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3,9

sur 2127 notes
Déstabilisant, rapide. se poser et à lire dans un endroit tranquille
Je ne connaissais pas l'auteur mais au final j'ai aime,il faut s'accrocher au style
Écouter bookmakers les écrivains au travail 1/3 et vous comprendrez mieux le style des furtifs
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De prime abord, ce qui m'a attiré vers ce livre, c'est son auteur. N'étant pas, à priori et jusqu'à présent, un lecteur assidu de science fiction, loin s'en faut, je ne connaissais de Damasio que certaines entrevues qu'il avait pu donner à droite et à gauche. Surtout à gauche, je dois le reconnaître, sinon comment aurais-je eu la possibilité de les lire..?
Toujours est-il que le bonhomme de par ses prises de position, ses idées, son imaginaire, ses points de vue sur notre société, ne m'a point laissé indifférent. Bien au contraire, sa manière de voir a trouvé un très large écho favorable à mes zoreilles orphelines.
Et donc, par le biais avisé d'un collègue de travail, merci encore mon cher Yannick, qui m'a conseillé la lecture de ce livre, je me suis retrouvé avec "Les furtifs" entre les mains...
Et j'ai a-do-ré ce bouquin !
L'histoire, l'intrigue, la prose, la poésie de ce livre sont une vraie petite merveille !
La narration, hormis quelques facilités, est parfaite. La psychologie de chaque personnage de ce roman choral est très justement abordée. Les dialogues, souvent teintés d'humour ou d'une émotion réelle, sont d'une magnifique pertinence. L'inventivité prosodique de Damasio est absolument remarquable, par moment, ses mots sont d'une absolue poésie.
Et ce qu'il nous raconte est finalement d'un incroyable optimisme.
De par ses mots, de par cette histoire, avec l'aide ou non des "furtifs", Damasio tisse un très grand et beau roman.
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Ce livre est une ode au vivant et à la nature. Il est rempli d'espoir et d'émotions. Les valeurs libertaires et révolutionnaires présentées sont belles et inspirantes.

Certes, il y a quelques longueurs.
Certes, retranscrire une parole orale à l'écrit n'est pas vraiment pertinent.
Certes, le visuel de l'écriture manque un peu de subtilité.

Mais j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, à découvrir l'univers qui nous est présenté, à suivre et à croire aux personnages dans leur quête d'une humanité dépassée.
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Je maudissais l'idée d'abandonner un livre quand j'étais petite, et j'ai tout fait pour ne pas lâcher Les Furtifs, mais je me faisais plus de mal qu'autre chose. Je déteste donner des critiques si mauvaises, mais c'est la première fois que j'ai abandonné un livre, et je me devais de l'écrire.

Ce livre m'avait été conseillé par ma professeur de français, qui connaît bien mes goûts en matière de lecture, et comme mon père m'avait déjà conseillé La Zone du Dehors et La Horde du Contrevent, je me suis lancée dans cette lecture avec beaucoup d'attentes.

Je me suis tout de suite attachée au personnage de Lorca, accrochant tout de suite à la thématique des Furtifs, voulant absolument en savoir plus sur eux.

Ensuite, alors que ma curiosité m'emportait, je me suis retrouvée enlisée dans tout ce vocabulaire extravagant, ces caractères, que je trouvais ingénieux, mais qui ont fini par envahir toutes les phrases, et je me retrouvais donc là, peinant à avancer, sautant des paragraphes remplis de mots inutiles, inventés et trop lourds à porter.

L'histoire a commencé à devenir très très longue et plate vers 250-300 pages, et je pense que j'ai abandonné vers la 360e page, après quelques faux espoirs que l'intrigue reprenne et que l'on replonge dans l'action, mais non.

Voilà, c'était pour vous dire que j'ai été très déçue de ce livre après les louanges qu'on m'en avait fait, et que je le déconseille pour les personnes débutantes (ce que je trouve un peu logique pour un roman de Damasio) mais aussi pour toutes les personnes qui détestent être plongées dans un roman aussi long que la préhistoire peut l'être...

