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Avais-je déjà lu « Des souris et des hommes » de Steinbeck ? Impossible de m'en souvenir, alors que je n'ai aucun doute pour « Les raisins de la colère ». La parution du roman, présenté dans son intégralité, dans la mise en images qu'en fait Rébecca Dautremer, était donc une excellente opportunité de (re)découvrir l'oeuvre (comprendre : le bon prétexte pour me faire offrir à Noël cet ouvrage que j'avais feuilleté en librairie et qui m'avait immédiatement emballée !).

Me voilà donc partie aux Etats-Unis, à l'époque de la crise de 1929, à la rencontre d'un binôme d'ouvriers journaliers, George et Lennie, le petit sec et le grand plus épais et surtout le petit malin et le gros né et demeuré innocent. Ce qui les lie est-il vraiment le cousinage évoqué par George, pour répondre aux questions qu'on lui pose, ou plutôt le besoin essentiel de ne pas vivre seul ? Ce qui est sûr, c'est que George protège Lennie, lui interdisant à ce titre de parler à d'autres que lui, pour qu'on ne perçoive pas ses carences intellectuelles. Et puis, ce qu'il y a de fort entre George et Lennie, c'est un projet commun, à concrétiser lorsqu'ils auront suffisamment d'économies : posséder une petite ferme à eux, où Lennie s'occuperait des lapins.
Car parmi les marottes de Lennie, il y a caresser ce qui est doux, pelage d'une souris morte ou robe d'une jeune fille et on comprend que cette habitude lui a déjà attiré des ennuis, voire provoqué le départ des deux compagnons. Mais Lennie est aussi une énorme force de travail à louer, un atout qui n'échappe pas à ses employeurs potentiels.
Le dernier en date possède un ranch. George et Lennie y sont hébergés dans un dortoir, sur des paillasses. Les conditions sont difficiles, en ces temps où c'est un bureau spécifique qui vous délivre votre carte de travail. Lennie n'a de cesse de vouloir caresser, un peu trop rudement, les chiots nichés près de leur mère dans la grange. Et George, qui le reprend à ce sujet, le met aussi en garde à propos de la belle épouse du propriétaire, toujours à traîner autour des employés de son mari : il ne doit surtout pas lui parler, sous peine de voir les embrouilles arriver !

La mise en images de Rébecca Dautremer est prodigieuse ! le texte, intégral, voit sa traduction française émaillée, au fil de certaines pages, d'extraits des dialogues en anglais, en filigrane. Et ce n'est là qu'une des trouvailles de cette dessinatrice dont l'inventivité ne connaît pas de limites. Elle traite certains passages en mode bande dessinée, d'autres font l'objet de peintures qui sont à elles seules de vrais petits tableaux. D'autres encore laissent apparaître une cacophonie d'images entremêlées évoquant un épisode tumultueux. Lorsqu'on se projette dans la tête de Lennie, le trait se fait enfantin, reflétant la nature de ses pensées. Rien de linéaire dans cette approche inspirée : Rébecca Dautremer s'est emparée de la matière brute du texte pour lui donner une forme picturale multiple, réalisant un travail d'artiste éblouissant. Elle le qualifie d'ailleurs, dans ce court documentaire disponible sur Arte, que je ne saurais trop vous recommander de regarder pour en avoir un excellent aperçu, de « mise en scène théâtrale ».

J'ai toujours aimé les livres illustrés. Certains pourraient dire qu'ils brident l'imagination du lecteur en l'empêchant de créer ses propres images, mais l'argument ne tient pas quand il s'agit de plonger dans le torrent de celles offertes par Rébecca Dautremer ! Ses pages nous emportent dans un voyage exceptionnel : je n'ai jamais vu, dans ce genre, quelque chose d'aussi original et réussi.
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Ce livre est absolument fabuleux ! J'aimais déjà l'histoire de George et Lennie pour avoir lu le roman à quelques reprises, mais les illustrations de la très grande Rebecca Dautremer sont à couper le souffle. On GRAND plaisir de lecture à la fois pour le texte et les illustrations.
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Cela faisait longtemps que je recherchais un esthétique audacieux et surprenant dans les bandes dessinées et romans graphiques (pour tout dire quelque chose qui fasse dire "ha oui! ça c'est un roman graphique!"), et avec cet ouvrage je l'ai enfin trouvé...

Je n'avais jamais lu Steinbeck et c'est avec beaucoup de plaisir que R. Dautremer me l'a présenté.
Le livre, très court, est cru et affreusement triste (j'ai pleuré).

