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35ème San Antonio, dans l'ordre de parution. Année 1959.

Devinez ?

Pinaud gagne un concours. Si, si ! Il n'en revient pas lui même ! Il fallait trouver un slogan pour une marque de pâtes et c'est lui qui a gagné !! Qui l'eût cru ?! (Et là, normalement, vous me répondez « Lustucru » ce qui est fort à propos, si vous n'êtes pas trop mal embouchés).

Bon, vous ne me répondez rien (et ça ne m'étonne pas de vous vu votre Q.I. d'huitre). Voilà, comme ça je suis bien dans le ton de l'auteur ! ;o)

Comme Pinaud a gagné, il reçoit un lot. Un gros lot. Une maison de campagne ! Rien que ça.
Du coup, la mère Pinaud organise une pendaison de crémaillère. Y sont invités San A et sa môman, les Béru (le gros et sa baleine).

On n'arrive pas les mains vides quand c'est comme ça, alors Béru offre aux Pinaud un grand sapin. Après la bectance, nos joyeux drilles décident de creuser le jardin pour l'y planter mais ils tombent « sur un os » : un cadavre (mort) y est découvert. Pas grave, ils creusent un peu plus loin. Mais un deuxième corps aussi raide que le premier est mis au jour.

Et donc c'est parti pour une enquête et une nouvelle aventure !



=====

Sympa, sans beaucoup plus… « Y'en a eu des meilleurs » !…
Ça fait quand même le troisième en suivant que je ne trouve pas extraordinaire mais j'ai, malgré tout, envie de continuer.

Le prochain sera meilleur (si si….). :o)
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Ce polar a été lu et est chroniqué dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève ici.

Pinuche a le malheur collé aux basques. Un bel euphémisme puisqu'au grand étonnement de San-Antonio, il vient annoncer au commissaire qu'il est l'heureux gagnant d'un concours et qu'il a gagné un pavillon en banlieue. Pour fêter la crémaillère, le commissaire, Félicie, et le couple Bérurier sont invités à venir pendre la crémaillère chez les nouveaux propriétaires.

Une fois la troupe sur place, berurier ayant offert un énorme sapin à Pinuche, décide d'aller planter l'arbre dans le petit jardin. mais alors qu'il creuse, voilà qu'il déterre un cadavre, le crane d'une femme enfouie sous une épaisse couche de chaux. Ni une ni deux, après concertation avec le petit groupe d'hommes, ils enterrent les restes et retournent à l'intérieur manger la blanquette comme si de rien n'était sans en parler à leur dames.

Une fois le repas englouti et le vin éclusé, les trois gars veulent replanter l'arbre de l'autre côté du jardinet mais là, encore une fois, un autre corps est retrouvé. San-Antonio décide d'enquêter en catimini sur cette histoire afin de découvrir qui sont ces cadavres et qui les a enterrés ici.

Une histoire rocambolesque que j'ai bien aimée suivre. le livre se lit bien, c'est rapide, ce n'est pas tarabusqué comme enquête. le commissaire suit son instinct, le mène là où les indices le dirigent. Rien de très extravagant en somme. Tout y est gentillet, même ses frasques coïtales ne seront pas mises en avant dans cet opus. Pour une fois...

J'ai été ravie de voir que des personnages qui sont toujours dans l'ombre apparaissent au grand jour, comme Mathias, Lavoine ou encore Rigolier. Avec leur mise en avant, ils donnent l'impression de s'afficher en lieu et place de béru et de Pinuche qui eux, font pale figure dans le récit.

Une aventure tranquille, sans excès, qui n'aurait pas existé si Bérurier n'avait pas eu l'idée d'offrir un sapin à Pinuche. Comme quoi, sans les facéties de son acolyte préféré, les histoires du commissaire ne tiennent qu'à peu de choses finalement.

Bonne lecture amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Gagner le gros lot n'est pas toujours de tout repos et Pinaud lorsqu'il aménage dans la crèche de ses rêves gagnée à un concours s'en aperçoit illico quand le sous -sol de son jardin se met à ressembler à celui de Verdun ,il regorge de macchabs (bon j'exagère mais deux ce n'est pas si mal) ! du coup San-A s'embarque dans une enquête assez tordue (malgré une fièvre de cheval) . A remarquer la structure très réaliste de la susdite enquête ,on se croirait dans un vrai polar…Par contre la résolution laisse à désirer à mon goût .
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L'inspecteur principal Pinaud, dit Pinuche gagne une maison dans un concours -il a trouvé un slogan pour une marque de nouilles-.

Si c'est pas du bol ça !

Ou pas, car quand Béru, le jour de la pendaison de crémaillère veut planter un sapin dans le jardin de ladite maison, on déterre un squelette...

Début d'une enquête, assez classique et cohérente, ce qui est loin d'être toujours le cas dans cette série.
C'est bien un peu le problème de cet opus, trop pépère, on croirait lire un Maigret sans la profondeur psychologique des personnages...

Ce n'est pas vraiment ce qu'on attend d'un San-Antonio, mais avec ce roman Dard affine la mise en place de ses personnages, Mathias le laborantin par exemple a un rôle un peu plus important, il deviendra un protagoniste vedette dans certains épisodes...

Donc, un roman un peu faiblard mais qui annonce la bonne période de la série...

