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La légende du roi Arthur a eu le droit à de nombreuses versions et adaptations et même s'il y existe des personnages féminins emblématiques, elles servent souvent de faire-valoir aux personnages masculins. Jean-Laurent del Socorro prend le contrepied de cela dans son dernier roman intitulé Morgane Pendragon. L'auteur fait ici le choix rafraîchissant de réécrire ce récit avec les mêmes personnages mais en donnant à Morgane le rôle de reine du royaume de Logres et de fille d'Uther Pendragon.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Morgane qui est une reine résolument moderne et féministe. Elle prend le temps de s'interroger sur de nombreux sujets pour rester rationnelle et juste, devenir une bonne reine pour son peuple. Et c'est d'ailleurs cela que j'ai adoré chez elle : Morgane n'oublie jamais son peuple. Au coeur des intrigues politiques et des combats elle pense à eux dans la moindre de ses actions et paroles car le royaume leur appartient tout autant qu'à elle. L'ascension de Morgane ne plaît pas à tout le monde (il y a notamment une rupture entre l'ancienne génération et la nouvelle qui ont des idéaux et valeurs divergentes) mais elle parvient malgré tout à s'imposer et à se faire une place. Morgane est également déchirée entre les questions d'amour et de devoir car en tant que reine elle ne peut épouser celui qu'elle voudrait, elle doit se plier aux alliances politiques et stratégiques.

Arthur tient tout de même un rôle primordial dans ce roman car il est l'amant de Morgane, prétendant au titre de roi de Logres pendant un temps et chevalier de la Table ronde. C'est un personnage émotif mais plutôt difficile à cerner tout comme il est difficile de le percer à jour dans ses actes et paroles. Il y a donc une alternance des chapitres ayant pour point de vue celui de Morgane et celui d'Arthur à tour de rôle. Je dois cependant avouer que la narration ne change pas beaucoup d'un chapitre à l'autre et j'avais parfois du mal à distinguer qui était le narrateur si j'avais juste survolé le nom du personnage en tête de chapitre.

Alors que les scènes de batailles sont plutôt détaillées, j'ai trouvé que certains enchaînements d'événements étaient très factuels, manquaient de développement et étaient racontés avec une certaine distance, voire une certaine froideur. En revanche, l'auteur décrit et met en scène superbement les émotions de ses personnages. Les relations qui se tissent, qu'elles relèvent de l'amitié, de l'amour, de la jalousie, de la méfiance ou de l'admiration, et les liens familiaux et parentaux étaient écrits avec beaucoup de justesse, de réalisme et de sensibilité. Grâce à ces éléments, je me suis attachée à de nombreux personnages que l'on découvre dans leur entièreté et qui ouvrent leur coeur au fur et à mesure du récit.

Le roman aborde de multiples thématiques très intéressantes autour du féminisme, des genres, de l'égalité avec notamment un questionnement sur le rôle de la mère mais aussi sur celui de l'épouse et de l'amante. Dans Morgane Pendragon, Morgane bouscule les traditions et la discrimination : les femmes et les hommes sont sur un même pied d'égalité à la Table ronde. Les relations et mariages homosexuels sont également permis. Ce roman engagé remet en cause l'Histoire et les légendes qui effacent les femmes au profit des hommes.

On retrouve la présence de la magie avec le personnage de Merlin et grâce aux faeries et autres créatures fantastiques qui peuplent les royaumes. La magie imprègne les terres de Grande-Bretagne même si elle est de moins présente. Dans Morgane Pendragon, Jean-Laurent del Socorro aborde à nouveau un sujet très souvent présent dans ses romans : la religion. Car ici la montée du christianisme menace le paganisme, le folklore et le culte de la Déesse. Certains personnages acceptent le christianisme dans une moindre mesure quand d'autres le rejettent complétement. le roman va de plus en plus s'articuler autour de cette question de religion qui créée des scissions, brise des amitiés et mène à des combats.

