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sur 310 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Boudicca est le portrait rêvé de la reine celte qui a fait trembler l'Empire Romain. Avec une touche de mysticisme, de féminisme et un talent de conteur certain, Jean-Laurent del Soccoro a su donner vie à la reine des Icènes dans ce récit à la première personne. Il lui donne corps en lui offrant une enfance, un entourage et en adoptant son point de vue.
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L'an passé, je découvrais la plume de Jean-Laurent del Socorro avec Royaume de vent et de colères qui fut une énorme surprise. J'avais adoré son style enlevé et sa façon de revisiter un pan de notre Histoire que je ne connaissais pas. C'était vraiment dépaysant aussi bien en tant qu'amatrice d'Histoire, qu'en tant qu'amatrice de fantasy. Il fallait donc que je me lance dans son autre roman d'historique-fantasy, surtout que la figure de Boudicca ne m'était pas inconnue. J'en ressors charmée mais moins marquée que par son autre titre.

Avec ce nouveau titre, l'auteur s'embarque cette fois direction l'Angleterre, celle de l'Antiquité, du temps des Romains et des peuples celtes qui la peuplaient, un temps de frictions entre deux civilisations qui se rencontrent et se confrontent. Il y a quelques années, j'avais eu la chance de voir à la télévision un documentaire retraçant la vie de Boadicée/Boudicca, cette reine celte dont Jean-Laurent del Socorro a fait la figure de proue ici. J'avais été emportée par le récit de sa vie et les aventures qu'elle avait vécues, ainsi que par sa force de caractère, ce que je dois l'avouer j'ai retrouvé en partie ici.

L'auteur au cours de ces près de 300 pages retrace la vie de cette guerrière faite femme. Même si cela peut paraitre rapide, il en garde la substantifique moelle. On découvre ainsi sa naissance, son enfance, son entraînement, son mariage, sa vie de femme, sa vie de mère, les luttes qu'elle mène et la vengeance qu'elle cherche à accomplir. C'est un récit assez complet. Malheureusement, peut-être parce que je suis une férue de récit biographique, j'ai trouvé celui-ci un peu sec, c'est-à-dire un peu trop concis à mon goût et je le regrette.

J'ai cependant beaucoup aimé la plume de l'auteur encore une fois. Il est surprenant de voir à quel il adapte celle-ci au temps du récit qu'il nous fait vivre. Dans Royaume de vent et de colères, j'ai le souvenirs d'une plume légère, virevoltante et incisive. Ici, on se retrouve avec une plume beaucoup plus brute, sèche, cassante voire coupante qui correspond bien à la rudesse de l'époque. Il livre ainsi un titre court mais dense et intense. Il s'en dégage une puissance dramatique très forte au point d'en être écrasante même parfois. C'est un récit fort, corsé, où la cadence est donnée par les drames que va vivre son héroïne.

Il dépeint celle-ci en quelques traits, très rapidement, avant de lui ajouter petit à petit au fil des chapitres de nouveaux traits qui viennent l'affiner et la complexifier à la fois. le personnage de Boudicca porte clairement le roman, sans elle il n'y aurait pas d'histoire. du coup, tout est centré autour d'elle et jamais on n'en dévie pour aller voir ailleurs. C'est certes un parti pris que je comprends, notamment pour la chute finale qui est d'une grande puissance, mais que j'ai pu regretter parfois. Boudicca est un personnage qu'on a envie d'aimer mais pour qui il est parfois difficile d'avoir ce sentiment tant elle semble être d'une autre dimension que nous. Elle est d'emblée posée comme la fille des Dieux et ce statut qui la place à part l'éloigne souvent de nous. C'est assez déstabilisant.

Cependant, j'ai beaucoup aimé suivre les drames de sa naissance et de son enfance. J'ai trouvé ces moments très puissant émotionnellement parlant et l'auteur à très bien su rendre la rudesse de ses moments ainsi la complexité des émotions engagées par les différents personnages. Dans le même registre, j'ai beaucoup aimé les passages sur ses relations avec ses filles qui font un triste écho avec son enfance justement. Et pour finir, j'ai été saisi par le drame qui se joue si brutalement à la fin et qui débouche sur sa quête de vengeance. C'est un mélange d'émotions brutes qui saisit le lecteur et ne le lâche pas. J'ai eu par contre beaucoup plus de mal avec les passages sur son mariage, la perte de son père où ses premières révoltes. J'y ai trouvé des maladresses qui m'ont parfois sortie de ma lecture. le rythme y était également plus mou, les émotions moins prenantes. Bref, j'ai eu un petit moment de flottement à mi-parcours.

