Morgane Pendragon

C'était ma première lecture de l'année mais aussi mon premier coup de coeur de 2023.

Dans cette relecture des légendes arthuriennes, ce n'est pas Arthur mais Morgane qui est fille d'Uther et qui réussi à s'emparer de l'épée qui désignera le souverain (ou la souveraine pour être plus exact) du royaume de Logres.
Je n'ai pas pas lu d'histoires reliées à cet univers depuis très longtemps mais le roman se laisse lire même si vous n'avez aucune base et je trouve ça génial.
Il fait cependant appel à certains canons du mythe arthurien tel que le Morte d'Arthur de Thomas Mallory, considéré comme le premier roman arthurien moderne, et en y incluant des références d'autres adaptations mais aussi d'autres petits clins d'oeil à la culture pop.
MORGANE PENDRAGON est la parfaite réécriture féministe et inclusive d'une histoire où la femme ne pouvait être qu'une magicienne ou une servante sans pour autant massacrer l'oeuvre originale bien qu'il n'en existe pas vraiment (tradition orale qui a ensuite été transposée sur papier).

Les femmes ont le beau rôle ici et c'est assez rafraichissant: de simples personnages secondaires, Morgane représente ici l'espoir de son royaume et la suzeraine à l'origine de la Table Ronde, où toutes les Épées sont égales.
Arthur reste cependant au centre de l'histoire: rongé par son orgueil démesuré, il prendra des décisions qui se révèlent désastreuses pour Morgane mais aussi pour Logres.
L'élément qui me faisait un peur dans cette histoire était la religion: la magie a toujours été décrite comme démoniaque par l'Église et bien que n'étant pas très emballé au début par cette guerre des religions qui se profilait à l'Horizon (héhé), elle est devenue la partie qui m'a le plus plu dans cette histoire.
Une oeuvre magistrale écrite avec passion et qui vous promet un incroyable moment de lecture, que demander de plus?

Je tenais à remercier Gilles Dumay et les éditions Albin Michel Imaginaire pour ce service presse et de nous proposer des oeuvres toujours surprenantes et uniques, merci aussi à Jean Laurent del Socorro qui m'a réconcilié avec Camelot et m'a donné envie de creuser un peu plus le sujet
MORGANE PENDRAGON sera disponible à la vente le 18 janvier, mais n'hésitez surtout pas à le précommander.

Je suis une grande fervente des récits arthuriens et j'aime les réécritures de ces histoires, parce que c'est l'un des fondements même du mythe arthurien. Les réécritures (littéraires mais aussi audiovisuelles) de cette matière ont donné ce qu'elle est aujourd'hui. J'avais donc beaucoup (trop ?) d'attentes sur cette réécriture qui fait la part belle aux femmes et ne les cantonnent pas aux simples rôles de demoiselles en détresse. J'avais hâte de le découvrir mais... je l'ai trouvé très inabouti. Tout s'enchaîne trop vite sans que rien ne soit approfondi. Les personnages n'ont aucun relief, on ne peut pas s'y attacher ou comprendre leurs tourments.

J'ai été très vite agacée par le fait que Morgane ne rencontre au final jamais aucun véritable obstacle : les combats sont réglés en deux coups de cuillère à pot et même quand l'armée de Logres est largement en infériorité numérique, elle écrase tout sans aucun problème. Je ne parle même pas du TGCM de Merlin...

De même, quand Morgane retire l'épée, c'est à peine si on lui oppose une vague résistance et que quelques uns ne veulent pas la reconnaître comme reine de Logres. Ah si, dans la semaine qui suit, son armée écrase les quelques opposants d'Orcanie et compagnie, et voilà, problème réglé puisque Morgane écrase tout sur son passage...

Même constat lorsque le Roi Pêcheur vient rendre hommage à Morgane et aborde en quatrième vitesse le possible retour de la faërie. On n'a même pas le temps de comprendre de quoi il s'agit que Morgane décide que oui, il faut faire revenir les faëries. Quelqu'un lui fait négligemment remarquer qu'elle pourrait au moins consulter ses Epées. Okay, répond Morgane, organisons cela maintenant tout de suite avec un vote à mains levées sans aucun débat parce que dans le chapitre suivant, il faut déjà passer à autre chose...

