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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et voici mon sixième San Antonio lu. Dans cet exemplaire on voit apparaître un certain Berrurier pour la première fois. Il me semble que c'est un Personnage (je mets une majuscule volontairement) récurrent, du moins par ce que j'en ai entendu parler.

Je me suis mis aux San Antonio tout récemment et je les lis dans l'ordre. Pendant longtemps je m'y refusais car ces romans on les trouvait généralement dans les vide-greniers, souvent vieux, sales et tout jaunis ! Et puis pour ne pas mourir idiot je me suis décidé un jour à en lire un exemplaire. le ton m'a plu très rapidement, dynamique, l'argot, l'humour…

Pour ce 6ème numéro, San Antonio voit sa dernière heure venue plusieurs fois mais il s'en sort in extremis. Il y rencontre (encore !) de belles jeunes femmes mais n'en conquiert qu'une seule cette fois !

Il ne s'agit pas d'une enquête officielle, du moins au début, mais juste d'une curiosité qui fait que San Antonio décide de suivre une femme… enfin, un homme. Ça tourne vinaigre et le supérieur de SA décide que cela mérite une enquête approfondie.

Un SA pas vraiment différent des 5 premiers mais qui plait toujours autant…
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Pour l'anecdote, c'est dans ce roman qu'apparaît pour la première fois l'inspecteur Bérurier - il n'y tient alors pas un rôle très consistant. Il faut dire qu'en 1953, date de publication du septième épisode de la série, le commissaire est encore assez seul à la distribution, à laquelle ne figurent pour l'instant que "Le Vieux" et Félicie. On voit bien que l'auteur se cherche encore un peu. Toutefois, au fil des romans, il met en place les éléments qui seront sa marque de fabrique et, en attendant d'affiner sa personnalité, de constituer son casting et de se distinguer par sa maîtrise de l'argot, il écrit des romans noirs somme toute classiques, efficaces et bien ficelés mais encore assez conventionnels.

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Le 7ème San-A, paru en 1953, avec une première et brève apparition de l'illustre Bérurier. C'est une histoire d'espionnage, assez bien ficelée par le père Dard, avec du style, de l'action, du danger pour le commissaire, un très bon numéro de la série.
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Si j'avais apprécié "Des dragées sans baptême", cette aventure de San Antonio ne m'avait pas spécialement emporté avec elle. Avec "Des clientes pour la morgue", septième enquête policière de San Antonio, je suis reparti du bon pied.

Dès le début, je me suis laissé happé par la filature de notre célèbre commissaire. Il y a toujours des facilités dans la construction de l'histoire mais c'est aussi un peu ce que je recherche dans ma lecture. Plus c'est gros et plus ça passe et cette histoire est vraiment bien passé.

Dans ce récit, j'ai retrouvé aussi de nombreux passages qui m'ont beaucoup fait rire, des extraits que je m'amusais même à relire plusieurs fois tant ils étaient efficace sur moi (ce qui ne fut pas le cas pour l'aventure précédente). Au delà de l'intrigue légère dont l'auteur assume le fait de s'amuser avec elle et les codes du genre, c'est surtout une nouvelle fois la façon qu'à Frédéric Dard de jouer avec la langue française qui me plait.
Son vocabulaire ne cesse de s'enrichir, on a le droit à des punchlines à chaque pages et égoïstement, je jalouse même notre cher San Antonio d'avoir ce langage fleuri naturel que j'aimerais avoir. L'ensemble est en tout cas fluide et se lit avec une facilité déconcertante. On a beau être dans des situations qui peuvent faire sourire dans notre époque actuelle, ça sonne si naturel que je me laisse prendre au jeu.

Comme toujours avec San Antonio, il faut rentrer dans cet univers. Si l'on accroche pas, il n'y a rien de nouveau dans "Des clientes pour la morgue". En revanche, pour les amateurs qui se font un plaisir de découvrir ses aventures, c'est du pur plaisir. le cahier des charges est respecté, on trouve tous les ingrédients de la recette et plus je lis San Antonio, plus je comprends les fans qui prennent du plaisir à relire ses aventures tout en me disant que de mon côté, j'ai de la chance d'être encore au stade de la découverte.
Lien : https://lebazardevladdy.blog..
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Après avoir lu la première aventure de San-Antonio (Réglez lui son compte), celle annoncée par beaucoup comme la plus drôle (Salut mon Pope !), je me suis intéressé à la première aventure dans laquelle le personnage de Bérurier apparaît, "Des clientes pour la morgue".

