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3,9

sur 2151 notes
Les Furtifs #alaindamasio, un livre-monde. le livre de notre monde dystopique où nous sommes la nature qui se défend.
Une fois le récit terminé, les Furtifs continuent à muter et à vibrer autour de nous. Une quête vers l'inconnu du vivant et la magie du savoir collectif au profit d'une société plus sensible et plus égalitaire. le roman révolutionnaire de la bio-culture (#donnaharaway) !
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#lesfurtifs #dystopie #glyphe #frisson #discuter #faireterre #bioculture #tishka #lorca #sahar #lavolte #marseille
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un ouvrage qui m'a plus que déçu, ne connaissant pas encore Damasio autrement que par sa réputation je m'y suis lancé plein d'espoir, songeant découvrir une nouvelle référence dans mon parcours de lecteur passionné. Que nenni!
Je me suis tellement ennuyé que j'ai abandonné cette lecture interminable - et ça ne m'arrive presque jamais. Que de dialogues interminables, souvent insipides ou de démonstrations langagières clinquantes. ça brille, ça roule des mécaniques avec les mots, mais quant au fond c'est assez plat. Il ne se passe pas grand chose, le début est d'une longueur désespérante avec une séance de capture de furtif qui aurait pu être mise en valeur en 10 fois moins de pages. Quant à la fin, je ne saurai jamais, mais ça me laisse assez indifférent.
Il ne me reste qu'une interrogation : Damasio vaut-il vraiment sa réputation? Il a ses fans, ce qui ne lasse pas de m'étonner, mais j'ai la vague impression d'une vaste supercherie.
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Difficile de comprendre les critiques élogieuses sinon par le prisme de l'aura de Damasio, acquise au fil d'ouvrages remarquables (comme la Zone du Dehors naturellement).
Mais là je dois dire que mon admiration est tombée. J'avais déjà eu quelques doute avec la Horde, mais là je reste perplexe tant il m'a été difficile de lire ou plutôt de tout lire. Des passages de dialogues ou de monologues indigestes - trop de mots! - une histoire qui s'étire sur 600 pages alors qu'avec une telle intrigue 200 à 300 auraient largement suffit. Il ne se passe strictement rien pendant les 50 premières pages sinon l'apprentissage de la capture d'un furtif. Et puis on comprend que Damasio a dû devenir papa ou un truc du genre, qu'il a voulu pondre le roman de la maturité.
Il en ressort un monde sans grande imagination, un univers plat, une ambiance de ZAD, un vague parfum de rébellion mais sans le souffle épique. Et une histoire longue, mais longue!
Damasio, reviens!
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L'auteur nous tient en haleine dans cette poursuite effrénée de ces êtres si proches ni lointains que sont les furtifs. Des poursuites dignes des « meilleurs » films d'action, la dénonciation systématique des pouvoirs économiques et politiques, et un argument philosophique et humanitaire qui à mes yeux, mériterait d'être diffusé largement en vue de soutenir et développer un monde enfin respectueux de tous.
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J'ai eu bien du mal à aller jusqu'au bout ; j'ai sauté pas mal de pages de descriptions de combats, survolé monologues et des états d'âme dont je ne savais pas d'où ils venaient tellement j'étais perdue dans les styles différents.
Et pourtant l'idée de départ m'avait tentée : dans un monde entièrement contrôlé par le capitalisme libéral, que peuvent apporter des furtifs ? Je me le demande encore.
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Que sont les furtifs ? Qui sont-ils ? Légende ou réalité ? Quels mystères cachent-ils ? Pourquoi meurent-ils dès qu'ils sont vu par l'oeil humain ?

Les furtifs, les recherchent et la compréhension de ce qu'ils sont, sont au centre de cette histoire.

Je dis centre car l'auteur nous balade tout le long du roman autour de ce sujet, à travers l'enquête pour retrouver la petite de Lorca et Sahar ; à travers la découverte, la description et l'horreur de ce futur hyper-contrôlé, hyper-liberticide, qui pourtant n'est pas si éloigné du nôtre ; à travers ce groupe de chasseurs de furtifs, composé de personnage tout aussi crédible, intéressant et originaux les uns que les autres... Mais toujours, en toile de fond et en même temps au première loge, les furtifs qui sont là, à la fois invisibles et si présents, à la fois si proche et si lointain. Ils sont là, pour l'intrigue, pour l'histoire, pour la magie qu'ils apportent dans ce monde si froid et calculateur... Damasio a planté ces furtifs dans son histoire pour nous faire passer, à travers ce qu'ils sont, des réflexions sur le vivant, sur l'amour, sur la liberté, sur la force de vivre, sur l'envie de se battre pour nous, pour eux, pour la vie, sur ce qu'est être parents ou enfants, sur l'art et la création...

Ah je n'ai pas parlé de l'intrigue principale ? Normal, je ne veut pas vous dévoiler tout ça, car la recherche de la petite disparue est passionnante et amène des passages pleins d'émotions...

L'écriture quant à elle est juste "Wahou !!!" ; Damasio innove toujours plus, jouant avec les sons, les mots... Apportant son lot de néologismes qui résonne, se servant de la ponctuation pour rendre encore plus vivant cette écriture déjà si vibrante.

Seul bémol pour moi : Certaines longueurs dont on ce serait bien passé, même si en sois, ça ne gâche pas le plaisir, je me dit qu'une centaine de pages en moins n'aurait rien enlevé à cette petite merveille mais l'aurait rendu plus léger.

