AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,6

sur 74 notes
5
1 avis
4
6 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Au restaurant avec un dénommé Bérurier, dont c'est la première apparition, après une esquisse, le trafiquant de revue porno dans « Des dragées sans baptème », San Antonio, découvre, aux toilettes un étrange client qui entre en homme et ressort en femme .
Il n'en faut pas plus à notre commissaire pour se glisser sur les traces de cécoince. Une virée qui le transportera en Suisse…

On est vraiment au début de la série, et les ingrédients de la recette ne sont pas encore en place. Certes, il y a bien Béru qui apparaît au début, et à la fin, mais, rien à voir avec l'Alexandre Benoit des années 60/70…
Pas de Boss, pas de mission officielle, juste le pif de notre commissaire préféré.
Quasiment pas de digressions, d'énumérations baroques, peu de jeux de mots d'argot et de calembours… Frédéric Dard se cherche ; il finira par se trouver et nous trouver…

Mais laissons le temps au temps : le meilleur finira bien par arriver.

Commenter  J’apprécie          340
Alors qu'il est au restaurant avec Bérurier (que l'on rencontre donc pour le première fois et très rapidement) pour un repas bien arrosé, San-Antonio se rend aux toilettes où son éternelle curiosité l'amène à réaliser que l'homme qui vient de s'enfermer dans une cabine en ressort grimé en femme... Ni une ni deux, et voilà que notre commissaire se lance dans le sillage du travesti qui l'emmène en Suisse, où d'étranges appels téléphoniques et un suicide achèveront de le convaincre qu'il a bel et bien flairé quelque chose de sérieux. Un objet minuscule mais attisant manifestement toutes les convoitises se retrouve bientôt en sa possession, et s'il a déjà eu maille à partir avec pas mal de vilains redoutables, ce Muller est à coup sûr un des plus dangereux...
Un nouvel épisode dans la parfaite lignée des précédents, sans tomber dans le déjà-vu ni susciter aucun sentiment de lassitude pour moi. Toujours le même style accrocheur, les mêmes propos acérés, bref, du grand, du bon, du vrai San-Antonio!
Commenter  J’apprécie          290
Et voici mon sixième San Antonio lu. Dans cet exemplaire on voit apparaître un certain Berrurier pour la première fois. Il me semble que c'est un Personnage (je mets une majuscule volontairement) récurrent, du moins par ce que j'en ai entendu parler.

Je me suis mis aux San Antonio tout récemment et je les lis dans l'ordre. Pendant longtemps je m'y refusais car ces romans on les trouvait généralement dans les vide-greniers, souvent vieux, sales et tout jaunis ! Et puis pour ne pas mourir idiot je me suis décidé un jour à en lire un exemplaire. le ton m'a plu très rapidement, dynamique, l'argot, l'humour…

Pour ce 6ème numéro, San Antonio voit sa dernière heure venue plusieurs fois mais il s'en sort in extremis. Il y rencontre (encore !) de belles jeunes femmes mais n'en conquiert qu'une seule cette fois !

Il ne s'agit pas d'une enquête officielle, du moins au début, mais juste d'une curiosité qui fait que San Antonio décide de suivre une femme… enfin, un homme. Ça tourne vinaigre et le supérieur de SA décide que cela mérite une enquête approfondie.

Un SA pas vraiment différent des 5 premiers mais qui plait toujours autant…
Commenter  J’apprécie          117
Pour l'anecdote, c'est dans ce roman qu'apparaît pour la première fois l'inspecteur Bérurier - il n'y tient alors pas un rôle très consistant. Il faut dire qu'en 1953, date de publication du septième épisode de la série, le commissaire est encore assez seul à la distribution, à laquelle ne figurent pour l'instant que "Le Vieux" et Félicie. On voit bien que l'auteur se cherche encore un peu. Toutefois, au fil des romans, il met en place les éléments qui seront sa marque de fabrique et, en attendant d'affiner sa personnalité, de constituer son casting et de se distinguer par sa maîtrise de l'argot, il écrit des romans noirs somme toute classiques, efficaces et bien ficelés mais encore assez conventionnels.