Autant vous prévenir, si vous êtes un inconditionnel de Bérurier, ne lisez pas ce roman juste pour lui, le personnage est à peine évoqué dans la deuxième page puis oublié totalement. Mais, d'un point de vu "archéologique", cette particularité n'en est pas moins intéressante.
"Des clientes pour la morgue" est le 7ème opus de la saga "San Antonio" et date de 1954. Il est important de le noter car, à cette heure, ou en cette année, les aventures de San-Antonio sont encore en pleine construction et Frédéric Dard n'a pas encore fait évoluer son personnage vers ce qui a fait son succès.

Ici, l'humour est bien moindre que dans les opus plus récents. L'argot est également bien moins présent et la langue de Dard demeure encore timorée. Les personnages secondaires ne sont pas encore bien définis. le Commissaire conserve encore de la distance envers son supérieur et les subalternes sont à peine esquissés et cantonnés à des tâches ingrates à peine évoquées.

Seule Félicie, la mère de San-Antonio, tire son épingle du jeu en participant activement à deux scènes et en subissant les affres des ennemis de son fils.
Pour le reste, San-Antonio est toujours plus proche de l'agent international que du flic avec cette histoire d'objet convoité par divers gouvernements. Il a encore l'envergure d'un espion sans peur et sans reproche qui oeuvre seul face à tout le monde. Cela ne l'empêche pas de perdre parfois la face, de frôler la mort, mais il se relève toujours car San-Antonio est indestructible.

Pas énormément d'humour dans ce 7ème opus, ni d'argot, donc, et c'est par le scénario plutôt rythmé et par la verve naturel de l'auteur que le lecteur est accroché. Car, s'il n'y a pas autant de jeux de mots et de digressions Dardiennes dans "Des clientes pour la morgue", il n'en demeure pas moins que la lecture se fait dans le sourire et que le style est très plaisant. Comme quoi, même au "naturel", Dard pouvait être un bon écrivain.

Alors que San-Antonio est dans un restaurant avec des collègues de travail pour fêter la médaille de "cet enflure de Bérurier", dixit l'auteur, honoré pour avoir pris une balle en service, le commissaire repère un homme entrant dans les toilettes. En ressort une vieille dame, ce qui met la puce à l'oreille de San-Antonio qui décide de suivre le travesti. Cette filature va le conduire jusqu'en Suisse où il loue la chambre d'hôtel voisine de celle de sa proie. Après avoir creusé un trou dans le mur mitoyen, il observe le travesti qui, après avoir reçu un coup de téléphone, cache un objet en haut de l'armoire et se tire une balle dans la tête.

San-Antonio pénètre dans la chambre et récupère l'objet, un disque anodin mais qui semble avoir grande valeur, d'après le travesti.

Mais, comme le disque est convoité par beaucoup de monde, San-Antonio va avoir fort à faire et va frôler la mort plusieurs fois durant cette aventure.

Au final, "Des clientes pour la morgue" est une très bon opus de San-Antonio dans lequel on devine la progression de la plume de l'auteur et où l'on voit apparaître pour la première fois Bérurier.

Une lecture très plaisante à ne surtout pas bouder.
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Ce septième San Antonio commence par ce que l'on pourrait appeler dans le jargon judiciaire "une initiative". Notre cher commissaire participe à un pot dans un café parisien lorsqu'il remarque un homme qui ressort des toilettes grimé en femme. Intrigué il décide de le suivre et je ne pense pas qu'il s'attend à ce qui va suivre. Ce tome est important car il nous présente brièvement le futur équipier de San Antonio, en l'occurrence "Bérurier".
Excepté une escapade en Suisse, la majorité de l'action se déroule à Paris et ses environs.
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