Alors, que sont les furtifs ? Je vous invite à le découvrir par vous-même, à faire connaissance avec eux et, qui sait, à ressortir de ce livre avec un frisson qui vous changera de l'intérieur...
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Les Furtifs nous racontent l'histoire d'une dystopie où des créatures, les Furtifs, se cachent dans les recoins de notre monde. L'histoire s'attache notamment à un couple Lorca et Sahar qui cherchent leur fille disparue dans un monde dystopique où les lobbies ont pris le contrôle des villes.

La trame principale est envoutante et on pourrait se satisfaire de cette quête si ce n'est pour l'écriture de Damasio qui finit par se perdre dans ses jeux personnels et ses propres a priori. On se retrouve donc avec une dystopie binaire (le bien vs le mal, la nature vs la technologie), sans une réflexion plus poussée qui aurait mérité d'être creusée.
Les jeux de mots et digressions sont de plus en plus présent au fur et à mesure de la lecture, si bien que ça finit par être imbuvable.
Pourtant l'idée était là, et le style littéraire à un sens dans l'histoire. Mais l'auteur a choisi de s'amuser avec plutôt que de le rendre lisible et agréable, cassant par la même occasion le lyrisme même des furtifs et donc de son histoire. En conséquence, il ne faut donc pas hésiter à sauter des passages car l'histoire de base est là, celle des Furtifs ainsi que la quête de ces deux parents à la recherche de leur fille Tishka.

L'histoire s'attache aussi aux thèmes des ZAC et des nouveaux modes de penser qui plaisent si bien à l'auteur, mais semblent ici forcés et ont du mal à se trouver une place. Tout comme cette dystopie ambiante qui au final n'est là qu'en trame de fond et tellement rejetée par l'auteur, qu'on n'y rentre vraiment jamais. Il aurait été plus malin de réutiliser et transformer la technologie pour la merger avec la nature et ainsi faire écho aux furtifs, mais malheureusement l'histoire se brise sur le mur de pensée de son auteur, qui n'arrive pas à s'effacer tout au long de la lecture.

Malgré ces points négatifs, un charme assez intéressant ressort de ces personnages auxquels on finit par s'attacher et qu'on a plaisir à retrouver tout au long de l'histoire.

Avec 200 pages de moins, et des coupes dans le style littéraire survitaminé, on aurait pu éviter l'overdose et avoir à faire à un vrai chef d'oeuvre qui serait resté graver longtemps dans la littérature française et peut-être mondiale. Dommage que l'auteur ait fini par desservir son oeuvre avec cette tentative ô combien culotée, mais qui finit par tomber à l'eau.
Peut être qu'il aurait mieux fallu doser la recette, ou faire deux recettes différentes, une avec l'histoire des Furtifs et une autre mieux adaptée aux exercices de style... On salue toutefois cette tentative, mais on ne peut s'empêcher d'être déçu car il y avait là une histoire à fort potentiel.


A lire en conséquence de cause au moins une fois pour ceux qui serait intéressés par ces petites créatures qu'on dénomme Furtifs, qui au delà de la trame parentale, ont le mérite de naître d'une idée si créative et bien décrite qu'on finit par y croire.

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bon livre, mais l'écriture de Damasio est souvent déroutante, il s'est inventé un style qui n'est pas très agréable, surtout avec ses caractères typographiques saugrenus pour déterminer le personnage qui raconte. Il eût été pourtant facile de donner simplement les noms des personnages. C'était déjà le cas avec la horde de contrevent. Quant à la zone du dehors : bien, mais beaucoup trop d'idéologie politique... Dommage ! je ne lirai plus Damasio, juste à cause du style.
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A lire absolument ! de la science-fiction qui fait frissonner de plaisir, de peur, de joie, de tristesse, d'espoir.. Il est question d'amour inconditionnel pour ses enfants, de parents prêts à tout pour retrouver leur fille ! Une prouesse artistique, à la fois manifeste politique, oeuvre oulipienne, histoire d'amour/d'amitié/d'humanité, dystopie et cri d'espoir. Ça questionne sur notre ouverture d'esprit, notre capacité à nous réinventer et à sortir des réseaux qui nous renferment, nous isolent... à devenir furtif ?
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J'abandonne page 291 (sur 929 !)
La dernière phrase de la quatrième de couverture me laissait pourtant augurer un régal de lecture: "Les Furtifs nous plonge dans un futur proche où le libéralisme et la technologie n'ont jamais aussi bien maximisé nos servitudes volontaires - sous couvent de libération !" En plus, ma Doudoue me l'avait chaleureusement recommandé et elle s'y connaît en SF. Et bien non, vraiment, ça ne passe pas et, contrairement à beaucoup de lecteurs, ce n'est pas la forme qui me gave c'est le fond. Déjà, ce n'est pas crédible: Damasio dépeint une société ultralibérale où chaque atome est aspiré dans la Machine-aux-profits-immediats. Qui peut croire, dès lors, qu'un budget soit accordé à un commando militaire pour apprendre à entendre et à comprendre des furtifs pour les apprivoiser pour, plus tard (dans 10 ans ?), s'en servir comme arme d'espionnage ? C'est grotesque et ça part très mal. Ensuite, Alain Damasio est un gauchiste. Bon, c'est son droit. Mais c'est aussi le mien de ne pas m'extasier devant les cérémonies mystiques balinaises, de ne pas applaudir aux actions violentes des zadistes ni de ne trouver aucun charme à la perspective d'une vie en communauté. Les C'est dommage car il y avait de bonnes idées et une écriture intéressante mais je n'ai pas le courage (ni l'âge) d'avaler des pelletées de niaiseries de lycéenne en rêvant au Grand soir. Je bosse demain.
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