Morgane Pendragon est un roman efficace qui revisite et dépoussière la légende arthurienne. Il met à l'honneur une belle galerie de personnages féminins comme masculins qui ont tous leur rôle à jouer sur fond de guerre de religion, de complots politiques et de batailles épiques. L'écriture de Jean-Laurent del Socorro est fluide avec des phrases très courtes percutantes mais elle peut paraître froide par moments.
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J'ai lu, que dis-je, dévoré ! le dernier roman de Jean-Laurent del Socorro, Morgane Pendragon, paru le 18 janvier dernier chez Albin Michel Imaginaire que je remercie vivement pour l'envoi.

Morgane Pendragon est une revisite totale de la légende arthurienne dans laquelle les femmes prennent (ou reprennent) une place que des siècles d'invisibilité leur avaient ôtée et que c'est bon de lire ça !

Ici donc, c'est Morgane qui devient la nouvelle reine de Logres en s'emparant de l'épée de son père, Uther Pendragon, alors que son amant Arthur et tant d'autres ont échoué avant elle. Très vite, elle va devoir s'imposer en tant que reine et défendre son royaume !

J'ai adoré cette version que nous propose l'auteur ! le personnage de Morgane est superbement construit, tout comme les autres personnages qui gravitent autour d'elle. Nous en connaissons certains, d'autres, notamment les personnages féminins, sont issus des nombreuses recherches qu'a effectuées l'auteur dans les différentes versions de la légende.

J'ai également adoré la partie du récit concernant l'arrivée du christianisme et de sa confrontation avec les croyances païennes.

Je ne connaissais pas l'auteur et j'ai trouvé sa plume tout à la fois belle et addictive. Je ne manquerai pas de découvrir ses autres romans, notamment Boudicca dont il a beaucoup parlé lors de la soirée de lancement à laquelle j'ai eu la chance de participer.

Ce fut une excellente lecture que je vous conseille vivement !
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Les romans sur Merlin et les chevaliers de la Table ronde foisonnent et sont généralement regroupés sous le générique des Légendes arthuriennes. Jean-Laurent del Socorro revisite entièrement le mythe celte en changeant une toute petite donnée...

An 601, Arthur accompagné de son mentor Merlin se présente devant le gisant d'Uther Pendragon et échoue à sortir Excalibur. Vient derrière lui, Morgane, fille d'Uther, qui la sort comme si celle-ci était plantée dans une motte de beurre. Et voilà, exit le Y de la légende et place au X, en deux phrases l'auteur nous offre une reine de Logres et réécrit la légende à sa sauce.

Et moi, voyez-vous, la sauce de Jean-Laurent del Socorro, je l'aime depuis le premier roman que j'ai lu de lui : Un royaume de vent et de colères. J'ai lu ce Morgane Pendragon avec avidité, me délectant de ses mots, savourant ce point de vue osé. Les grincheux diront qu'il surfe sur la vague du féminisme littéraire revendiqué ces derniers temps, mais qu'importe : la bave du crapaud, tout ça, tout ça...
La suite sur le blog ;)
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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Morgane Pendragon est une belle réécriture des légendes arthuriennes. Dans ce roman mêlant fantasy et Histoire, c'est Morgane, et non Arthur, qui retire l'épée d'Uther Pendragon de la pierre et qui devient reine.
Entre surprise et plaisir de reconnaître des éléments connus, l'on retrouve les événements de la légende : la guerre pour asseoir sa légitimité, la création de la Table Ronde, les amitiés, les alliances, les scissions, les trahisons, la quête du Graal…
J'ai lu ces aventures avec un regard nouveau grâce à cette réécriture anachronique brillante qui renonce aux stéréotypes de genres et qui diversifie les représentations. Très documenté, l'auteur fait référence à diverses oeuvres littéraires et cinématographiques tout en se détachant de la tradition pour offrir un regard moderne, notamment à travers une écriture la plupart du temps inclusive. Ainsi, les « Épées » désignent les chevalières et chevaliers de l' « adelphie » de la Table Ronde.
Si le royaume de Logres se reconstruit lentement, la 2ème partie du roman est intense en tensions et émotions, les aspects politiques, religieux et affectifs s'entremêlant pour dérouler sous nos yeux un drame humain quasi shakespearien où le réalisme des batailles et des intrigues politiques se mêle à la magie, l'onirisme, la faërie.
L'on voit l'histoire d'un autre point de vue. Les femmes ne sont plus sournoises ni manipulatrices mais puissantes et résilientes, cherchant à se venger ou à venger celles qui ont été détruites.
L'alternance des points de vue de Morgane et Arthur révèle toute la complexité de beaux personnages luttant contre leurs propres démons dans un monde incertain où le culte de la Déesse et la jeune religion chrétienne peinent à cohabiter.
Une belle découverte !
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Depuis l'enfance, j'ai toujours été fasciné par la légende arthurienne. J'ai ainsi découvert un nombre incalculable de versions plus ou moins fantaisistes des histoires du roi Arthur et de ses héroïques chevaliers de la Table Ronde, à travers différents types de médias : romans, films, séries, jeux-vidéo, animation occidentale et japonaise… Je remercie donc vivement Jean-Laurent del Soccorro et Albin Michel Imaginaire de m'avoir envoyé ce roman en service presse !