J'ai tout de même beaucoup aimé une fois de plus retrouver des thèmes qui me sont chers comme l'aspiration à la liberté, l'insoumission, la place de la femme, la rencontre entre deux civilisations. Cela donne une teinte résolument moderne et féministe même au récit (sans en faire trop pour ceux à qui ça ferait peur...) qui n'a pas été sans me déplaire au contraire. Ça fait du bien aussi de ressentir ce genre d'engagement dans des récits où on ne s'attend pas à le trouver.

Boudicca a donc été une lecture riche et prenante mais aussi parfois déstabilisante. J'ai encore une fois été frappée par le talent d'écrivain de Jean-Laurent del Socorro mais j'ai moins été emballée par le récit que je l'aurais souhaité. J'attends tout de même de pied ferme son prochain titre. Encore une Histoire revisitée peut-être ?
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L'an passé, je découvrais la plume de Jean-Laurent del Socorro avec Royaume de vent et de colères qui fut une énorme surprise. J'avais adoré son style enlevé et sa façon de revisiter un pan de notre Histoire que je ne connaissais pas. C'était vraiment dépaysant aussi bien en tant qu'amatrice d'Histoire, qu'en tant qu'amatrice de fantasy. Il fallait donc que je me lance dans son autre roman d'historique-fantasy, surtout que la figure de Boudicca ne m'était pas inconnue. J'en ressors charmée mais moins marquée que par son autre titre.

Avec ce nouveau titre, l'auteur s'embarque cette fois direction l'Angleterre, celle de l'Antiquité, du temps des Romains et des peuples celtes qui la peuplaient, un temps de frictions entre deux civilisations qui se rencontrent et se confrontent. Il y a quelques années, j'avais eu la chance de voir à la télévision un documentaire retraçant la vie de Boadicée/Boudicca, cette reine celte dont Jean-Laurent del Socorro a fait la figure de proue ici. J'avais été emportée par le récit de sa vie et les aventures qu'elle avait vécues, ainsi que par sa force de caractère, ce que je dois l'avouer j'ai retrouvé en partie ici.

L'auteur au cours de ces près de 300 pages retrace la vie de cette guerrière faite femme. Même si cela peut paraitre rapide, il en garde la substantifique moelle. On découvre ainsi sa naissance, son enfance, son entraînement, son mariage, sa vie de femme, sa vie de mère, les luttes qu'elle mène et la vengeance qu'elle cherche à accomplir. C'est un récit assez complet. Malheureusement, peut-être parce que je suis une férue de récit biographique, j'ai trouvé celui-ci un peu sec, c'est-à-dire un peu trop concis à mon goût et je le regrette.

J'ai cependant beaucoup aimé la plume de l'auteur encore une fois. Il est surprenant de voir à quel il adapte celle-ci au temps du récit qu'il nous fait vivre. Dans Royaume de vent et de colères, j'ai le souvenirs d'une plume légère, virevoltante et incisive. Ici, on se retrouve avec une plume beaucoup plus brute, sèche, cassante voire coupante qui correspond bien à la rudesse de l'époque. Il livre ainsi un titre court mais dense et intense. Il s'en dégage une puissance dramatique très forte au point d'en être écrasante même parfois. C'est un récit fort, corsé, où la cadence est donnée par les drames que va vivre son héroïne.

Il dépeint celle-ci en quelques traits, très rapidement, avant de lui ajouter petit à petit au fil des chapitres de nouveaux traits qui viennent l'affiner et la complexifier à la fois. le personnage de Boudicca porte clairement le roman, sans elle il n'y aurait pas d'histoire. du coup, tout est centré autour d'elle et jamais on n'en dévie pour aller voir ailleurs. C'est certes un parti pris que je comprends, notamment pour la chute finale qui est d'une grande puissance, mais que j'ai pu regretter parfois. Boudicca est un personnage qu'on a envie d'aimer mais pour qui il est parfois difficile d'avoir ce sentiment tant elle semble être d'une autre dimension que nous. Elle est d'emblée posée comme la fille des Dieux et ce statut qui la place à part l'éloigne souvent de nous. C'est assez déstabilisant.

