Capitaine Papy

« Maman, est-ce que papy est devenu de la poussière d'étoiles ? Et est-ce que je peux lui parler dans ma tête pour qu'il me manque moins ? »
Une petite tête blonde ébouriffée me fixe à travers ses lunettes embuées et attend des réponses de ma part, des explications, un remède, n'importe quoi qui l'aide à se sentir mieux. C'est vrai quoi mince, d'habitude on se sent beaucoup moins triste après un câlin, et puis avec papa vous avez toujours la solution pour arranger les choses et réparer mes chagrins, pourquoi cette fois ça ne marche pas, pourquoi j'ai toujours envie de pleurer et pourquoi même pleurer ne suffit pas ?
Papy te manquera toujours mon chéri et c'est normal d'être triste, mais tu verras que petit à petit tu te sentiras mieux tout de même parce que, oui mon chéri, ton papy est toujours partout avec toi, dans ton coeur, dans ta tête ou dans les étoiles, comme tu préfères, tu le porteras toujours-toujours avec toi.
Les lunettes embuées me fixent sans un mot. Cette fois ci, malgré toute la tendresse dont on le submerge, des mots doux et un câlin ne suffisent pas.
Capitaine Papy, c'est l'histoire de cette conversation, qu'on voudrait ne jamais avoir. Mais sous la tristesse, c'est une manière d'illustrer cette chance d'avoir une complicité merveilleuse avec ses grands-parents, de mettre en lumière leurs incroyables aventures réelles et imaginaires, comme un magnifique voyage radieux dont on doit affronter le trajet du retour seul sur une mer agitée. Mais on tient bon, on garde le cap et à l'arrivée, ce sont bien les souvenirs du voyage aller qui seront les plus forts, les aventures de l'enfance ne disparaissent jamais – et à travers ces souvenirs, tu vois, papy reste près de toi.
Les lunettes sont toujours embuées, mais le câlin devient plus doux, on accepte de lâcher prise et on ne s'étonne même pas que maman aussi se mette à renifler en fermant cette histoire aussi belle que ses illustrations colorées.
Je ne sais pas si la petite tête blonde ébouriffée a compris la métaphore de cet album d'aventures, mais l'histoire a réussi à l'apaiser – et à me faire pleurer.

Cette histoire émouvante aborde le sujet du deuil.
Difficile d'expliquer aux enfants la disparition d'un proche. Pourtant Benji Davies a trouvé les mots pour approcher sans grand drame la mort d'un papy.

Une histoire émouvante dont les personnages sont attachants cat il ressort de cet album une relation
affectueuse entre deux générations qui s'apprécient.

Un grand-père informe son petit-fils qu'il désire vivre sur une île en solitaire. Tim accompagne son papy sur cette terre paradisiaque et repart chez ses parents laissant son grand-père au Paradis.
Les illustrations paraissent naïves mais elles collent bien au texte. Tim se retrouve devant les mystères de la vie avec ses yeux d'enfant interrogateurs.
Un livre que je recommanderai pour apaiser la tristesse que ressentent les enfants lors d'un décès.

Un livre magnifique sur la complicité entre un enfant Tim et son grand-père, un livre sur le deuil, abordé de façon très poétique avec beaucoup d'imagination et de douceur. Il permet d'évoquer le départ d'un proche sans le mentionner, laissant chacun interpréter comme il le souhaite cette belle histoire positive et colorée.

Une fois de plus on est conquis par l'univers de @benjidavies au coup de crayon si juste et tendre mais aussi si riche en détails pour le régal des yeux ! On ne se lasse pas des nombreuses lectures et relectures et on se sent bien auprès de ces personnages.
Mention spéciale pour le clin d'oeil à la baleine fortement apprécié par Anna qui pourrait lire "L'enfant et la baleine" tous les jours...

Bref, encore un gros coup de coeur 💙!

A la disparition de son grand-père, un jeune garçon se souvient des jeux qu'il partageait avec lui.

Un merveilleux album qui rappelle le temps des cabanes et des déguisements en pirates...et qui permet en même temps de faire face à la disparition d'un être cher.

Comme tous les livres de Benji DAVIES, le livre est plein de poésie. Dans l'histoire, dans les illustrations, dans la façon de montrer et de parler de la nature. Mais à celui-ci s'ajoute une approche du deuil poétique (est-il besoin de le préciser), mélancolique et tendre qui peut aider à aborder la question avec les enfants.

La couverture fait rêver : un dessin agréable, des couleurs accrocheuses et ce paysage idyllique ! J'aime assez les illustrations de Benji Davies, et dans cet album, je suis ravie de voir plus de couleurs et de gaieté. Je préfère cet ouvrage à L'enfant et la baleine.
Tim rend visite à son grand-père. Ils partent pour une dernière aventure. Une façon très poétique de raconter l'absence.

« Capitaine Papy » de Benji Davies (à partir de 5 ans) : ce livre est très connu et très apprécié, et pour cause ! On y suit Tim qui adore son papy et qui vit toujours de chouettes aventures avec lui. Un jour son papy part sur une île et explique à Tim qu'il va rester là-bas, il sait que Tim est grand et qu'il saura revenir sain et sauf chez lui… C'est un très beau livre, très coloré, très gai, qui permet d'aborder le thème de l'absence avec les petits, et celui de la mort, ou pas d'ailleurs car il peut se lire à plusieurs niveaux. Achille avait reçu ce livre et je ne le connaissais pas : je lui ai lu un premier soir sans savoir l'histoire et j'ai fini en larmes. Achille, lui, n'avait pas compris la dimension tragique de la perte et n'avait retenu que les aventures du petit garçon et la beauté des illustrations. Je viens de le relire pour cette chronique et à nouveau j'ai les yeux qui piquent !
(extrait de chronique sur le thème des papis !)

Après la grand mère, le grand père! Ce livre est un régal de complicité générationnel enrobé de couleurs pétillantes et parsemé de petites curiosité tropicales. le format est agréable tout comme la matière. Un vrai plaisir pour les petites chaque soir.

Je connaissais déjà Benji Davies à travers L'enfant et la baleine en deux tomes.
Sa sensibilité tant du point du vue des dessins que du texte m'avait conquise.
Je n'est pas été déçu avec cet album.
Ici il est question de la mort d'un proche.
Ce thème n'est pas énoncé clairement mais au final au s'aperçoit qu'il s'agit bien de ce sujet difficile à traiter auprès des enfants. le mot mort n'est jamais employé, on le comprend subtilement et après coup plusieurs signes sont semés tout au long de l'album.
La métaphore est ingénieusement trouvée et subtilement amenée.
Le papy de Tim va s'exiler sur une île luxuriante aux allures de paradis.
Un endroit merveilleux que Tim n'est pas prêt d'oublier.
Les dessins sont splendides, colorés et exotiques.
Merci pour ce bel ouvrage, une pépite.