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3,7

sur 5584 notes
En lecture, en audio avec la voix de Fernandel.
J'ai toujours trouvé les contes de Daudet fascinants, avec une écriture reposante, chantante, imagée, sentant le soleil pour nous gens du Nord.
Mes préférés sont "La mule du pape", "le secret de maître Cornille" , "le curé de Cucugnan" et "la chèvre de Monsieur Seguin".
Quand on découvre le moulin de Fontvieille, on s'attend à voir surgir les lapins ou Maître Cornille.
J'ai été un peu déçue quand j'ai découvert au collège, que le moulin n'était pas le lieu d'écriture d'Alphonse Daudet.
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Comme de nombreux enfants, j'ai lu les lettres de mon moulin à l'école primaire. le souvenir n'était pas impérissable, mis à par pour "le portefeuille de Bixiou", souvent relu depuis. Mais ne voila-t-il pas que la semaine dernière, en visite dans une vieille maison au coeur de la Provence, je retrouvais un exemplaire de ce livre, jauni et froissé. L'appel était trop beau. J'ai donc dévoré ce classique avec mes yeux d'adulte et mon coeur d'enfant. Quel beauté ! Quel talent chez l'auteur à éveiller les sentiments humains les plus simples. L'honneur de Maitre Cornille, le dernier meunier. La soif de liberté de Blanquette, la vaillante petite chèvre. La peine déchirante de Bixiou, caricaturiste dont la méchanceté est une carapace contre l'amertume de la vie. Il y a encore la peur des veilleurs du phare de Pertusatu, racontant, la nuit tombée, dans le chaos de l'orage, la terrible agonie des naufragés de la Semillante. Tous ces personnages semblent une partie de notre famille, de lointains cousins dont nous gardons les récits dans un coin de la tête et qui font la jonction entre nos aventures d'aujourd'hui et nos rêves d'hier.
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Lu dans l'enfance, relu plus tard, j'ai toujours adoré ces histoires qui me faisaient voyager vers le sud, j'arrivais même à entendre les cigales! Plus tard, j'en lisais des passages à mes filles, toutes petites, pour les endormir. Mon aînée l'a lu seule à l'âge de six ans et en a gardé quelques bons souvenirs. Il fait partie, pour moi, des grands classiques de la littérature française, indispensable dans ma bibliothèque.
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Il y avait des années que je n'avais pas lu les Lettres de mon moulin. Pour tout dire, je crois que cela faisait bien vingt-cinq ans que je ne les avais pas lu et je ne me souvenais que de la Chèvre de Monsieur Seguin.

Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé ces contes même si certains m'ont touchée plus que d'autres à l'instar de L'Arlésienne.

Ce qui m'a le plus étonnée, c'est l'aspect tragique de certains textes. Je ne me souvenais pas du drame qui se jouait dans ces pages. Je crois, qu'enfant, je n'avais pas toujours conscience de ce que je lisais. À moins que je prenais plus de distance avec mes lectures qu'aujourd'hui.

