Cosmopolis

Don deLillo auteur à la réputation flatteuse était sur ma liste à découvrir Et bien, hélas, trois fois hélas ce "Cosmopolis" m'a profondément ennuyé, et il m'a fallut bonne conscience pour aller au bout. Peut être lu au mauvais moment en tout cas, pas un seul instant d'un quelconque intérêt pour ce trader Eric Packer n'y pour ce monde qui se délite sous ces yeux. Mais je ne veux pas rester sur un échec et j'ai 'Un homme qui tombe" qui m'attend dans mes prochaines lectures.

Très déçue par Cosmopolis , et par Don de Lillo que j'ai découvert par ce livre et dont j'avais entendu tant de bien.

J'ai eu du mal à aller au bout de ce petit livre, dont le pitch était pourtant prometteur : un banquier cloitré dans sa limousine (bien fait!), sur fond de monde financier qui s'écroule (super!), à New York (Yes!)

Récit improbable, personnage pas crédible, style évanescent parfois à la limite de l'illisible (avec des phrases qui ne tiennent pas debout! impression de lire un premier jet pas relu) : je n'ai rien trouvé à quoi me raccrocher dans ce récit flou voire fumeux.
Même pas au "personnage" de New York, qui est en général une toile de fonds formidable.

Bref, un rendez-vous raté avec cet auteur : dommage!

Voici une lecture bien difficile ! Je n'ai pas pu aller jusqu'à la dernière page, prenez donc ma petite critique avec des pincettes.

Tout, dans le roman, est à demi mot. le personnage principal est insaisissable et mystérieux. C'est à nous, lecteur, de le découvrir à travers ses dialogues parfois énigmatiques et écrits d'une bien drôle de façon. Il faut deviner qui est cet homme à travers ses faits et gestes, ses pensées, ses relations. Mais c'est long. Et confus. Tout n'est que confusion ! Notre héros est bien trop distant et complexe pour s'identifier ne serait-ce qu'un tout petit peu à lui. N'est-il pas nécessaire de trouver un peu de nous dans chacun des héros qu'on croise dans nos différentes lectures pour se sentir bien dans celles-ci ? Raté, je n'ai pas pu trouver un seul point commun entre lui et moi ; de toute façon, je n'ai rien compris en lui.

Je n'ai alors pas pu prendre plaisir à lire le presque moitié du roman que je me suis obligée à lire. Mais lorsqu'on s'oblige à lire et que les pages défilent sans qu'on puisse en mémoriser le principal, c'est mauvais signe, non ? Dommage, l'ambiance du roman m'intéressait, ce golden boy avait l'air d'avoir des tas de choses à raconter et une vie trépidante. Mais non, il est finalement bien loin de mes attentes.

Abandonné à la page 65 sans avoir pu accrocher à cette histoire de golden boy à la prostate asymétrique.

Rien à dire comme le livre ...

Je n'ai pas dû lire le bon ouvrage de l'auteur... celui-ci m'a profondément ennuyé à cause d'un style qui sonne faux. J'espère en découvrir d'autres mieux que celui-là.