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3,24

sur 599 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
De Julia Deck, j'avais beaucoup aimé "Viviane Élisabeth Fauville".
C'est donc avec un a priori favorable que j'ouvre ce roman.
Le début me plaît : "J'ai pensé que ce serait une erreur de tuer le chat, en général et en particulier, quand tu m'as parlé de ton projet pour son cadavre.". Et ce qui suit me laisse penser que je vais lire une histoire assez caustique de relations de voisinage.

Ah, les voisins ! Ceux qu'on aime, ceux qu'on déteste, ceux qu'on supporte faute de mieux.
Les discrets, les indiscrets... c'est un thème riche que celui des voisins !
Le décor est planté, les personnages sont présentés, tous les ingrédients sont là.
Le hic, c'est qu'assez rapidement je commence à m'ennuyer. le récit, prometteur au début, s'enlise et plus l'histoire avance, moins j'ai plaisir à la suivre. C'est poussif et ça ne mène nulle part.

Je ne retiendrai pas grand-chose de ce roman vite lu et vite oublié.
Pour couronner le tout : page 8, nous allons au Monoprix, page 23 à Intermarché, page 43 chez Décathlon, etc. Je sais qu'il y a une logique commerciale derrière, mais franchement, ces "placements de produits" polluent le texte.
Pour finir, l'extrait suivant est-il un autre placement de produit, ou est-il censé être drôle ? Je ne sais pas.
"Les policiers étaient jeunes, composés d'une blonde et d'un métis − franco-capverdien, avons-nous su après qu'Inès a posé la question, puis aussitôt précisé qu'elle aimait les peuples du monde, d'ailleurs elle votait pour Jean-Luc Mélenchon."
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A la bibliothèque, j'ai emprunté Propriété privée de Julia Deck.
Un couple d'age mur achète dans un petit quartier résidentiel. le rêve devient réalité mais comme nous le savons tous, le rêve peut rapidement se transformer en cauchemar !!
Très vite, l'arrivée de leurs nouveaux voisins leur met les nerfs à vifs. Et plus les jours passent, moins cela s'arrange...
Propriété privé est une histoire de voisinage et en général j'aime bien ce genre d'histoire. C'est d'ailleurs pour cela que ce roman me tentait.
A ma grande déception, je n'ai pas réussi à rentrer dans ce court roman. Je l'ai certes lu d'une traite mais avec un certain détachement. Peut-être à cause de la narration à la seconde et à la troisième personne, je ne sais pas. Mais ce que je sais, c'est que je n'ai pas du tout accroché avec ce couple de bobos parisiens. Ils m'ont parus hautains, un peu désagréable. Ce qui leur arrive ne m'a pas intéressé et en fait ils m'ont laissé totalement indifférentes face à leurs aventures. Je n'ai pas non plus apprécié les voisins qui les entourent, ils m'ont tous parus totalement déconnectés de notre réalité et inintéressants !
Le ton est assez mordant, c'est une satyre sociale pas forcément désagréable à lire mais il est évident que je n'en garderais pas un grand souvenir !
Ma note : seulement 2 étoiles.
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Une lecture déconcertante.