Cependant, j'ai beaucoup aimé suivre les drames de sa naissance et de son enfance. J'ai trouvé ces moments très puissant émotionnellement parlant et l'auteur à très bien su rendre la rudesse de ses moments ainsi la complexité des émotions engagées par les différents personnages. Dans le même registre, j'ai beaucoup aimé les passages sur ses relations avec ses filles qui font un triste écho avec son enfance justement. Et pour finir, j'ai été saisi par le drame qui se joue si brutalement à la fin et qui débouche sur sa quête de vengeance. C'est un mélange d'émotions brutes qui saisit le lecteur et ne le lâche pas. J'ai eu par contre beaucoup plus de mal avec les passages sur son mariage, la perte de son père où ses premières révoltes. J'y ai trouvé des maladresses qui m'ont parfois sortie de ma lecture. le rythme y était également plus mou, les émotions moins prenantes. Bref, j'ai eu un petit moment de flottement à mi-parcours.

J'ai tout de même beaucoup aimé une fois de plus retrouver des thèmes qui me sont chers comme l'aspiration à la liberté, l'insoumission, la place de la femme, la rencontre entre deux civilisations. Cela donne une teinte résolument moderne et féministe même au récit (sans en faire trop pour ceux à qui ça ferait peur...) qui n'a pas été sans me déplaire au contraire. Ça fait du bien aussi de ressentir ce genre d'engagement dans des récits où on ne s'attend pas à le trouver.

Boudicca a donc été une lecture riche et prenante mais aussi parfois déstabilisante. J'ai encore une fois été frappée par le talent d'écrivain de Jean-Laurent del Socorro mais j'ai moins été emballée par le récit que je l'aurais souhaité. J'attends tout de même de pied ferme son prochain titre. Encore une Histoire revisitée peut-être ?
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Une rebelle rousse tenant tête aux hommes et aimant se réfugier dans les bras de sa meilleure amie : voilà qui avait de quoi m'emballer ! J'ai gardé cet enthousiasme tout au long de cette biographie de Boadicée, reine celte s'étant opposée aux légions romaines de Claude puis de Néron. le récit donné dans le présent le plus immédiat et celui de Boudicca elle-même depuis son enfance (qui ressemble un peu à celle de l'héroïne du dessin animé Rebelle !) jusqu'à son ultime combat. Si mon enthousiasme est resté intact jusqu'au bout et si je suis finalement clémente sur mon nombre d'étoiles, ce n'est pas en raison du texte lui-même qui m'est apparu comme un squelette qui n'aurait pas été étoffé ou une promesse non tenue. Non pas un brouillon mais plutôt un synopsis, prélude alléchant d'une histoire encore à écrire.
Il reste à Jean-Laurent del Socorro le mérite d'avoir ressuscité cette figure féminine d'il y a 2000 ans, certes de manière romancée vu le faible nombre de sources, sans concession sur la violence, les moeurs, la confrontation au monde romain.
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Connu pour son premier roman paru en 2015 " Royaume de vent et de colère", qui a reçu le prix Elbakin, j'étais intriguée et j'avais envie de découvrir la plume de Jean Laurent del Soccoro. Lorsque, lors d'une rencontre, il m'a expliqué que Bouddica était une femme celte qui a vécu en l'an 1 après JC , il ne m'en a pas fallu plus pour me le procurer.


J'ai commencé ma lecture peu de temps après avoir lu "La fée, la pie et le printemps" qui proposait les premiers chapitres de Bouddica. Et le début était un peu bancal, surtout à cause de cette phrase qui introduit le premier chapitre :
La victoire d'Antedios sur Cubobelin est telle que l'ogre trinovante doit finalement devenir client du lièvre icène.
Avouez que lorsque l'on manque de connaissance historique, on se demande où on met les pieds :)

Les Icenes étaient dirigés par Antedios, le père de Bouddica. Sa femme étant morte en couches, il eut beaucoup de difficulté à se lier à sa fille unique.
Les trinovantes sont un clan plus au sud, dirigé par Cunobelin.

