Gio

Un super polar avec tous les codes comme il se doit. Je remercie les éditions Inceptio pour cette lecture noire. J'avais lu "Le voleur d'âmes" de cet auteur en décembre 2021 qui tire plus sur le thriller policier. Avec "GIO" nous sommes dans le macabre pour les scènes mais le texte reste bien dans le style polar des années 60/70 ce que j'ai beaucoup apprécié. Ce titre fait partie des enquêtes du commissaire Dell'Orso.

Paris, le 36… Les filles de la nuit ont peur, le "Chirurgien" a semé des cadavres de plusieurs d'entre elles et les soupçons se tournent vers le commissaire lui-même, et pour cause! Cela ne l'empêche pas de se fondre dans ce monde à fond pour démêler cet enquête. Son équipe le soutient. L'humour noir est au rendez-vous et sera la touche plaisante dans cette lecture.

"Il remonta le col de son cuir et se rencogna dans son siège. Seuls ses yeux dépassaient au-dessus du volant. Histoire de tuer le temps, il vérifia machinalement la présence des six balles dans le barillet de son Smith et Wesson 44 spécial Magnum au canon de 4 pouces, un truc qui pouvait vous sauver la vie…"

Un roman noir qui se lit vite, où tout s'enchaîne et s'imbrique parfaitement. Une lecture assez addictive avec des rebondissements inattendus et une fin géniale! Je recommande bien sûr cet auteur à tout amateurs de polar.

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Un grand merci aux Editions Inception pour l'envoi en service presse numérique, du dernier roman,, de Jean Dardi. Pour les amateurs de sensations fortes, sans fioritures du brut de brut, ce livre est fait pour vous, âmes sensibles s'abstenir, certaines scènes m'ont mise mal à l'aise. Nous sommes dans du grand Jean Dardi, nous retrouvons son univers de violence, de noirceur, terrifiant, glaciale, un monde tout à fait glauque.
Au début j'y suis à allée à reculons, n'osant pas ouvrir le livre, mon côté diablotin m'a dit fonce et me voila transporter dans cette histoire.
C'est le premier roman d'une longue série , chaque roman peut se lire indépendamment. Une histoire addictive, hors norme, des personnages hauts en couleur.
Le roman nous emmène dans le milieu des strip-teaseuses. La psychose commence à s'installer, plusieurs crimes plus abominables les uns des autres, entre tortures et viols rien n'est laissé au hasard., sévicent du coté de Pigalle.
Un tueur en série circule , un vrai psychopathe. cette affaire est confié à Dell'Orso, qui dégage une vraie empathie, cette enquête lui est confiée, il est dans son domaine, une affaire qui s'avère compliquée à résoudre, il n'est pas au bout de ses peines, surtout quand il devient le suspect numéro un, comment a t-il pu en arriver là.
Un homme au caractère fort, qui va tout faire pour prouver son innocence ., rien ne pourra l'arrêter.
Il part à a traque du "Chirurgien", nom donné à ce malade.
L'histoire est pleine de rebondissements , aucun temps mort, un rythme intense, une intrigue terrifiante, un suspens effroyable, nous avançons en apnée, juste le temps de prendre une bouffée d'air.
L'auteur tient ses lecteurs en haleine jusqu'au dénouement final, qui je pense laisse une porte ouverte pour de nouvelles aventures.
Tout est excellent dans ce roman. Nos neurones sont mises à rude épreuve, une trame maitrisée à merveille, la psychologie travaillée en profondeur, pimentant le déroulement de l'enquête.
la plume de l'auteur est vulgaire, percutante, visuelle.
La lecture est déstabilisante, démoniaque .
L'auteur nous entraine dans les méandres de la folie humaine, pour certains , c'est un point de non retour Il n'y a plus rien d'humain, ce sont des machines à tuer, des psychopathes agissant sans états d'âme, sans aucun remord. Une histoire qui donne des frissons, qui fait froid dans le dos.
Emotions fortes et nuits blanches assurées.

Paris - La ville lumière vit des heures sombres. En effet, des travailleuses du sexe qu'elles soient strip-teaseuses, prostituées ou autres sont violées et éventrées par un serial killer surnommé "Le chirurgien".
Les choses se compliquent encore quand Dell'Orso, chargé de l'enquête avec son équipe, voit toutes les preuves converger vers lui.

C'est toujours un plaisir de retrouver Dell'Orso et ses enquêteurs dont le fameux Maurice aux expressions imaginatives.
Jean DARDI nous entraîne dans les nuits glauques de la capitale et installe une atmosphère malsaine et sordide.
Il reste dans la lignée des précédents avec son humour noir qui allège le tout et s'adapte au milieu (sans être péjorative) en utilisant un vocabulaire parfois cru.
L'auteur ne s'embarrasse pas de blabla inutile ni de chichis mais va droit au but avec des scènes de crimes qui pourraient donner la nausée aux plus aguerris.
Ceux qui connaissent le commissaire, loin d'être à cheval sur le protocole, imaginent facilement que celui-ci va ruer dans les brancards et ne va pas lésiner sur les moyens pour sortir de cet imbroglio.
Les rebondissements vont se succéder jusqu'à la dernière ligne sans que ce soit too much, bien au contraire et laisse présager une suite, mais sans nous laisser sur notre faim.
Encore une réussite pour Jean Dardi que je suis depuis ses débuts et qui ne démérite pas avec ce dernier opus.