J'ai aimé le point de départ. Charles et Eva Caradec, la cinquantaine, ont décidé de quitter leur appartement parisien pour s'installer en banlieue dans une éco-cité. Ils occupent un pavillon moderne et neuf avec un système de chauffage écologique qui ne fonctionne pas et des voisins plus ou moins sympathiques et envahissants.
Leurs plus proches voisins sont Annabelle et Arnaud Lecoq et leur petit garçon. Ceux-ci se montrent rapidement très intrusifs, balayant la tranquillité recherchée par le couple, dont le mari est en dépression.
Petit à petit, les discussions entre voisins vont dégénérer et tout va exploser lorsque la chat roux des Lecoq est retrouvé mort éventré. Qui a fait le coup ? Ensuite ce sera Annabelle et son fils qui vont disparaître, où était son mari ? Et si c'était Charles Caradec qui les avaient tués ?
Au départ, on pense qu'il s'agit d'une satire sociale, de relations de voisinage qui dégénèrent, d'une critique des milieux bobos et de ce qui se cache derrière les façades des belles maisons. Ensuite, on bascule un peu dans le thriller. Cependant la fin m'a semblé très très frustrante. J'ai compris une chose dont je ne suis pas sûre du tout, rien n'est clair et cette ambiguîté m'a gâché tout le plaisir de la lecture. Comme si l'auteure se moquait de nous et ne savait pas terminer son histoire.
Je ne le conseille pas trop, ce roman, en fait.
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Les Caradec, un couple dans la cinquantaine, quittent leur appartement parisien pour une maison neuve dans un éco-quartier de banlieue. Mais là où ils pensaient trouver confort et air pur, ce seront en fait la pesanteur de la vie en lotissement et les querelles entre voisins qui les attendent... et qui semblent aller en s'aggravant.
J'ai au départ beaucoup apprécié le ton de ce court roman et l'ironie mordante de l'auteur. Tout le monde en prend pour son grade, les gentils couples bien sous tous rapports accédant enfin à la propriété comme les bobos rêvant devant les brochures sur papier glacé d'éco-quartiers qui doivent révolutionner la vie en lotissement. le regard de Julia Deck est juste et affûté et de nombreuses réflexions font mouche.
Malheureusement cela se gâte au fil des pages : l'intrigue vire au (mauvais) roman policier et l'ironie au jeu de massacre. Trop de noirceur finit par noyer le propos et je n'ai pas réussi à m'intéresser une seconde à ce pseudo suspense autour d'une disparition mystérieuse. Les rebondissements ne sont pas très crédibles et de retournement de situation en retournement de situation on ne comprend plus grand chose à la fin.
Ce roman m'a finalement paru très répétitif et un peu creux, sans qu'on comprenne vraiment ce qu'a voulu en faire l'auteur. Ce n'est pas une lecture désagréable, notamment parce que le style est parfois percutant, mais j'avais hâte d'arriver au bout et il sera sans doute vite oublié.
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Un couple de quinquagénaire, qui n'a pas eu d'enfant, quitte Paris pour devenir propriétaire. Ils vont s'établir en banlieue, dans un écoquartier: huit logements, quatre face à face, le long d'une allée, formant une sorte de lotissement qui se veut auto-suffisant en énergie.
Le temps du projet redonne du dynamisme à la vie de ce couple qui semble assez routinière.
Lui, est fragile, il est admis qu'il ne peut pas vraiment travailler de façon régulière, et il reste à la maison où il mitonne de bons petits plats, tandis qu'elle, urbaniste qui oeuvre dans des projets d'envergure, fait bouillir la marmite.
Un peu d'angoisse pour elle lors de l'installation, et une déconvenue immédiate pour les deux avec les voisins les plus proches qui sont sans gêne et intrusifs.
C'est donc elle qui s'exprime tout au long du récit. le lecteur va assister à la vie du lotissement avec ses alliances et ses détestations.
Ce qui devait être un lieu de bien-être devient peu à peu un cauchemar, sous l'effet conjugué du voisinage et des malfaçons qui affectent le projet.
L'auteur ne semble pas avoir vraiment choisi son genre. Comédie de moeurs moderne ou polar? C'est un livre hybride qui m'a fait l'effet, que l'auteur me pardonne, d'être un peu bâclé, surtout la fin.
C'est court, et en l'occurrence, tant mieux car je n'aurai pas pu maintenir mon intérêt sur la longueur.
Le traitement du sujet m'est apparu superficiel ( Quel sujet au fait? le désenchantement à devenir propriétaire par la difficulté du vivre ensemble?)
Les personnages, typés certes, manquent à mon goût d'épaisseur psychologique.
L'écriture est vive, fluide, moderne mais ne laisse pas d'empreinte particulière.
J'ai lu ce livre dans le cadre de la sélection du prix "Summer" qui sera décerné en Février à l'occasion de la fête du livre de Bron.
Des 5 livres en pré-selection, celui-ci m'est apparu surestimé.
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Un livre décevant dont le thème quelque peu "racoleur" pouvait toutefois inciter à lire. La narratrice, une quadragénaire un peu bobo, raconte son aménagement et ses quelques mois passés avec son mari dans un écoquartier verdoyant de la banlieue parisienne. le couple, locataire depuis longtemps d'un appartement à Paris souhaite quitter l'anonymat de la grande ville, et devenir propriétaire d'une maison équipée "comme il se doit" en ce début de 21ème siècle. Enfin, l'occasion se présente pour eux d'une acquisition le long d'une belle allée arborée où, l'espèrent-ils, régnera une belle convivialité entre gens du même milieu partageant les mêmes valeurs.
Une livre sans réelle profondeur, une intrigue creuse que Julia deck va déplacer sur le terrain d'un médiocre thriller.
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Un court roman, mi satire sociale mi polar. Première partie assez convenue sur les bobos écolos et les « joies » du voisinage en lotissement. Puis ça se transforme en une histoire un peu grand-guignolesque de chat trucidé et de femme disparue. La conclusion ne conclue rien et on ne connaît en fin de compte pas le fin mot de l'histoire, la morale du livre semblant être : ne devenez pas propriétaire en banlieue, restez locataire à Paris :)
Bon, ça se lit vite mais on peut s'en dispenser !
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Soucieux de leur empreinte environnementale les Caradec décident de quitter Paris et de s'installer en banlieue parisienne dans un écoquartier tout neuf et verdoyant. Ils deviennent propriétaires d'une maison dans une allée au sein d'une petite communauté qui réunit les Lecoq, les Lemoine, les Taupin, les Benani et les Bohat. "Il s'agissait de signer notre triomphe, notre accession à la propriété privée". Ils vont vivre une promiscuité à laquelle ils n'étaient pas habitués dans l'anonymat de la capitale. Leurs voisins immédiats, les Lecoq, Arnaud et Annabelle, ont un enfant bien bruyant et un gros chat rouquin qui s'incruste régulièrement chez eux provoquant chez Charles Caradec des envies de meurtre.