Toujours est-il que cette relecture fut agréable et surprenante.
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Les Lettres de mon moulin ont bercé ma petite enfance...
En vacances d'été dans le sud-ouest, j'allais, jusqu'à mes dix ans, visiter un vieil oncle, sur les genoux duquel je m'asseyais. Sans attendre, il me racontait une de ses histoires, parmi lesquelles de nombreux textes issus de ce bel ouvrage. Je garderai des souvenirs impérissables de ces après-midi passés à écouter le Curé de Cucugnan, Les Trois Messes basses, le Secret de Maître Cornille ou encore La chèvre de monsieur Seguin.
Encore aujourd'hui, je relis ces petites nouvelles avec émotion, et reste très attaché à cette oeuvre à laquelle sont liés de nombreux souvenirs heureux et radieux.
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Inutile de présenter Les lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet ; un grand classique.
Il s'agit bien entendu d'une relecture. Et si quand j'étais enfant, mon histoire préférée était La chèvre de monsieur Seguin (malgré le triste sort réservé à cette petite chèvre), aujourd'hui ce n'est plus le cas.
Mon histoire favorite est devenue "Les trois messes basses". Comment ne pas s'amuser de ce chapelin (homme d'Eglise en charge d'une chapelle), qui a tellement hâte de savourer le délicieux repas de réveillon qui l'attend, qu'il ne peut s'empêcher de bâcler ses messes pour avoir plus vite terminé.
Comme pour les fables De La Fontaine, la morale de ces petites histoires est toujours d'actualité malgré le temps qui s'est écoulé depuis la première publication.
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Ah ! quelle merveille que ces quelques lettres de mon moulin ! Dès les premières pages, on est aspiré par la vive haleine du mistral, bercé par le chant des cigales. Ça sent la lavande à chaque chapitre, à plein nez la farigoule et le romarin, on imagine la patache sur l'étang de Vaccarès. On rêve de rester là sous le soleil tendre de notre Provence, tout le jour, comme un lézard, à boire de la lumière, en écoutant chanter les pins. Pour un moment, on imagine la belle Arlésienne dans son village, et la mamette, ah la mamette ! rien de joli comme cette petite vieille avec son bonnet à coque et son mouchoir brodé ; et aussi le ménager devant son mas à l'ombre du micocoulier, et bien sûr, le meunier qui ne veut plus quitter son moulin aux ailes désormais immobiles ; à la sortie de Maillane de Fréderic Mistral, sur le sentier plein de ronces et d'escarboucles qui conduit à Graveson, on croit apercevoir une tartane doubler une charrette de foin sur le chemin de la Montagnette, on arrive alors au couvent des prémontrés, à deux lieues du moulin, pour s'enivrer de l'élixir du père Gaucher, autrefois bouvier du couvent, et, grâce à sa chartreuse, à l'esprit aussi léger qu'une aiguille de pin. Patatin, patatan, taraban, tarabin, aurait dit Tartarin. On voyage aussi de la Provence au golfe de Bonifacio, en compagnie de ces tringlots aux lèvres lippues, de ce braconnier allumant son falot, jetant une bourrée à son feu volé au maquis, ou de ce banditto cagneux, crotté, l'échine basse, avec son pelone en poils de chèvre. On rencontre l'abbé Martin, curé de Cucugnan, bon comme le pain et franc comme l'or, devant son ciboire, cherchant ses ouailles au paradis, mais n'y trouvant là que des gueusards et pas plus de Cucugnanais que d'arêtes dans une dinde.
Le style limpide est rempli de poésie, le vocabulaire malicieux et précis, le ton est léger comme une alouette, les phrases délicieuses comme une tartiflette, les mots chantent à chaque page : on lit avec une telle gourmandise ces "Lettres de mon moulin", comme autant de recettes de plaisir et une « envie de lancer le rire et la malice plus loin ». Un chef d'oeuvre qui fait la richesse de notre littérature et le bonheur d'un été.
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Si ma maman savait ça... J'ai finalement lu les Lettres de mon moulin qu'elle aurait tant aimé que je lise adolescente...

Voilà, c'est chose faite. Désuet à souhait mais que c'est beau! Ca sent bon la provence et ses petits bergers. C'est charmant vraiment! et quelle langue!

Et puis ces titres si connus, c'est toute une partie de notre héritage culturel que j'ai enfin lu, la mule du Pape, le curé de Cucugnan, la chèvre de M. Seguin. Et quel plaisir de rencontrer le vrai Frédéric Mistral!

Bref, une petite plongée dans des évocations provinciales qui sentent bon l'orange et la tramontane!
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Je n'avais quasiment plus aucun souvenir vivace de ce recueil d'Alphonse Daudet. Lecture qui doit bien remonter au Primaire, la redécouverte de cette oeuvre a vraiment été intéressante. Tout d'abord par rapport au format puisque j'étais persuadé que les différents textes étaient bien plus longs, notamment celui de "L'Arlésienne". Ensuite, bien que tous les textes ne m'aient pas passionnés, un bon nombre restent des incontournables ("La chèvre de M. Seguin" ; "La mule du Pape" ; etc.) durant lesquels on passe un moment bien agréable.

Ode à la Provence, à son univers ensoleillé et à sa langue chantante, "Lettres de mon moulin" peint des moments de vie, dévoile des anecdotes et conte des légendes qui nous transportent et nous dépaysent. Parfois drôles, parfois empreintes de nostalgie, parfois touchantes, parfois tristes toujours distillant une forme de sagesse et de philosophie atypique, ces lettres sont un must read !

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C'est un livre qu'il faut lire au moins une fois , ne serait-ce que pour entendre les cigales et les accents chantants du Sud à travers ses pages. Ce roman je l'ai lu en été , la saison idéale pour le lire à mon sens ! Alphonse Daudet dépeint des paysages pittoresques ainsi que leurs habitants. Je trouve que ce roman se répète néanmoins un peu , et j'ai eu du mal à le finir. Mais , c'est un livre à lire quand même , qui fait partie des classiques à posséder dans sa bibliothèque. La description de la Provence par l'auteur est très intéressante , poétique , charmante. On a envie d'y être , ces contes sont très relaxants , et les personnages qui les peuplent , nous avons envie de les rencontrer et de discuter avec eux à la terrasse d'un café ,par une belle journée provençale !
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