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
Commenter  J’apprécie          50
Paraitrait qu'il s'agit du 7 ° San Antonio...
Personnellement, j'en ai lu et relu; là, j'ai repris pour me laver l'esprit. J'avoue avoir été un peu déçu. Quel manque de psychologie ! La pauvre Félicie, qui est agressée, on ne sait ce qu'elle ressent !
L'important bien sûr est l'action
Les comparaisons sont bien trouvées : "Silencieux comme la conscience d'un marchand de voitures d'occasion..."
Commenter  J’apprécie          40
Est-ce systématique? Une nouvelle fois, San-Antonio se lance dans une nouvelle enquête, plutôt une histoire, sur le coup d'une intuition. Des clientes pour la morgue entraine le lecteur, dès le début, sans temps mort, sans respiration. Les codes de l'époque prévalent. 200 pages, pas plus. Presque pas le temps de planter le décors.

Frédéric Dard ne s'embarrasse de rien avec son personnage qui ose tout. du coup, c'est débridé. Comme je lis les San-Antonio entre 2 lectures, pour laisser reposer le cerveau et le moins que je puisse dire, c'est que ça fonctionne. Pour l'instant, je n'ai pas remarquer de schéma répétitif sinon la mise en branle de l'enquête et l'attitude de San-Antonio vis à vis des femmes, amies ou ennemies. Un faux airs de James Bond avec accent.

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/des-cli..
Commenter  J’apprécie          40
Le 7ème San-A, paru en 1953, avec une première et brève apparition de l'illustre Bérurier. C'est une histoire d'espionnage, assez bien ficelée par le père Dard, avec du style, de l'action, du danger pour le commissaire, un très bon numéro de la série.
Commenter  J’apprécie          40
Si j'avais apprécié "Des dragées sans baptême", cette aventure de San Antonio ne m'avait pas spécialement emporté avec elle. Avec "Des clientes pour la morgue", septième enquête policière de San Antonio, je suis reparti du bon pied.

Dès le début, je me suis laissé happé par la filature de notre célèbre commissaire. Il y a toujours des facilités dans la construction de l'histoire mais c'est aussi un peu ce que je recherche dans ma lecture. Plus c'est gros et plus ça passe et cette histoire est vraiment bien passé.

Dans ce récit, j'ai retrouvé aussi de nombreux passages qui m'ont beaucoup fait rire, des extraits que je m'amusais même à relire plusieurs fois tant ils étaient efficace sur moi (ce qui ne fut pas le cas pour l'aventure précédente). Au delà de l'intrigue légère dont l'auteur assume le fait de s'amuser avec elle et les codes du genre, c'est surtout une nouvelle fois la façon qu'à Frédéric Dard de jouer avec la langue française qui me plait.
Son vocabulaire ne cesse de s'enrichir, on a le droit à des punchlines à chaque pages et égoïstement, je jalouse même notre cher San Antonio d'avoir ce langage fleuri naturel que j'aimerais avoir. L'ensemble est en tout cas fluide et se lit avec une facilité déconcertante. On a beau être dans des situations qui peuvent faire sourire dans notre époque actuelle, ça sonne si naturel que je me laisse prendre au jeu.

Comme toujours avec San Antonio, il faut rentrer dans cet univers. Si l'on accroche pas, il n'y a rien de nouveau dans "Des clientes pour la morgue". En revanche, pour les amateurs qui se font un plaisir de découvrir ses aventures, c'est du pur plaisir. le cahier des charges est respecté, on trouve tous les ingrédients de la recette et plus je lis San Antonio, plus je comprends les fans qui prennent du plaisir à relire ses aventures tout en me disant que de mon côté, j'ai de la chance d'être encore au stade de la découverte.
Lien : https://lebazardevladdy.blog..
Commenter  J’apprécie          30
"Là, pas de doute, je me suis laissé fabriquer comme le premier peigne-cul venu..."