Trop de pages inutiles, désolée.
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J'aurais tant aimé en faire une critique positive… Mais face à cette lecture si pénible et cette écriture si prétentieuse beaucoup de déception et de colère.
J'attendais avec impatience cette publication, mais Les furtifs ont été une épreuve à terminer. Les premières pages sont inspirantes et l'idée des furtifs intéressante, mais pour le reste juste un ramassis de clichés, de simplifications enrobées d'une écriture narcissique. Damasio est uh bon communicant qui renifle le temps avec talent et j'espère qu'il retrouvera simplicité et humilité dans son écriture.
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Une ode à la vie, à la poésie. On joue avec les mots, lettres et polices de caractère. Ça inclue le verlan et le style « creff les keufs!». Pas évident pour les québécois-es mais on s'en sort, à force d'écouter des films avec ce langage particulier.
On reconnaît l'auteur dans ce roman de SF et il a réussi à innover, c'est tout de même une sauce différente que « La horde du contrevent », précédente oeuvre.

Alors, Nous sommes dans un univers où la police est privée, l'éducation nationale aussi. Les « profs » de coeurs qui souhaitent enseigner gratis, sont pourchassés et illégaux (car concurrence « déloyale »). D'autre part, l'humanité est en train de découvrir une nouvelle espèce qui vit parmi eux depuis toujours. Mais qui dit nouveau, inconnu, dit menace selon les « gouvernances » en place… S.O.S fantôme?

Un livre de 930 pages, attachez votre tuque!
Un roman criant d'actualité. À lire à tête reposée.
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Il est des rendez-vous qui ne se passe pas du tout comme prévu et dont on sort abasourdi et un peu amer. Ma première rencontre avec la plume d'Alain Damasio, qu'on m'a pourtant souvent vantée, me laisse perplexe et je ferme Les Furtifs avec le souffle court. J'ai l'impression d'être passé à côté et de n'avoir pas su entrer dans cet univers si particulier.

L'histoire est dense. Peut-être trop. A trop vouloir vitupérer contre ce monde et ses travers, on risque de perdre le lecteur. D'autant que l'effort d'écriture, pour surprenant qu'il soit et bien qu'il serve le propos, complique la lecture. L'oeil accroche, le cerveau turbine et cela accentue l'impression d'essorage et de fatigue qui minent le plaisir de lecture.

Sur le fond, Damasio a choisi son camp. L'anarchie communautariste se pare de toutes les vertus face au méchant capitalisme père de tous les maux de l'humanité désenchantée. Je grossis le trait mais à peine et cela est plutôt dommage. Alors bien sûr, l'auteur est toujours l'otage de ses personnages mais avec un poil plus de nuance, je pense que la critique passerait mieux.

En un mot, je ne suis pas sûr que ce livre fasse vraiment réfléchir sur les dérives systémiques de nos sociétés. Au contraire, son côté caricatural est sans doute trop clivant pour susciter le débat. Pourtant, c'était une occasion en or d'où ma frustration car il faut le reconnaître, Damasio a une sacrée imagination… C'est pourquoi je reviendrai vers cet auteur pour mieux découvrir tout son talent.
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Dans un monde imaginaire, pas si loin du nôtre puisque l'auteur se projette dans la France de 2040, les villes ont été vendues par l'état au plus offrant, c'est-à-dire des multinationales capables de prendre à leur charge logement, commerce et surtout police car il s'agit comme il se doit d'un monde très "polissé". Parmi elles, le groupe Orange (oui, le célèbre spécialiste des télécommunications) a fait main basse sur la ville du même nom dont il a fait sa vitrine. Les citoyens se répartissent en trois groupes, "standard", "premium" et "excellence" avec des accès limités ou illimités à des niveaux de réalité "augmentée" voire "ultime", selon leur revenu, grâce aux piercings, boucles d'oreilles, lentilles de contact et autres gadgets connectés permettant un contrôle total de la population. Un futur proche à faire frémir, ou jouir, c'est selon. Fort heureusement, la résistance s'organise et la récente découverte d'êtres étranges, habitant notre monde à notre insu depuis des millions d'années mais ayant échappé jusque-là à toute investigation grâce à leur exceptionnelle faculté de se cacher, va changer la donne. Sur cette trame dystopique digne de George Orwell, Aldous Huxley, René Barjavel et quelques d'autres moins célèbres, se greffe l'histoire touchante de Lorca et Sahar Varèse, un couple désuni ne parvenant pas à faire le deuil de leur fille Tishka, mystérieusement disparue à l'âge de trois ans alors qu'elle dormait tranquillement dans sa chambre. le roman est envoûtant, attachant par sa tonalité politique exaltant la révolte, finalement victorieuse, contre l'utilisation des progrès technologiques aux fins d'asservir l'humanité, et le parcours de quelques personnages solaires, Lorca, Sahar et leurs amis. Il s'agit aussi d'un très beau travail sur le langage, avec de superbes envolées poétiques sur le mode du rap et du slam, mais la référence constante aux concepts de la sémiotique et de la linguistique comparée rend la lecture souvent chaotique, au détriment du message politique et l'attachement du lecteur aux personnages et à leur destin contrarié. Dommage…
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Avec les furtifs, Alain Damasio nous entraîne dans une France futuriste où le contrôle à prix le pas sur la liberté et où la technologie ne sert plus qu'à asservir et isoler son utilisateur. Un monde presque sans liberté sauf pour une espèce, les furtifs, vivants dans les zones non contrôlées par l'Homme et se nourrissant intellectuellement des sons émis par l'Homme. Mais toute liberté à un risque, et, pour les furtifs, il s'agit du RECIF qui forme ses chasseurs à éradiquer la menace furtive. Lorca, un de ces chasseurs est bien décidé à les comprendre et à retrouver sa fille disparue et emportée par un mystérieux furtif...