Nous sommes sur l'île de Bretagne, au VIIe siècle. le trône du royaume de Logres est laissé vacant depuis la mort d'Uther Pendragon. Selon la volonté du défunt roi, son épée, enchâssée dans l'effigie de pierre couvrant sa tombe, ne pourra être retirée par nul autre que son héritier légitime et seul digne successeur de sa couronne. Après plusieurs années sans souverain, le destin du royaume pourrait bien reposer entre les mains de jeunes chevaliers, promis à un destin légendaire. Si tous les regards sont tournés vers le jeune Arthur, orphelin de la noblesse de Tintagel recueilli par l'énigmatique et redouté Enchanteur Merlin, c'est son amie d'enfance Morgane qui parvient à retirer l'épée, en tant que fille cachée du roi Pendragon ! Ainsi commence le règne de la Dragonne de Logres, qui sera jalonné de guerres, de joies mais aussi d'intrigues et de douloureuses trahisons…

Comme dans Royaume de vent et de colères, Jean-Laurent del Soccorro adopte le mode de l'uchronie pour raconter une nouvelle version du mythe arthurien, racontée à tour de rôle selon les points de vue de Morgane et d'Arthur. Ainsi, si on retrouve tous les principaux protagonistes de cet ensemble de récits, les rôles sont redistribués de manière originale et cohérente dans cet univers alternatif. Pour y parvenir, on ne peut qu'imaginer le travail conséquent de recherche qu'a dû effectuer l'auteur pour tirer ce qu'il désirait des différentes sources, présentées d'ailleurs dans une bibliographie à la fin de l'ouvrage. de plus, en replaçant l'histoire dans un contexte historique réel, coïncidant avec l'arrivée du christianisme en Bretagne en opposition aux cultes païens hérités des Celtes, c'est une dimension supplémentaire qui s'ajoute aux jeux de pouvoir à la cour de Camelot. L'affrontement entre deux factions devient celui entre deux religions, et par extension entre deux mondes : celui de la Déesse, lié à la magie de la faërie, et celui, émergeant, du Christ, où le destin des hommes est régi par la seule volonté de Dieu. Si la magie n'est pas absente du récit, qui s'inscrit donc dans le registre de la fantasy, ce sont bien les relations humaines et la politique qui sont au coeur de l'intrigue, pour une vision plus réaliste de la légende.

Souvent reléguée au rang de sorcière maléfique, parfois demi-soeur du roi Arthur, Morgane devient ici l'héroïne de l'Histoire. S'il ne s'agit pas pour moi d'une première dans mes lectures, avec la duologie que lui avait consacrée Marion Zimmer Bradley dans les années 1980 dans son Cycle d'Avalon, Morgane n'apparaît pas ici comme une magicienne mais bien comme une jeune chevalière, capable de défendre son royaume l'épée à la main si nécessaire. Et en effet, contrairement au canon arthurien, la chevalerie n'est plus seulement l'apanage des hommes, ce qui se traduit ici jusqu'au respect de la parité autour de la Table Ronde ! Cette vision plus féministe de l'histoire est le socle de l'intrigue, qui met en scène des femmes fortes dans tous les sens du terme, mais qui peinent malgré leur détermination à s'imposer dans ce monde dominé par les hommes. La conception même de l'amour adopte une approche bien plus ouverte et donc réaliste que le fameux "amour courtois" des récits de chevalerie. J'ai beaucoup apprécié cet amour multiple et sans distinction des genres qu'éprouvent les différents personnages, et ce sans que cela ne choque personne, hormis les représentants du Christ bien entendu… Plus généralement, je trouve que l'auteur a réussi à rendre des personnages légendaires comme Arthur, Guenièvre ou Lancelot du Lac bien plus humains. Les héros, encore adolescents au début de l'histoire, apparaissent ici imparfaits et sont en proie au doute, parfois égoïstes, capables de faire des erreurs et de changer de camp pour servir leurs intérêts personnels. On est loin de l'image lisse et sans tâche du héros arthurien classique : les faiblesses humaines des personnages servent régulièrement de moteur à l'intrigue qui peut ainsi surprendre, à dessein, des connaisseurs de la légende arthurienne !