Chaque clan était soit soumis, soit opposés aux Romains qui tentaient de commercer avec la Brittania. C'est dans ce contexte historique que l'on découvre la vie de Bouddica, à travers quelques 270 pages.

Reine, femme, amante et toujours fille du roi, je suis trop de choses à la fois pour être vraiment moi. J'oublie alors ces Bouddica qui me hantent pour n'être que la moitié de cette jouissance, le second de ces deux corps haletants qui s'étreignent dans la sueur et le plaisir.


Dans sa dédicace, l'auteur me demande qui de la Reine, de l'Amante ou de la Guerrière je préfère.. et bien je dois dire toutes, puisque Bouddica n'est qu'une seule entité, au fort caractère, insoumise, engagée, libre et éduquée.

Le roman est découpé en trois parties, ce qui permet de se focaliser sur chacune de ses facettes. La première vollute nous présente l'enfance de Bouddica, jusqu'à ce qu'elle prenne le pouvoir.

La seconde nous la présente dans son rôle de femme, d'amante, de guerriere.

Puis dans la dernière partie, nous la découvrons en tant que Reine insoumise, en tant que rebelle face à l'armée romaine. J'ai été bouleversée lorsque les Romains viennent demander leur dû, c'est un passage horrible, je n'ose imaginer la souffrance des victimes et j'ai trouvé que Jean Laurent transcrivait bien les émotions puisque j'ai eu la boule à l'estomac et les larmes aux yeux. Mais Bouddica s'est relevée et a emmené son armée se rebeller contre l'Empereur. Ses actions sont allées très loin, et une statue a été érigée en son nom à Londres.

JL del Soccoro a fait beaucoup de recherches sur cette époque de l'Histoire et sur cette femme, afin d'offrir aux lecteurs un récit proche de la réalité, bien que parsemé d'éléments de fiction.
Ainsi, il a pris la liberté de laisser la sexualité de ces personnages libres, ce que j'ai beaucoup apprécié, mais il introduit également des sortes de rêves, d'illusions, que réalise Bouddica afin d'apercevoir le futur. Les druides présentés ici sont aussi fictifs.

Je suis ravie d'avoir appris un pan de l'Histoire, et d'avoir découvert une femme intelligente, cultivée, combattante. Ce récit, d'ailleurs plaira avec certitude aux féministes.

Pour en savoir plus sur la génèse du livre, je vous renvoie à cette interview réalisée pour ActuSF.


Roman en lice pour le Prix Littéraire de L'imaginaire BooktubersApp
#PLIB2018
#ISBN:9782366298376
Lien : http://www.leblogdeptitelfe...
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Il y a quelques semaines, aux Imaginales, j'ai craqué (entre autres) pour Boudicca, le dernier roman de Jean-Laurent del Socorro. C'est sa magnifique couverture qui m'a attiré l'oeil, puis le titre, la 4e de couverture et un petit mot du libraire ont achevé de me convaincre. En plus, j'ai eu la chance de rencontrer l'auteur, hyper sympa et qui en fait n'habite pas très loin de chez moi, qui me l'a dédicacé !

Boudicca est une reine celte célèbre pour avoir lutté contre les Romains et avoir rasé Londres en 61 après Jésus-Christ. Hormis ces événements, on sait aujourd'hui peu de choses sur la vie de cette femme. Jean-Laurent del Socorro propose avec son roman une « biographie historique et onirique » de ce personnage. Au lieu de se concentrer sur ce qui a fait la renommée de Boudicca, l'auteur propose de nous raconter son histoire depuis sa naissance jusqu'au début de sa révolte contre les Romains.

Fille d'Antedios, roi des Icènes, Boudicca dont le prénom signifie « victoire », a un destin hors du commun. le jour de sa naissance est marqué par deux événements : la victoire de son père sur un clan ennemi et la mort de sa mère en lui donnant la vie. Elle grandit entourée d'Ysbal, suivante fidèle et guerrière redoutable et de Caratacos, fils d'un roi ennemi prisonnier de son père qui lui apprendront à devenir une guerrière. Elle reçoit également les enseignements du druide Prydain. Par son mariage avec Prasutagos, elle devient femme puis mère. Et à la mort de son père, elle devient reine des Icènes. Pendant ce temps, les différentes tribus celtes de Bretagne doivent composer avec l'arrivée des Romains…