On a tous le droit d'être en petite forme, même le Tombeur de Saint-Cloud ! Dans cet épisode en mode mineur, Dard nous a tricoté une histoire péniblement emberlificotée et des rebondissements qui ont dépassé la date de péremption. Pas mal de cruautés gratuites et de dialogues parasites dans cette chasse à l'objet mystérieux mais d'humour que nenni ou si peu. On en retiendra donc la première apparition (furtive) de Bérurier et quelques échappées en roue libre d'un commissaire pas vraiment raffiné, par exemple le pelotage en règle de la femme choucarde d'un malfrat qu'il vient d'abattre...

Négligeable.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
Commenter  J’apprécie          30
Après avoir lu la première aventure de San-Antonio (Réglez lui son compte), celle annoncée par beaucoup comme la plus drôle (Salut mon Pope !), je me suis intéressé à la première aventure dans laquelle le personnage de Bérurier apparaît, "Des clientes pour la morgue".

Autant vous prévenir, si vous êtes un inconditionnel de Bérurier, ne lisez pas ce roman juste pour lui, le personnage est à peine évoqué dans la deuxième page puis oublié totalement. Mais, d'un point de vu "archéologique", cette particularité n'en est pas moins intéressante.
"Des clientes pour la morgue" est le 7ème opus de la saga "San Antonio" et date de 1954. Il est important de le noter car, à cette heure, ou en cette année, les aventures de San-Antonio sont encore en pleine construction et Frédéric Dard n'a pas encore fait évoluer son personnage vers ce qui a fait son succès.

Ici, l'humour est bien moindre que dans les opus plus récents. L'argot est également bien moins présent et la langue de Dard demeure encore timorée. Les personnages secondaires ne sont pas encore bien définis. le Commissaire conserve encore de la distance envers son supérieur et les subalternes sont à peine esquissés et cantonnés à des tâches ingrates à peine évoquées.

Seule Félicie, la mère de San-Antonio, tire son épingle du jeu en participant activement à deux scènes et en subissant les affres des ennemis de son fils.
Pour le reste, San-Antonio est toujours plus proche de l'agent international que du flic avec cette histoire d'objet convoité par divers gouvernements. Il a encore l'envergure d'un espion sans peur et sans reproche qui oeuvre seul face à tout le monde. Cela ne l'empêche pas de perdre parfois la face, de frôler la mort, mais il se relève toujours car San-Antonio est indestructible.

Pas énormément d'humour dans ce 7ème opus, ni d'argot, donc, et c'est par le scénario plutôt rythmé et par la verve naturel de l'auteur que le lecteur est accroché. Car, s'il n'y a pas autant de jeux de mots et de digressions Dardiennes dans "Des clientes pour la morgue", il n'en demeure pas moins que la lecture se fait dans le sourire et que le style est très plaisant. Comme quoi, même au "naturel", Dard pouvait être un bon écrivain.

Alors que San-Antonio est dans un restaurant avec des collègues de travail pour fêter la médaille de "cet enflure de Bérurier", dixit l'auteur, honoré pour avoir pris une balle en service, le commissaire repère un homme entrant dans les toilettes. En ressort une vieille dame, ce qui met la puce à l'oreille de San-Antonio qui décide de suivre le travesti. Cette filature va le conduire jusqu'en Suisse où il loue la chambre d'hôtel voisine de celle de sa proie. Après avoir creusé un trou dans le mur mitoyen, il observe le travesti qui, après avoir reçu un coup de téléphone, cache un objet en haut de l'armoire et se tire une balle dans la tête.

San-Antonio pénètre dans la chambre et récupère l'objet, un disque anodin mais qui semble avoir grande valeur, d'après le travesti.

Mais, comme le disque est convoité par beaucoup de monde, San-Antonio va avoir fort à faire et va frôler la mort plusieurs fois durant cette aventure.

Au final, "Des clientes pour la morgue" est une très bon opus de San-Antonio dans lequel on devine la progression de la plume de l'auteur et où l'on voit apparaître pour la première fois Bérurier.

Une lecture très plaisante à ne surtout pas bouder.
Commenter  J’apprécie          32




Lecteurs (196) Voir plus



Quiz Voir plus

Frédéric Dard

Où Frédéric Dard est-il né?

Vire (Calvados)
Moulins (Allier)
Jallieu (Isère)
Beauvais (Oise)

10 questions
87 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric DardCréer un quiz sur ce livre

{* *}