Les Lecoq se lancent dans la construction d'une terrasse dont les travaux occasionnent de multiples nuisances aux Caradec. A cela s'ajoute une tranchée dans l'allée pour réparer l'échangeur thermique qui est censé récupérer la chaleur des eaux usées en complément des panneaux solaires. Leur rêve initial va bientôt virer au cauchemar car des maisons bien entretenues, des panneaux solaires, du compost ne sont pas gages de non-violence...

Dans ce roman la narratrice s'adresse à son mari, Charles Caradec, un grand dépressif perpétuellement sous traitement. C'est à la fois une petit thriller de faible intérêt et une petite satire sociale qui peine à décoller. Cela aurait pu être une délicieuse satire caustique, c'est juste un livre qui se lit bien mais qui ne me laissera pas de traces.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Un jeune couple excédé par la ville et sa pollution accède enfin à la propriété privée en banlieue. Une jolie maison écolo dans un lotissement avec des voisins plutôt sympa en apparence. Les  tensions commencent à se dessiner.
Tout commence vraiment à la moitié du livre ; jusque là, je ne comprenais pas trop ce que l'auteure voulait exprimer mis à part montrer le microcosme de ce voisinage. Tout le monde s'épie, se scrute et est outré de voir les autres faire de même ! Et là, page 105 (oui je sais je suis précise !) ça commence à chauffer. Enfin un peu de mouvement, d'action !
Certaines phrases sont grinçantes et ça j'aime bien. Il est vrai que les histoires de voisins passionnent toujours, du moins pour ma part.

Sauf que tout est trop rapide. Certaines choses sortent de je ne sais où et au final on ne sait pas vraiment ce qui est arrivé.
Il a fallu que je relise la fin pensant que j'avais loupé quelque chose..... Mais non !
Déception.

De plus, malgré quelques notes d'humour, de cynisme, je n'ai pas trop apprécié le style. L'auteure utilise le "je" pour s'adresser à tu mais le manque de ponctuation de dialogue fait que je n'ai pas toujours saisi à qui le "je" s'adressait.

Au final, cette satire sociale ne dégage rien de bien transcendant. Cette histoire de voisins pouvait être pas mal, mais trop de choses négatives font que
ma conclusion finale sera : déception ! Dommage.
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Vite lu, vite oublié... Un court roman sans consistance ni profondeur, comme un clip publicitaire. Les personnages sont caricaturaux et l'intrigue plus mince qu'une poupée anorexique. Quoi dire de plus ? C'est le premier que je lis de cette auteure, ça ne me donne pas envie d'essayer un autre.
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