J'ai dévoré en quelques heures ce roman. Il faut dire que je l'ai trouvé particulièrement immersif avec sa narration à la première personne. On est dans la tête de Boudicca. Évidemment, la contre-partie est qu'on ne connaît pas forcément les pensées des autres personnages que l'on croise mais ça n'a en rien gêné ma lecture. J'ai trouvé Boudicca fascinante. J'ai admiré sa force et son courage. J'ai eu aussi pitié d'elle notamment pour sa relation avec son père. Parfois, j'ai compris ses décisions et ses choix, d'autres fois moins mais j'ai aimé qu'à chaque fois elle en assume les conséquences.

Par ailleurs, j'ai aimé découvrir un peu la culture celte, même si elle est sur le déclin au moment où se déroule ce roman : cette culture où les femmes peuvent être guerrières ou reines, où la parole des druides est écoutée et respectée. On sent que l'auteur s'est bien documenté pour écrire ce roman et la bibliographie fournie à la fin ne fait que le confirmer.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman passionnant qui met en exergue une femme qui l'est tout autant. Ce fut une très belle découverte et je n'ai qu'une hâte retrouver Jean-Laurent del Socorro dans Royaume de vent et de colères.
Lien : https://tassedeculture.com/2..
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Un superbe roman pour qui apprécie les histoires basés sur des faits réels et/ou des personnages historiques.


J'étais ravie de découvrir l'histoire de Boudicca, reine guerrière qui s'est révoltée contre l'occupation romaine de son île, l'actuelle Grande-Bretagne. On y suit la vie de cette femme forte, de sa naissance jusqu'à sa mort.
Ceci dit, certains points m'ont un peu freiné dans ma lecture : d'abord, la narration. J'aurais préféré que Boudicca ne soit pas narratrice et personnage principale, et j'ai l'impression que ça a gâché mon expérience de lecture.
Le deuxième point gênant je pense, c'est que j'avais la sensation de survoler les événements, qu'on allait trop vite d'un passage important à un autre. Avec un autre narrateur, j'aurais réclamé deux à trois fois plus de profondeur et de détails sur les relations, les évènements et L Histoire en général. Bref, j'en aurais voulu encore plus !

Si vous cherchez un roman qui parle de femmes fortes, de guerrières et de personnages historiques, n'hésitez surtout pas, car malgré mes deux points négatifs, "Boudicca" vaut vraiment le détour !
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Jean-Laurent del Socorro fut repéré dès la sortie de son premier roman, « Royaume de vent et de colères » pour lequel il avait reçu le prix elbakin du meilleur roman de fantasy française. On pouvait déjà y relever son intérêt pour l'Histoire et une indéniable qualité d'écriture. On retrouve ces deux éléments dans « Boudicca » qui, comme son titre l'indique, retrace la vie (le plus souvent imaginée faute de sources) de la célèbre reine bretonne, connue pour sa résistance contre l'envahisseur romain.


Comme son précédent livre, del Socorro ajoute une touche discrète de fantastique, ici liée aux divinités. Un bon roman bien que trop linéaire et peu surprenant. L'auteur n'a pas réussit à m'immerger totalement dans son histoire ni à y insuffler le souffle épique et guerrier attendu. Ça manque un peu trop de saveurs et d'âme malgré toutes les bonnes intentions de l'écrivain. En revanche, s'il y a bien une constante c'est bien la richesse de sa plume.


Au final, un roman intéressant et plaisant mais qui ne m'a pas totalement convaincu.
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L'auteur nous entraîne sur les traces de Boudicca, reine celte, héroïne de la rébellion anglaise contre les Romains en l'an I. Une biographie romancée et onirique qui nous fait découvrir un beau portrait de femme volontaire et indépendante avec une belle plume fluide. Un roman atypique, à découvrir, et un auteur à suivre.
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En somme Boudicca nous dresse un portrait très complet de la mystérieuse reine des Icènes, en explorant toutes les facettes du personnage. L'intrigue est bien ancrée dans la période historique – le Ier siècle – et met à l'honneur les tribus celtes, les druides et leurs antagonistes romains. Si le récit m'a parfois laissée de marbre, la découverte historique était excellente !
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