Sur le plan esthétique, c'est du génie pur, on sent la liberté totale de l'artiste et le cotés brut de décoffrage est complétement assumé et renversant.
Dans ces pages vous ne trouverez pas de cadre de case, ni de bulle (ce qui en fait déjà un roman graphique).
Mais, et c'est là que réside le génie, les traits de brouillons sont restés là et, sans parasiter le sujet, lui insuffle une vie vibrante et bruissante.
Les pages ne sont pas lisses de correction et de nettoyage, bref le support ne ment pas, on est pas dans la représentation tiré au cordeau qui fait oublier l'objet, non, l'objet est là et on sent presque les sillons creusés par le crayon, on constate le petit accident de peinture et les traces de la paume de la main qui estompe sur le cotés droit (elle est droitière).
La genèse de la plupart des planches est encore visible, parfois même le chantier parait abandonné en cours de route (l'autrice l'assume même dans un paragraphe à la fin ou elle détaille tout l'outillage, le temps, l'ambiance sonore et le contexte de la période de création).
Ces "petits moments de fainéantise" n'ont rien d'un bâclage tant ils sont tissés à l'ambiance et à la texture du reste. Au contraire cela relève d'une émancipation contagieuse (on l'entend presque "aller ça me saoule, j'arrête celle-ci là! suivant!") et purain! MERCI !

Parfois une action est découpée en seconde par seconde sans séparation (par case) ce qui donne l'impression d'un fatras de personnages et de gestes, une foule, là ou il n'y a que deux hommes et pourtant ça marche, ça ne fait pas mal à la tête, c'est lisible et époustouflant de vivacité et d'urgence.

Je pense que je pourrais encore longtemps faire l'inventaire de toutes les trouvailles esthétiques déployées dans ce livre.
Je pourrais vous parler des publicités vintages, des scans purs et simples de page de cahier de comptes ou de carte à jouer, du dessin qui lorsque il se met au service de l'imagination d'un enfant deviens celui d'un enfant, de l'exacerbation des émotions des personnages, de l'affichage des "charac'design" tout droit sortis du dossier artwork etc... Bref, ce livre est à la fois le prétexte à l'expérimentation et le canevas de caprices d'artiste revigorant d'inventivités et de libertés...

La note de fin sur la période de chantier et le matériel utilisé fait tellement de bien au créateur que je suis et ça manque tellement souvent!
Miss Dautremer ne fait pas de mystère, elle n'est pas avare de secret de fabrication, qu'aurait-elle à cacher?
Elle n'a absolument rien à craindre d'autres talents ou de "voleurs de technique", elle est au sommet de son art sans même en faire des caisses ou lécher son travail.

Alors oui, ma critique est dithyrambique mais (au cas où ça ne suffirait pas) je vais le dire clairement: Rebecca je t'aime et tu m'as mis un véritable coup de pied au cul, renforçant la confiance dans le pouvoir de création qui m'anime. Si je perd espoir dans mes oeuvres personnelles, que je me dit que c'est n'importe quoi ce que je fais, que ça vaut pas le coup, il me suffira de me replonger dans ce livre pour me rappeler que oui c'est possible et que c'est beau...
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Lennie et Georges traversent les États-Unis de travail en travail pendant la grande dépression. Amis, Georges protège surtout Lennie. Ce dernier est une personne simple qui ne se rend pas compte que ses actes peuvent avoir parfois des répercussions sur lui mais aussi sur Georges.

J'ai lu le roman étant plus jeune et j'en gardais un souvenir marquant. Ayant cette version graphique dans ma pal, ce fut pour moi l'occasion de redécouvrir cette oeuvre.

C'est un roman que j'aime beaucoup non seulement pour la trame de l'histoire et l'écriture de Steinbeck mais également pour ce qu'il dit de ce pays à cette époque.
Il a été écrit en 1937 et John Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature pour ce titre dans les années 60.
C'est une bouleversante histoire d'amitié où la tension monte progressivement et où l'on sent que le drame paraît inévitable.

C'est une très belle édition graphique proposée ici, surprenante dans sa forme.
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Grâce à ma médiathèque, j'ai pu me replonger dans ce classique lu au cours de mes années collège.
J'ai beaucoup apprécié la mise en image. le travail d'illustration et l'impression/édition sont de très haute qualité.
Le texte est complètement intégré aux illustrations pleine page. Les procédés varient d'une page à l'autre, renouvelant sans cesse la curiosité du lecteur.
J'ai beaucoup aimé l'incrustation de phrases en VO au sein de bon nombre de pages.
La lecture en version graphique est vraiment très agréable.
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Tout simplement un des meilleurs roman graphique de ces dernières années.
Le texte de Steinbeck est intégral, ce n'est pas une adaptation .