PS : Ce livre est dédié par Frédéric Dard à Jean Redon, l'auteur des "Les yeux sans visages", qui est bien un "vrai auteur" et pas un pseudonyme de Dard comme on l'a souvent dit.
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Je poursuis ma lecture de l'oeuvre Sanantonienne de Frédéric Dard que j'ai entamée dans l'ordre, depuis le tout premier, pour arriver, après un très long temps d'abstinence à ce 35e épisode : « San-Antonio met le paquet », initialement paru en 1959.

Je ne vous ferai pas l'injure de vous présenter San-Antonio, et encore moins son auteur, Frédéric Dard, alors, passons directement à la critique.
Pinaud, le subalterne et ami du commissaire San-Antonio, a gagné une maison suite à un concours passé dans un journal.

À la pendaison de crémaillère, où sont invités Béru, sa femme, San-Antonio et sa Félicie de mère, Bérurier a la drôle d'idée d'apporter, comme cadeau, un immense sapin.

Alors que le trio (Béru, Pinaud, San-Antonio) s'éreinte à creuser un trou dans le jardin pour planter le sapin, ils tombent sur un os, ou, plutôt, les os d'un cadavre féminin enterré dans de la chaux.

Désireux de planter l'arbre dans un autre coin, après avoir rebouché le premier trou, afin de ne pas effrayer ces dames, les trois amis découvrent un autre cadavre…

Quand on chronique un titre de la série des San-Antonio, on a tendance, naturellement, à vouloir se lancer dans une prose argotique à base de jeux de mots et autres joyeusetés du genre…

Mais, tenter de se confronter à l'excellence de la plume gouailleuse de Frédéric Dard, pour parler de Frédéric Dard, ce serait comme vouloir commenter une course d'Usain Bolt en piquant un sprint ou la performance de Rocco Siffredi en… vous voyez ce que je veux dire.

Aussi vais-je me contenter d'écrire simplement et, surtout, de ne pas mettre le paquet pour évoquer ce que je pense d'un roman qui ne laissera pas grandes traces dans ma mémoire malgré toute l'affection que j'ai pour la plume de Dard.

Je n'évoquerai pas l'intrigue qui ne vole pas bien haut et qui tient sur des hasards, car, après tout, on ne lit pas un San-Antonio pour son intrigue.

Mais la plume de Frédéric Dard me semble, ici, à l'image de son héros (San-Antonio a une fièvre de cheval et est malade à crever), un peu fatiguée. Pas de cette fatigue qui vous plonge lentement vers la fin, mais ce genre de fatigue passagère (comme lorsque l'on est malade) qui ne vous empêche pas forcément d'oeuvrer, mais qui ne vous permet pas d'exceller.

On retiendra quelques tournures de phrases savoureuses (c'est du Frédéric Dard, quand même) et, malheureusement, quelques jeux de mots sur les noms (je n'aime pas trop ça, je trouve que c'est trop facile pour un talent comme Dard) du genre Serge Acquoix ou Simon Persavéça…

Mais pas grand-chose de plus même si cela suffit tout de même à maintenir l'intérêt du lecteur jusqu'au bout d'autant plus que, comme tous les San-Antonio, cet épisode est court…

Au final, pas le meilleur ni le plus inspiré de ces 35 premiers épisodes de la saga Sanantonienne.
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Fâcheux concours... de circonstances.

Grâce à Lutèce-Midi, "le quotidien du Français au-dessous de la moyenne", Pinuche gagne un pavillon en banlieue (ô Joie !) avec en prime deux beaux macchabs (ô Désespoir !). Hélas, c'est là qu'est l'os !

Notre As des As, thermomètre en bouche biscotte une angine, se tresse les poils des bras dans une aventure d'une raplaplaplitude derrickienne... Ni troussage, ni bourre-pif : que du remplissage !

Dans cette aventure merdatoire, Frédéric Dard flageole de la membrane et semble s'ennuyer autant que nous. En nous refilant des vannes éculées, il fournit un turbin de pisse-copie (citant à quatre reprise Brigitte Bardot (!), taillant un misérable costard à une gougnotte et expédiant malproprement son enquête).

Une écrivaillerie plus qu'oubliable.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Une histoire un peu abracadabrante mais qui nous rappelle l'époque des concours dans les journaux et les revues. L'aspect amusant de cet épisode tient dans le fait que San Antonio tient une angine carabinée et il décrit sa fièvre pendant l'enquête. On y voit apparaitre de nouveaux inspecteurs tel que Rigolier.
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Qui sont les cadavres ? Comment sont-ils arrivés là ? L'intrigue policière peut se mettre en place. Mais certainement pas le ventre vide. Après tout, nos héros sont venus pour se remplir la panse. le déjeuner, retranscrit tel un évènement sportif, vaut à lui seul la lecture de ce roman. Les Gravos qui se disputent la blanquette à la manière d'un ballon ovale n'est que la première des images ubuesques qui parsèment ce roman...
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Mon premier San Antonio, une découverte tardive et un plaisir de lecture nouveau. Depuis, et après lecture d'une quarantaine d'autres San Antonio, j'apprécie d'autant plus celui-ci par son ambiance très polar des années 30.
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1959, numéro 35 de la série, bon petit policier avec les complices devenus habituels, deux cadavres découverts dans un jardin, nouvelle propriété de Pinaud, donc un bon moment de délire avec un mini-suspens, un bon cru pour les fans du célèbre commissaire et de ses acolytes.
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