Tout au long du récit, l'auteur s'est amusé à disséminer de nombreuses références, dont la liste figure également à la fin du roman. Évidemment, les récits arthuriens classiques, comme Lancelot ou le Chevalier à la charrette, sont directement évoqués avec des anecdotes racontées par les chevalier•e•s de la Table Ronde, des noms de lieux (La Douloureuse Garde) ou de personnages (Pellès le Roi-Pêcheur), qui m'ont agréablement rappelé de très bons souvenirs de lecture ! Mais il y a également un certain nombre de références à des films ou des romans en rapport ou non avec l'histoire du roi Arthur et de ses chevaliers. On peut citer par exemple le magnifique Excalibur de John Boorman, la série Kaamelott d'Alexandre Astier, Monty Python and the Holy Grail, ou encore le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien et même un petit clin d'oeil discret à la série Chevauche-Brumes de Thibaud Latil-Nicolas ! Sans pour autant faire catalogue, j'ai trouvé ces évocations bienvenues pour apporter de la fraîcheur et de l'humour dans un récit assez dense et davantage tourné vers la tragédie.

Ce Morgane Pendragon est donc pour moi une réussite, et correspond assez aux attentes que j'avais lorsque le projet avait été dévoilé par Jean-Laurent del Soccorro au début de l'année 2022. J'ai été surpris par la place que prend la politique dans l'intrigue, mais c'est finalement assez logique étant donné le cadre réaliste que l'auteur a voulu donner à sa version du mythe arthurien. J'ai beaucoup apprécié l'évolution des relations entre les personnages, au gré des jeux d'alliances et de pouvoir, mais aussi des liens d'amitié et/ou d'affection qui se tissent entre eux au fil des épreuves qu'ils traversent. J'ai donc été vraiment conquis par ce récit très bien documenté et servi par une plume toujours aussi agréable et addictive !

Lien : https://lesaffamesdelecture...
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Morgane Pendragon est une excellente "uchronie fictive". Je dis fictive car peut-on appeler ceci une uchronie quant le matériau de base n'est pas L Histoire, mais une légende ?

J'ai globalement moins aimé ce livre que Boudicca, que j'avais adoré.
Toutefois, j'ai passé un très bon moment de lecture et j'ai beaucoup apprécié la société plus libre et égalitaire entre les genres créée par del Socorro.
Je ne m'attendais pas à l'alternance de narrateurs, qui n'est pas très dérangeante, mais Arthur est par conséquent très présent dans le récit.

Une belle réécriture !
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Morgane Pendragon est un coup de coeur. J'adore, j'aime, je suis fan de cette version de la légende Arthurienne. Jean-Laurent del Socorro revisite se que nous connaissons tous. Il s'approprie cet univers en ôtant le regard patriarcal que l'on retrouve de bien trop d'histoire. Nous retrouvons tous les personnages Arthuriens, Arthur, Morgane, Lancelot, Gauvain, Perceval ... mais le royaume de Logres n'est pas gouverner par un homme mais par une femme : Morgane. C'est elle la reine de ce monde après avoir retiré l'épée de Pendragon de la tombe de ce dernier.
Tout au long du roman nous passons de Morgane à Arthur, de la reine à l'amant, ... Toute l'histoire Arthurienne, non l'histoire Morganienne est là, Les guerres contre les Saxons, contre les opposants à son règne, contre le dieu unique. Les histoires d'amour entre les différents héros tel Tristan et Yseult ...Je vous le dis tout est là, pour la réussite d'un très bon roman et c'est réussi.
En fermant le livre, j'aurais tant aimé que cela continu encore, je me pose la question et si c'était l'auteur qui avait raison. Si Morgane avait réellement ôté l'épée du rocher et que les auteurs et préféré mettre Arthur à sa place dans les écrits car il n'était pas (n'est pas possible) de la réussite d'une femme ...?
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Le royaume de Logres est sans souverain depuis la mort d'Uther Pendragon. Jusque-là, personne n'a réussi à sortir son épée scellée dans sa statue.
En 601, à l'aube du printemps, tout bascule lorsque Morgane y parvient! Merlin pensait qu'Arthur prendrait le trône, mais c'est la femme qu'Arrhur aime qui l'a fait.
Malheureusement, toutes les couronnes n'acceptent pas cette prise de pouvoir et Morgane va devoir redoubler d'efforts, de stratégies et de combats pour protéger son royaume…