Les dessins sont vraiment magnifiques, les couleurs, les tons pastels, donnent au texte un supplément d'âme.

Lisez le sans hésiter.
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Merveilleux roman graphique. Les dessins sont variés et collent des images justes sur ce classique de la littérature. C'est une magnifique redecouverte de l'histoire. Un livre à garder dans sa bibliothèque pour l'ouvrir régulièrement ou à offrir à des amateurs.
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John SteinbeckDes souris et des hommes –Aus éditions Tishina

"États-Unis, 1937 "John Steinbeck publie un court roman qui deviendra un chef-d'oeuvre de la littérature, mondiale. Des Souris et des Hommes, c'est l'histoire de George et Lennie, deux saisonniers qui voyagent à travers la Californie, rêvant d'une vie meilleure. Une histoire magnifique, qui nous raconte l'amitié, l'espoir mais aussi la cruauté des hommes, et qui a profondément ému des millions de lecteurs.(note de l'éditeur)"

Transformer un chef d'oeuvre en bande dessinée c'est une expérience intéressante, quand l'image donne tout son sens au texte. La technique de la bande dessinée isole les phrases du texte pour le mettre en valeur. (JL°

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Cette année, je me suis promis de lire plus de classiques et ayant adoré les adaptations cinématographiques de ce grand auteur américain qu'est Steinbeck et vénérant les illustrations de Rébecca Dautremer, la rencontre des deux était pour moi une évidence.

Pour cela, l'éditeur français nous offre un objet de toute beauté, décrypté en plus par l'autrice qui nous le présente en fin de volume avec beaucoup d'humour. C'est dans un format étrange entre grand et petit format, avec un nombre de pages conséquent dû à une mise en page originale, que se présente cette édition illustrée du titre phare de l'auteur américain.

Pour qui a vu le film comme moi, il n'y a aucune surprise, l'éditeur ayant choisi de publier le texte intégral, nous retrouvons tout ce qui fait le sel de ce titre si âpre. C'est en effet une histoire poignante, un drame dans l'Amérique profonde traitant d'un bref instant de vie d'un groupe de saisonniers marginaux. Comme dans le bruit et la fureur de Faulkner, l'auteur met en scène un personnage handicapé, ayant un retard mental, Lennie, qui va de ville en ville, fuyant les problèmes qu'il sème sans le vouloir, avec son grand ami George qui s'occupe de lui et répare les pots cassés.

Là où l'histoire prend aux tripes, c'est qu'elle met en scène une Amérique profonde des années 30 totalement crédible, avec une ferme isolée où la femme du fils du proprio s'ennuie, où son mari est un petit roquet, où les saisonniers sont tour à tour des noirs qu'on laisse de côté, un jeune handicapé ou de pauvres bougres qui ne vivent que pour aller au bouge. Mais Lennie et George, eux, rêvent de sortir de leur condition et un jour d'acquérir une petite propriété pour élever tranquillement des lapins. Sauf qu'ils détonnent dans le paysage et que Lennie ne peut s'empêcher de faire du mal aux créatures autour de lui sans le vouloir.

C'est une histoire extrêmement triste car chacun vit dans la misère, a très peu de rêves et a une vie assez morose. L'arrivée du duo crée un peu d'animation, tout comme les tentatives de séduction de la femme du fils du proprio, mais on sent très vite qu'un drame s'annonce et nous suivons alors avec émotion le récit de leur quotidien en attendant juste le point de bascule, qui quand il arrivera saisira par sa soudaineté, sa brièveté et sa violence non contrôlée et involontaire. C'est assez brutal et terrifiant. On se sent totalement impuissant et terriblement triste et la fin bouleverse totalement même en la connaissant d'avance.

Mais je n'aurais probablement pas lu ce texte s'il n'avait pas été illustré par Rébecca Dautremer, soyons honnête, vu que je connaissais déjà l'histoire. Certes la plume âpre et directe de l'auteur m'a toujours séduite mais c'est surtout tout le travail graphique que j'ai trouvé magistral. S'inspirant des classiques de l'art américain, l'autrice montre une palette d'une grande variété. Elle alterne un style classique américain à la Hooper qu'on a pu lui voir dans ses albums précédents, avec un ensemble de croquis à l'orange sanguine mélangés à des dessins avec un effet patchwork et carnet de croquis d'artistes, il y a aussi des détournements d'affiches de cinéma et de publicités américaines. C'est extrêmement pop !

