migrants entre la Libye et Lampedusa. le roman est tragique. Il alterne la traversée et la présentation de trois passagères et les raisons qui les ont amenées à entreprendre ce voyage.
RESUME
Chochana, de confession juive, Semhar, chrétienne orthodoxe et enfin Dima, musulmane ont quitté leur pays. Elles sont Nigériane, Erythréenne, Syrienne. L'une a connu la disette, l'autre le poids de la dictature et la dernière une guerre internationale. Elles ont décidé de tout quitter pour un avenir meilleur. Pour elles et parfois pour leur famille. Nous découvrons au fil des pages du récit que la traversée sur un chalutier n'est pas forcément le pire car les passeurs sont intéressés par l'argent et abusent de leur pouvoir. Ils humilient, soumettent, abusent avant l'embarquement puis pendant la traversée de ces migrants qui aspirent à la liberté et à la paix.
CRITIQUE
Le roman est construit en plusieurs parties alternant le présent et le passé des protagonistes. On apprend pourquoi ces femmes ont décidé de partir. Des personnages secondaires interviennent et donnent vie aux trois femmes. Cela crée de l'empathie et permet de comprendre leur détermination à tout quitter. C'est le point de vue de chacune quand il s'agit de présenter les personnages avant le départ, puis lors de la traversée les voix des trois femmes se mêlent et le récit devient chorale. le roman décrit bien la peur éprouvée et la dégradation imposée aux migrants par les passeurs. On est face vraiment à un « mur » qui n'est pas qu'un mur d'eau.
Le style est fluide et les mots simples mais précis et vrais. Ce qui crée un réel intérêt. La volonté de présenter le quotidien avant le départ permet de se mettre à la place des protagonistes et de comprendre leur décision. L'auteur fait de ce livre un roman engagé mais en ramenant la dimension internationale à l'individu, il donne une vision différente et intéressante.
AVIS
On pourrait se dire que c'est un Xsieme roman sur le sujet et pourtant ce n'est pas le cas.
Se mettre à la place des héroïnes crée l'empathie. Les professionnels doivent faire l'effort de vendre ce roman. Il est facile à lire et le côté actualité ne ressort pas en premier lieu, c'est l'histoire de ces femmes qui est la trame principale. J'ai aimé ce roman qui m'a fait découvrir la réalité de ces migrants et ce qu'ils vivent au quotidien chez eux. J'ai été gêné parfois par les jugements sur les actions internationales mais ce côté dérangeant permet de prendre conscience de la réalité et donne un autre regard. Ce roman est pour ceux qui s'intéressent à l'actualité mais pas « que » car il n'est pas écrit de façon didactique. Il y a une vraie histoire et les personnages secondaires apportent beaucoup. Je pense notamment à Lady Rachel.
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Chochana est une juive nigériane qui fuit une terre qui ne peut plus la nourrir car une terrible sécheresse sévit depuis de longues années dans son pays. Elle est partie pour l'Europe dans l'espoir d'un avenir meilleur avec son jeune frère et trois amis de sa communauté. Dotée d'une forte personnalité, elle est la cheffe de ce petit groupe. Enfermée dans un entrepôt avec des centaines d'autres candidats au départ, elle va subir la cruauté des passeurs et vivre l'enfer dans ce centre de rétention durant de longs mois. Elle va se lier d'amitié avec Semhar, une jeune érythréenne contrainte de quitter une dictature militaire qui ne lui offrait aucun avenir. Semhar la Teigne et Chochana la cheffe étaient faites pour se rencontrer.

Le 16 juillet 2014 après de longs mois d'attente et de maltraitance Chochana et Semhar sont autorisées à embarquer sur un chalutier bondé à craquer. En fonction du prix payé pour leur traversée 750 personnes, hommes, femmes et enfants, sont réparties entre la cale et le pont. le chalutier part en direction de l'île de Lampedusa, la porte d'entrée de l'Europe quand on vient d'Afrique. Entassés tel du bétail, Semhar et Chochana font partie des "calais", les passagers confinés dans la cale. Sur le pont se trouve Dima qui a fui la guerre en Syrie avec son mari et leurs deux filles. Dima fait partie de la bourgeoisie syrienne d'Alep. La cale pour les noirs et le pont pour les arabes...

C'est le destin de ces trois femmes, Chochana, Semhar et Dima, que l'auteur nous raconte. Leur histoire personnelle, leur parcours semés d'embûches à la merci des passeurs jusqu'à leur embarquement sur ce chalutier et leur traversée de la méditerranée vers Lampédusa.

Louis-Philippe Dalembert a réussi à traiter ce sujet très grave avec beaucoup d'humanité et de sobriété, le récit est très réaliste sans jamais tomber dans la complaisance ou le voyeurisme. L'auteur traduit parfaitement l'atmosphère sur ce bateau, les bruits, les odeurs, le confinement dans la cale dans l'obscurité la plus totale et dans une chaleur étouffante, la peur, les cris lorsque la mer se déchaîne, les tentatives de mutinerie, la tension entre les passagers confinés dans la cale tels des esclaves et ceux qui sont sur le pont, les inévitables échauffourées. Il met en scène trois femmes de milieux opposés et de religion différente, une chrétienne, une musulmane et une juive qui trouvent toutes réconfort dans leur foi. Quelque soit leur religion, malgré tout ce qui les sépare, elles sont dans le même bateau au sens propre et au sens figuré au milieu de centaines de désespérés provenant de nombreux pays, des passagers aux langues multiples. Un radeau de la Méduse regroupant des migrants qui veulent croire en un avenir possible de l'autre côté de la Méditerranée, qui se retrouvent à la merci des passeurs, soumis au racisme et au mépris de classe qui sévissent parmi les passagers.
Seuls les noms des personnages principaux sont donnés, ce qui allège le texte, on ne se perd pas avec une multitude de noms difficiles à retenir. C'est un récit très fluide que l'auteur a eu la judicieuse idée de parsemer d'expressions de Chochana, femme forte au franc parler et au langage parfois très fleuri, il parvient ainsi à introduire un zeste d'humour dans cette histoire très sombre.
L'auteur nous offre un récit d'une extrême pudeur, j'ai trouvé admirable qu'il évoque les viols que subissent les femmes par cette simple phrase "son humanité et sa féminité étaient bafouées nuit et jour", nul besoin d'en dire plus pour comprendre l'enfer qu'elles vivent. Un roman nécessaire sur la plus grande catastrophe humanitaire du début du 21ème siècle. Un sujet magnifiquement traité. Notons que l'auteur a passé un mois à Lampedusa pour préparer ce texte.

Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Une lecture choc, que ce magnifique récit, qui rend leur dignité à ceux - et, ici, celles - qui bravent tous les dangers pour tenter de rejoindre l'Europe. Trois femmes - Dima, la syrienne, Semhar, l'érythréenne, et Chochana, nigériane - trois parcours croisés, épiques et terrifiants, émouvants et admirables.
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