Après la lecture incroyable de la horde du contrevent, j'ai décidé d'enchaîner avec ce livre écrit bien plus tardivement par Damasio. Et je dois dire que l'engouement n'a pas été le même. Il s'agit quasiment de deux histoires qui ont parfois du mal à fusionner : d'un côté la description lente et précise de cette France futuriste assez réaliste et terriblement angoissante et de l'autre la quête désespérée de Lorca. le lien entre les deux : ces zones, ces ZAD, où l'Homme résiste au contrôle toujours grandissant des grands groupes qui dominent les villes et l'Etat. C'est parfois assez poussif, parfois bien arrangeant et au final un peu dommage. J'aurais aimé moins de descriptions de cette dystopie parfois redondantes mais également des sentiments des personnages qui sont répétés de nombreuses fois. Au final cela contribue à rendre le livre beaucoup trop long : plus de 900 pages et un manque de rythme par moments voir de mise bout à bout d'évènements sur la fin.
Gros point positif, Damasio nous montre à nouveau qu'il maitrise parfaitement la langue française et ses jeux de mots, ses déformations, ses imbrications de lettres sont un régal intellectuel !

Une lecture intéressante, qui porte à réflexion, bien écrite mais trop longue à mon goût.
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Première découverte de Damasio. Dystopie? Science fiction? Finalement, est ce qu'on est réellement si loin de l'univers que nous décrit Damasio?

Les villes sont privatisées et divisées en secteurs, accessibles ou non selon le "forfait citoyen" auquel vous avez les moyens de souscrire. Un quotidien hyperconnecté, complètement pollué par les publicités ultra personnalisées, parce que le produit: c'est vous!

Et c'est dans cet univers où l'espace privé n'existe plus, que se cachent les furtifs, présence animale? humaine? végétale? qui vit dans nos angles morts.
Une branche de l'armée tente de les étudier. La dessus, sans vraiment croire à leur existence, le gouvernement est hautement intéressé par le matériel technologique de pointe développé par l'armée dans la chasse aux furtifs.

Toute l'histoire s'articule autours d'un couple magnifique, d'une quarantaine d'année dont la fille de 4 ans a disparue. Déchirés depuis le deuil, ils vont se jeter à corps perdus dans cette quête dès les premières lueurs d'un nouvel espoir. Leur histoire est absolument bouleversante, chaque berceuse, chaque dialogue entre eux est une poésie en soi.

L'écriture et les néologismes de l'auteur passent crème! Il faut s'y plonger sans craint et se laisse emporter dans cet univers linguistique fascinant qui évolue au fil de la lecture et au fil des personnages!

Une bouffée d'oxygène et d'espoir, pour privilégier le lien humain. Déconnectez-vous! Lisez! Vivez!
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