Et à côté de ce côté très "culturel", il se dégage aussi énormément d'émotion du trait de l'autrice. On sent qu'elle y a mis ses tripes dans ce travail de longue haleine. C'est extrêmement poétique et engagé mais aussi intime. le choix d'une palette colorimétrique limitée ajoute en force d'impact. Et la mise en page qui donne l'impression de suivre le story-board d'un film ajoute à l'originalité de l'objet. Les dessins accompagnent et soulignent vraiment le texte qui virevolte tout autour. C'est magique !

Ainsi, l'objet livre des éditions Tishina est vraiment un superbe objet rendant parfaitement hommage au travail de Steinbeck, à la puissance de ses mots et de son histoire. J'ai vraiment adoré la synthèse et l'union des deux dans cette forme magique qui souligne l'âpreté et la douleur de cette histoire.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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J'avais découvert le texte de John Steinbeck avec une très bonne version audio en 2013 et quand j'ai vu cette BD dans les nouveautés de la médiathèque juste après avoir vu une adaptation théâtrale de « Les raisins de la colère » de Steinbeck alors je l'ai empruntée.

Résumé de l'éditeur : États-Unis, 1937 : John Steinbeck publie un court roman qui deviendra un chef-d'oeuvre de la littérature, mondiale. Des Souris et des Hommes, c'est l'histoire de George et Lennie, deux saisonniers qui voyagent à travers la Californie, rêvant d'une vie meilleure. Une histoire magnifique, qui nous raconte l'amitié, l'espoir mais aussi la cruauté des hommes, et qui a profondément ému des millions de lecteurs.

France, 2020 : Rébecca Dautremer adapte ce grand classique dans un incroyable roman graphique. Pour cette deuxième collaboration avec les éditions Tishina, après Soie il y a quelques années, elle renouvelle brillamment son univers et sa palette, et pousse plus loin que jamais son talent. Un dialogue intense entre le texte intégral de Steinbeck et l'univers artistique de la plus célèbre des illustratrices françaises.

*

Lennie et George voyagent ensemble de ferme en ferme pour chercher du travail. George s'occupe de Lennie qui est une sorte d'enfant géant qui n'a pas toute sa tête et qui sans vouloir faire du mal à qui que ce soit n'est pas capable de maîtriser sa force physique. Ils se racontent un rêve commun : celui de gagner assez d'argent pour s'acheter un peu de terre et cultiver pour leur propre compte. Lennie, ne pense qu'aux lapins dont il aura la charge, lui qui aime tant caresser les petits animaux.

Dans la ferme où ils viennent d'arriver, ils vont croiser des personnalités fortes : Curley, le fils du patron, rouleur de mécanique qui cherche à s'imposer physiquement auprès des travailleurs, Candy, un vieil homme infirme qui craint qu'on se débarrasse de lui et qui se raccroche au rêve de Lennie et George, Crooks, le palefrenier noir qui est un personnage qui permet de montrer que le racisme existe aussi dans les états non ségrégationnistes, il est d'ailleurs appelé « le Nègre » et quelques autres.

Mais il y a aussi un personnage qui cause beaucoup de tensions : c'est la femme de Curley. Elle s'ennuie et passe beaucoup de temps à aguicher les hommes de la ferme et son mari, jaloux, passe son temps à la chercher…Malgré lui, Lennie va s'attirer des ennuis et tous les rêves vont s'envoler.

J'ai aimé cette histoire comme je l'avais aimé la première fois (la fin est vraiment émouvante).

Mais surtout, j'ai adoré cette adaptation de Rebecca Dautremer qui fait de ce livre une sorte d'ovni littéraire et illustré. Ce n'est pas tout à fait une bande dessinée, pas seulement un album illustré, c'est une adaptation et c'est une sublimation de l'histoire! Les dessins sont d'une grande beauté, il y a une variété de styles, on passe de tableaux de nature à des miniatures qui illustrent des dialogues et à des vignette style cartoon, avec aussi des pages foisonnantes. Les couleurs, les visages, la nature… j'ai tout aimé, j'avais envie de prendre en photo toutes les pages!

Seul « défaut » de cet album : il est très lourd, il vaut mieux le lire à une table 😉
Lien : https://ennalit.wordpress.co..
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