Comment ça je suis sarcastique ?

Même quand l'auteur aborde des sujets intéressants pour étoffer les relations entre les personnages, c'est un loupé. Il a notamment amorcé le manque d'amour de Morgane pour Mordred à sa naissance, espérant que les liens se tissent... On comprend vite fait à la fin que cela a influé sur la haine de Mordred pour sa mère (miroir de la haine de Mordred pour Arthur dans le cycle arthurien) mais cela n'étant évoqué qu'au travers de trois lignes dans tout le livre, ça tombe à plat.

Peut-être suis-je un peu exigeante car je sortais d'une lecture de Jean-Philippe Jaworski (qui peut-être assommant de détails à l'extrême inverse) et il maîtrise comme peu les intrigues, les complots et les retournements de situation. Dans le cas de Morgane Pendragon, j'ai eu la sensation que l'auteur voulait aborder plein de sujets mais sans avoir la vraie résolution d'aller jusqu'au bout des choses. On reste en surface de tout, que ce soit sur l'intrigue, les personnages, et même le message social derrière. J'aurais aimé que Jean-Laurent del Socorro se disperse moins sur plein de sujets et aille dans le fond des choses.

Et bien, ce roman est une pépite. L'auteur a réussit son pari de cette réinterprétation du mythe Arthurien.
Ici c'est Morgane qui retire l'épée du rocher et se retrouve Reine de Logres. Arthur qui est l'amant de Morgane et le favoris de Merlin doit se contenter de la place de Chevalier car l'accès au trône lui est refusé une deuxième fois quand pour des raisons politiques Morgane choisis de se marier avec Guenièvre et ainsi mettant une deuxième Reine sur le trône et non un Roi.

La plume est très addictive, je n'ai pas quitté ce récit fascinant ou l'auteur à choisis une narration en chorale du point de vue de Morgane et Arthur ce qui permet de ressentir toutes les émotions et les sacrifices de chacun pour le royaume de Logres.
Les femmes sont largement mises à l'honneur, elles sont même au premier plan, ainsi on retrouve autant de messoeurs que de messires autours de la table ronde.

C'était sympa. Une lecture féministe. La narration est un peu lente à mon goût. Trop de blabla et pas assez de bagarre. Morgane est une Reine qui n'a pas démérité son trône. Des complots, des trahisons en veux-tu en voilà, des stratégies qui fonctionnent et d'autres qui tombent à l'eau. Des guerres de religion (Paganisme/Christianisme).
Bref, j'ai lu comme un escargot 🐌 mais j'ai grandement apprécié cette lecture. Bien documenté, bien écrite avec une belle plume.

Jean-Laurent del Soccoro nous présente une réinterprétation moderne et inclusive de la légende arthurienne. L'idée centrale est captivante : et si Morgane avait retiré l'épée Excalibur au lieu d'Arthur ? À partir de ce point de départ intrigant, l'auteur nous plonge dans une version morganienne de la légende, en réimaginant les symboles et les personnages emblématiques.

L'action se déroule au VIIe siècle, une période marquée par l'essor du christianisme, apportant son lot de trahisons, d'intrigues et de batailles épiques. La montée en puissance du christianisme cherche à effacer le rôle des femmes et des Faëries de l'Histoire tout en revendiquant la quête du Graal. C'est dans ce contexte que Morgane forge son propre destin et sa propre légende.

Bien que je trouve que le récit aurait pu gagner en profondeur et en complexité, j'ai néanmoins passé un agréable moment de lecture. Ce roman se dévore facilement et rapidement. J'ai particulièrement apprécié son aspect émancipateur, mettant en avant des femmes combattantes et courageuses. Les éléments relatifs aux Faëries et aux rites païens ouvrent la porte à la dimension merveilleuse du folklore celte, incitant le lecteur à renouer avec la nature.