Nous retrouvons le commissaire giovanni Dell'Orso, enquêteur au 36 Quai des Orfèvres, confronté à un nouvel serial killer surnommé “Le Chirurgien”. Celui-ci s'en prend à des strip-teaseuses et prostituées en les violant et les éventrant. Fait troublant : Dell'Orso se retrouve intimement lié à cette affaire puisque l'on retrouve de son sperme sur les scènes de crime.

Premier roman de cet auteur pour ma part et j'en ressors totalement satisfaite ! Je n'avais pas lu les enquêtes précédentes et cela ne m'a absolument pas gêné dans ma lecture. Oui il me manque certaines références, oui on parle d'événements passés mais ce n'est absolument pas essentiel pour la bonne compréhension de cette intrigue.

J'ai de suite été transportée par cette intrigue, étant une grande adepte d'histoires sur des serial killers. C'est un vrai page turner qui nous plonge directement dans une sordide affaire de meurtres en série. le lecteur n'est pas épargné, on rentre de suite dans le vif du sujet. Certaines scènes sont dures à encaisser. le combo violence et sexualité est très présent.

Le tout est très visuel, on s'imagine sans mal la scène décrite. On y retrouve de la violence, de la noirceur, des paroles crues et parfois dérangeantes. Certaines remarques envers les femmes m'ont fait tiquer. le langage utilisé est souvent vulgaire.

On retrouve pléthores de rebondissements avec moultes révélations. le rythme est intense, les chapitres courts ce qui confère une fluidité au récit. On se doute rapidement de certaines choses mais la fin m'a beaucoup surprise ! En y réfléchissant bien elle coule totalement de source et j'aurais dû y penser. Mais quelle révélation… Je ne sais pas si c'est une info qu'on a dans les tomes précédents ou si elle sera exploitée dans la suite mais elle m'intrigue beaucoup.

Pour finir, il s'agit d'un très bon thriller policier rempli de violence, de scènes crues, de déviances. le rythme est entraînant, une révélation finale pépite. Il me tarde de découvrir une nouvelle enquête de Dell'Orso.
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Sous l'oeil eclairé de la lune, Paris fait face à un des plus tordus tueurs en série. En effet, celui ci traque, torture puis viole strip-teaseuses et prostituées de Pigale. le commissaire Dell'Orso se retrouve lié à l'affaire et devient malgré lui le suspect numéro 1. Démis de ses fonctions, il décide donc de mener l'enquête de son côté, comment réussira t il a prouver son innocence ?

Je découvre Dell'Orso avec ce tome et le fini avec plein de questions en tête 😅.
Tout d'abord j'ai plutôt aimé le style de l'auteur, sa plume est incisive, directe.
Mon petit coeur a souffert pour la chatte (sans jeu de mot !) de Dell'Orso 🥲, donc vous l'aurez compris, personne n'est épargné.
Les chapitres sont courts et dynamiques.
J'ai trouvé en revanche qu'il y avait un peu trop de violence gratuite en dehors des actes du tueur, mais ça ne m'a pas traumatisée ☺.
Si vous souhaitez un polar qui pourrait très bien être adapté en série TV, vous pouvez y aller !
La fin est vraiment surprenante j'ai beaucoup aimé le dénouement même si j'ai besoin de vérifier quelques informations sur les tomes précédents.

Le fait d'avoir lu ce tome indépendamment des autres n'a rien entaché à ma compréhension de l'histoire car les relations entre les personnages sont expliquées et des annotations sont faites si nous voulons pousser un peu plus loin sur telle ou telle information qui nous amène à un autre tome 😊.

c'était globalement une très bonne lecture, et je suis curieuse d'en connaître un peu plus sur ce commissaire... 🥰

Trigger warning : violence, grossièretés, sexe, viol.

Ce dernier livre de jean darde c'est avant tout :
Un personnage, le commissaire Dell'Orso, dit Gio, homme tourmenté mais doté d'une grande humanité qui va devoir combattre un dangereux psychopathe mais également prouver que certaines évidences ne sont pas bonnes à croire.
C'est ensuite un lieu, l'auteur reste fidèle au 36 Quai des Orfèvres, ce qui n'est pas pour déplaire à l'imaginaire des amoureux du polar.
C'est également des couleurs comme le noir qui reflète l'âme du chirurgien, tueur psychopathe d'une grande cruauté et qui va donner bien du fil à retordre à notre commissaire de la crim'. C'est aussi le rouge bien évidemment et pas besoin de vous faire un dessin.
C'est aussi une équipe de fidèles adjoints avec, en tête de liste, Maurice et sa gouaille digne d'un Alexandre-Benoît Bérurier (Béru pour les intimes),
Enfin c'est une histoire et celle-ci vaut le détour. Sombre, tortueux et percutant, ce nouvel opus des aventures du commissaire Dell'Orso va l'entraîner crescendo au coeur d'une situation d'une grande complexité et habillement orchestré. La plume de l'auteur est directe, habile, efficace et saupoudrée de quelques traits d'humour dans les dialogues qui aident à faire redescendre la pression.
La fin, quant à elle va en surprendre plus d'un.
Alors puisque c'est bientôt l'heure des décorations de noël, évitez la première phrase du chapitre 15 !!!

