Ce livre n'est pas une bande dessinée. Mais il exprime avec une force insoupçonnée cette tragédie. Comment ? D'un côté, Frédéric Debom, un scénariste très engagé dans la défense des droits de l'homme, écrit une fine narration des faits. De l'autre, avec une certaine distance et décalage, le dessinateur marseillais de 40 ans Olivier Bramanti apporte la vision que nous, occidentaux, avons pu avoir de ces événements, notamment à partir de photos retravaillés de très belle manière.
Lire la critique sur le site : Auracan
Composé d’images à échelle humaine (à hauteur d’yeux) et de textes courts semblant le surgissement d’une mémoire vivante tout en ayant le recul discret de deux décennies d’enquêtes historiques, ce récit à la rythmicité mesurée, subtile et captivante, évite avec intelligence les écueils du pathos, du démonstratif et autres clichés faisant l’ordinaire habituel et conventionnel.
Lire la critique sur le site : Du9