J'ai adoré retrouver Merlin et Arthur sous cet angle totalement inattendu d'une histoire incroyablement riche d'évènements! Bien sûr, d'autres personnages que nous connaissons font partie du décor de ce roman palpitant tel que Lancelot, par exemple.

J'ai également beaucoup aimé voir une femme au pouvoir et observer son évolution et sa force.

La plume est fluide, le vocabulaire adapté au contenu, le récit très rythmé et l'intrigue captivante.
Les descriptions happent et permettent de réellement imaginer les lieux et de capter l'ambiance, presque palpable.

Cet ouvrage est une ode à la femme, à sa force et sa magie. L'histoire a été brillamment revisitée, j'ai trouvé le tout très bien amené!
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Et si c'était Morgane qui était destinée à gouverner ?
Et si Merlin n'était pas le magicien bienveillant qu'il laisse voir ? Et si Arthure n'était pas le héro lisse que l'on pense ?

Morgane, à 17 ans devient reine et doit apprendre à naviguer dans les eaux troubles du pouvoir.

Entre négociations, Guerres et manipulations, c'est un récit plein d'aventure que nous livre ici l'auteur.

J'ai cependant eu toutes les peines du monde à pleinement apprécier ma lecture qui pourtant recèle certains points positifs comme le rythme, la passion, la magie dt surtout la légende arthurienne.
Je suis cependant restée complètement hermétique aux personnages et au récit lui même. Je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'univers et à ressentir une quelconque ambiance.
Les évènnements se sont enchaînés, pour moi, sans que je réussisse à m'inclure dans les aventures de Morgane. Je suis restée en surface des descriptions qui sont restées sans émotions.

Pour avoir discuter avec des collègues, j'entends bien que ce ressenti est le mien et conçoit tout à fait que pour d'autres ce fut une bonne expérience de lecture.

Dommage pour moi !
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J'aime les récits sur la légende arthurienne, ce n'est pas nouveau.
Et si cette fois, on s'intéresserait à l'histoire, mais d'un tout autre point de vue?

Imaginez... Et si ce n'était pas Arthur qui libérait l'épée de la roche, mais Morgane? Et si, pour une fois, les femmes se tenaient sur le devant de la scène?

Ici, les femmes tiennent donc la dragée haute aux hommes, elles sont chevalières, reines, épouses, bardes, mais surtout les héroïnes de leur histoire.

L'auteur prend les moments forts du mythe et nous les présente sous un nouveau jour: la création de la Table Ronde, Camelot, la quête du Graal...
Les personnages que nous connaissons bien nous montrent une nouvelle facette, notamment Arthur, avec qui j'avoue avoir eu un peu de mal.

Ce récit est dur par moments, tensions et batailles sont au rendez-vous, Morgane connaîtra son lot de trahisons et devra faire face à certains choix déterminants.

On assiste à la renaissance de la Faërie, aux balbutiements du Christianisme, et bien que chacun soit libre de choisir sa religion on voit bien que ce choix a souvent des influences insoupçonnées.

L'auteur n'hésite pas à mêler d'autres légendes à celle de Morgane, ce qui était très agréable.

En bref, cette réécriture de la légende morganienne (eh oui!) a été très agreable.
J'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans ce récit, mais avec une nouvelle vision et, si au début c'est un peu déstabilisant, au final pour ma part c'est un grand oui!!
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