Je découvre une belle critique « gustative » sur ce livre
Montedidio …. « ma bouche salive »
Alors comme une pizza napolitaine ne se réchauffe pas, je vais juste y ajouter un peu de basilic et origan de mon potager !
Ce tout petit livre déborde d'une immense poésie, d'une immense humanité, d'un immense optimisme au milieu de vies qui trouvent le bonheur dans une simplicité extrême, dans un dénuement total.
Guaglio et l'innocence de l'enfance, en apprentissage du bois, de l'humanité, de la sagesse, de la simplicité, de l'échange, de l'altruisme sous la bienveillance de son patron menuisier et du cordonnier juif Rafaniello.
Rafaniello répare les souliers des pauvres et ne fait payer personne de ce quartier . Il est né bossu, il veut aller à Jérusalem avec des ailes entrain de se développer dans l'étui de sa bosse.
Et puis Maria cette jeune fille devenue trop vite femme va doucement, lui faire quitter l'enfance et découvrir le bonheur, la sensualité, l'ammour !
« Ses treize ans ont plus vite poussé que les miens, elle est déjà dans un corps formé »
« Maria dit que je suis bien là moi et voilà que je m'aperçois moi aussi que j'existe.
Je me pose la question : je ne pouvais pas m'en apercevoir tout seul que j'existais ? Il semble que non.
Il semble que ce doit être quelqu'un d'autre qui le signale. »
Dans cette pauvreté omniprésente, l'Amour, le respect, la fraternité, la dignité, la générosité, les portent vers leurs rêves.
Un réel bonheur de lecture, dans une langue limpide,
celle du narrateur le jeune Guagliopuisque treize ans
On savoure ses mots justes, ses pensées, sa candeur !