Je partais dans cette lecture avec beaucoup d attentes, sûrement trop. J avais tellement hâte de le commencer, moi qui adore la légende Arthurienne !
Revisite du mythe, et si c était Morgan qui avait retiré l épée d Uther et qui devenait reine du Royaume des Logres ?
Une revisite Féministe, inclusive.
Malheureusement je ne me suis pas attachée aux personnages, je n ai pas aimé la façon dont l histoire est racontée, 1 chapite Arthur, 1 chapitre Morgan.
L idée est bonne et peut plaire à beaucoup alors n hésitez pas !

L'auteur bien connu de la sphère SFFF propose une réinterprétation qui se veut audacieuse de la légende arthurienne en se concentrant sur le personnage de Morgane, mais des personnages inégaux et un rythme parfois trop rapide m'ont fait décrocher au fil de la lecture. L'enchaînement des événements manque parfois de clarté et en 2023, je n'ai pas été soufflé par les idées sociétales derrière.
Si la plume de Jean-Laurent del Socorro est riche, certains passages peuvent sembler trop descriptifs ou verbeux. Cette surabondance de descriptions m'a paru également nuire au développement des personnages, qui parfois manquent de profondeur et de nuances.
"Morgane Pendragon" est un roman qui offre une nouvelle perspective sur la légende arthurienne, mais sa lecture est restée frustrante à mes yeux. Si vous êtes plus patients que moi, il y a certainement de quoi s'en satisfaire amplement.

Il s'agit d'une réécriture féministe (à mon sens) du mythe Arthurien.

La reprise des personnages, des lieux et des cultes sont identiques que dans le mythe de base, avec quelques surprises.

Le récit en soit est rafraichissant, cependant j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages car la narration est un peu trop lointaine pour moi, beaucoup d'éléments du récit auraient mérités d'être plus approfondis, et juste pas « balancés » d'un bloc sans trop d'explications.

Coucou mes Mystigris 😉

J'ai lu Morgane Pendragon de @jeanlaurentdelsocorro Merci aux éditions @albinmichelimaginaire pour cet envoi ☺️

🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Île de Bretagne VII ème siècle. Cela fait 18 ans qu'aucun héritier n'est monté sur le trône depuis la mort d'Uther Pendragon roi du royaume de Logres. Pour accéder à la royauté, son épée doit être extraite de la pierre. Mais les prophètes l'ont prédit : un nouveau roi va naître. Merlin est persuadé qu'Arthur son protégé sera le prochain souverain mais contre toute attente Morgane la fille cachée d'Uther s'empare de l'épée. Mais réussira-t-elle à s'imposer comme reine face aux guerres, intrigues et trahisons ? Elle va devoir se battre pour défendre sa couronne et s'ériger comme souveraine.

🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 Un roman fantasy historique féministe où les femmes sont mises en avant et mènent la danse, des chevalières qui n'ont peur de rien, conquérantes mais avec leurs doutes et leurs faiblesses. C'est un univers de magie et faerie avec des combats, de l'amour, des trahisons et de la haine. On frissonne pour les personnages et leur destin périlleux. J'aime beaucoup la plume de cet auteur car il fait souvent référence à des faits et des personnages historiques.

🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 J'ai encore une fois passé un excellent moment avec ce roman fantasy au coeur des légendes arthuriennes réécrites à la sauce Jean-Laurent del Socorro. Une épopée incroyable revisitée au nom des femmes et de leur bravoure.

N'étant pas un.e grand.e fan de la légende arthurienne, je n'attendais pas grand-chose de cette réécriture... Ce fut donc une très bonne surprise de trouver un vrai parti pris féministe et engagé. Il y a clairement quelques défauts (ça va très vite, difficile de s'attacher aux personnages) mais ça fait un bien fou de voir que des auteurs de fantasy ayant pignon sur rue remettre en question les récits traditionnels et misogynes !