Aujourd'hui, je vous parle de «GIO » de Jean DARDI et c'est chez Inceptio Éditions.
L'auteur vous propose un thriller qui vous plonge dans le milieu de la prostitution.
*****
C'est le premier livre que je lis avec le commissaire Dell'Orso et je reconnais que c'est un personnage très marquant. le genre d'homme qui ne mache pas ses mots et qui va droit au but. Son franc parler pourra d'ailleurs choquer les personnes peu habituées à ce genre de langage mais cela colle parfaitement à ce personnage charismatique. Son coéquipier Maurice n'est pas en reste non plus. Ils vont enquêter sur une série de meurtres violents qui touchent des prostituées.
D'ailleurs, si ce livre était un film Netflix, vous auriez les avertissements préalables suivants : Sexe, langage cru et Violence. Vous voilà prévenus d'autant plus que certaines réflexions des protagonistes pourront choquer ! La couverture du livre annonce d'ailleurs clairement la couleur.
Durant ma lecture, j'ai vraiment eu l'impression que cette histoire était divisée en deux parties. La première met en place l'intrigue de façon très carrée et montre à quel point Jean Dardi maitrise son style à la perfection. C'est un auteur qui ose et qui n'a pas peur de choquer. le voile reste entier concernant le meurtrier et il est impossible ce deviner Qui et Pourquoi ?
La deuxième partie, quant à elle, bénéfice d'un véritable regain d'énergie, j'ai eu le sentiment que le rythme montait crescendo et ce jusqu'aux derniers événements et révélations finales.
Ces dernières m'ont toutefois laissé plusieurs questions en suspens mais comme je vous le disais, je n'ai pas lu les précédentes enquêtes du commissaire Dell'Orso.
Au final, c'est une histoire plaisante qui ne s'oublie pas facilement !

Un roman policier au format classique, qui allie serial killer, enquêteur intègre et déterminé, et un Paris sombre et glauque.

La forme niveau dialogues est parfois perturbante, je ne suis adepte des orthographes non respectées pour décrire un phrasé particulier et un accent.
Malgré tout on est sur un style maîtrisé et une histoire bien construite qui tient la route tant dans le fond que dans la forme.

Première incursion au sein de la brigade spécialisée dans la traque des serials killers et j ai réellement pris un pied d enfer. Véritable page turner dont il est difficile de décrocher nous plongeant dans une sordide histoire basée sur le succulent binôme sexualité/violence. Nous emprisonnant dans un univers délétère mettant en exergue pratiques sexuelles borderlines, meurtres salaces et bastonnades à gogo mis en lumière par une écriture sombre, sans artifice et tranchante. Permettant à notre côté voyeuriste d en prendre plein les yeux. Des les premières pages nous sommes embarqués dans une enquête comprenant les éléments classiques du genre avec un tueur tordu, une investigation qui va déboucher sur une recherche d indices et de témoins, des réunions ( commissariat, médecine légale ) et une résolution qui va vous éclater à la face. Dans lequel l auteur instille une tension permanente qui transpire tout le long du récit illustrée par un évènement crucial qui va donner à l enquête une toute autre direction, une peur insidieuse qui plane sur la ville et une lutte d ego qui va jusqu'à faire changer de statut le principal protagoniste. Ce qui nous donne une intrigue savamment montée qui va nous entraîner dans un véritable jeu de piste cruel dans laquelle la morale n'a plus sa place. Mettant en lumière une série de rebondissements, révélations et d actes qui vont vous scotcher et suivant un rythme soutenu proche de la chasse à cour. Nous démontrant que les conséquences de la vengeance peuvent être destructrices. On aime l ironie de l'auteur qui se permet une incursion dans son roman afin de régler ses comptes avec ses détracteurs. Cet univers pervers accueille en son sein des personnages très représentatif de la cour des miracles humaine tout autant perturbés, sans foi ni loi, machiavéliques et pervers. Avec de nombreux passages qui nous permet d entrer dans leur psyché en nous confrontant à leurs peurs, réflexions et interrogations. Dell'Orso est le prototype du flic désabusé qui ne respecte que sa propre loi, n étant que l ombre de lui même à cause de traumatismes passés et toujours sur le fil de la lame.

Un roman vraiment dingue.