Danser au bord de l'abîme

L'histoire d'une femme tourmentée qui cède à ses pulsions au détriment de sa famille ne peut pas être inventée que par une homme. Grégoire D. aussi bon écrivain qu'il soit, ne devrait pas nous exposee sa conception d'une femme qui laisse tout derrière elle avec une facilité si déconcertante. Même s'il décrit merveilleusement bien le désarroi d'une femme malade et inhumaine il n'est reste que ce récit est beaucoup trop improbable que pour accrocher le lecteur. le personnage principal est absurde et n'inspire que le mépris.

Emma, quarante ans, mariée, trois enfants, heureuse, croise le regard d'un homme dans une brasserie.
En lisant ces quelques mots au dos du roman, j'étais déjà très impatiente d'ouvrir ce livre et de m'y plonger ! Malheureusement, je suis vite remontée à la surface..même si parfois, je replongeais avec délice dans l'histoire. Début du roman, très prometteur...je me suis dit que j'allais suivre un amour passionnel, fou..mais non ! je laisse évidemment la surprise aux lecteurs. Suite à cette surprise, et à ma grande déception, j'ai continué, le sujet du roman se portant vers d'autres horizons...touchant oui, mais à la fin, d'un long, d'un barbant...ponctués de poésie..de phrases presque incompréhensibles enfin moi, je me suis perdue dans les mots, dans l'histoire...bref grosse déception pour moi.

Danser au bord de l'abîme, de Grégoire Delacourt avec un bandeau publicitaire de l'éditeur en sous-titre : Que risque-t-on quand on risque tout ? C'est un roman qui m'a bousculé. Une mère avec encore de jeunes enfants peut parfaitement avoir un coup de foudre, tomber follement amoureuse, mais peut-elle abandonner sciemment ses enfants ? N'est-ce pas s'anéantir dans l'abîme plutôt qu'une danse à son bord ? L'auteur nous fait vivre la passion voire même la transe de cette femme, jamais il développe sinon si peu, le tourment de sa démission de son être, de sa fondation en tant que personne, son état, son statut de mère. Il franchit une limite qu'aucune femme est disposée à dépasser avec cette légèreté. La femme authentique et non pas de fiction saura vivre sa nouvelle passion en désertant son ancien amour mais sans abandonner ses enfants. On peut en littérature tout transgresser, mais là, l'auteur avilit la femme franchissant cet interdit biologique, affectif et de raison. Il y a une preuve d'une parfaite invraisemblance, Emma avoue son choix de nouvelle vie et d'abandon de ses enfants en les informant avant l'époux avec qui elle devait trouver un arrangement pour ne pas commettre cet irréparable. L'auteur a beau jeu de nous décrire une situation qui fait déclarer au personnage : les enfants m'ont pardonné. Non, c'est une aberration ! Il n'y a que l'auteur pour s'en convaincre, mais le lecteur que je suis pas du tout. Aussitôt après avoir croisé le regard de l'homme, elle sait ! Non monsieur, on peut faire dire cela à une poupée de chiffon avec des enfants en chiffons également mais une femme, une mère n'abandonne pas ses enfants comme elle tourne la page d'un livre ou d'un croisement de regard. Ceci c'est pour le fond, or pour la forme c'est pas mieux. de la littérature de hall de gare. Pour 80% ce roman est composé de dialogues. Comment accéder à une richesse d'une vie intérieure si on ne sort pas de ce genre littéraire ? Alors oui Monsieur Delacourt vous faites tout perdre à Emma, et il n'y a rien de séduisant à cela et donc à votre oeuvre également, bien trop superficielle. Si encore vous nous laissiez avec un questionnement, pour nous enrichir, nous faire progresser en notre humanité, vous manquez même cette opportunité. Si on perd tout, on perd aussi son temps.... Amis lecteurs, ne dépensez pas votre argent, si vous tenez absolument à découvrir ce roman, allez dans une bibliothèque vous aurez moins de regret ! Vous me trouvez sévère ? L'auteur a tous les droits, le lecteur encore bien davantage.

Quel gaspillage de talent.
Une si belle écriture pour accoucher d'une histoire digne des plus suaves romans Harlequin.

Mon message est une pensée à " La Psychanalyse" Vivre le moment présent, juste qu'Emma est en manque depuis son enfance, et elle idéalise un homme, quitte à tout perdre, pour un "fantasme" qui ne réalisera pas mais dont elle garde les séquelles.... Elle quitte son univers , pars sans connaître cet homme au-delà du désir charnel qui l'inspire.... Elle lui donne les images insensées , que le désir fait naïtre... Cependant elle n'a pas aimé les lèvres d'amadou de son Olivier, et l'autre ...?Quelle hypothèse ?
Un peu comme sur internet, jusqu'elle a vu ses mains longues..... griffe de loup, qui sait ?...
Elle plonge alors bas, même si les personnages secondaires sont magnifiques de raison et d'humanité, elle retrouve son mari et le remet après sa rémission entre les mains de son ancienne maîtresse.... le mal reste incidieux.
Je ne sois pas si certaine que Blanchette , même ivre d'évasion, cité au fil des pages, et eu envie d'autre fantasme de liberté que de charnels ?
Dire que la vie se vit au présent,alors qu'on est dans le fa dans le souvenir d'un homme, même si transformée, relève d'une analyse complexe, dont Blanchette était dépourvue.
Je reste sur ma faim...non pas de loup, rassurez-vous.....!
Suis un peu déçue, et ce livre ne sera pas dans la liste de mes envies de le faire partager.
Fort bien écrit au demeurant, poétique, presque lyrique....!

Dès les premières pages on n'imagine pas que ce roman ait été écrit par un homme tant Grégoire Delacourt sait avec ses mots, nous faire partager ce que son héroïne ressent dans son corps et dans son âme, ses désirs, sa sensualité, ses manques, ses tourments , ses fissures. Il fait avec bonheur un parallèle entre la chèvre de M. Seguin éprise de liberté et Emma, rainette qui abandonne ses têtards, prête à tout pour vivre sa vie de femme. Un récit en trois parties et à chaque fois un événement vient surprendre le lecteur et l'amène sur un autre sujet, la passion, la fin de vie, la mort. Roman " à l'eau de rose " rempli de clichés ou roman bouleversant rempli d'humanité, chaque lecteur ressentira sans aucun doute différemment ce roman. Mais chacun reconnaîtra l'écriture brillante et sensible de Grégoire Delacourt.
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Emmanuelle est mariée, trois enfants, un petit travail pour arrondir les fins de mois, une vie de famille et de couple heureuse. Mais un jour, elle rencontre Alexandre dans un café. Après s'être regardé sans même se parler durant des semaines, elle finit par faire sa connaissance. Au bout de quelques jours, l'un comme l'autre décide de tout quitter pour partir ensemble.

Ce roman traite de nombreux thèmes comme l'amour passionnel, l'infidélité, mais aussi la maladie et le deuil. Parce que même si je ne souhaite pas vous en dévoiler d'avantage, la plus grande partie du roman est triste et les sentiments positifs du début bien vite remplacé. Dans cette exploration de l'âme humaine, de cette tristesse causée par le deuil et la maladie, l'auteur arrive à véritablement saisir l'essence même de cette femme, humaine et avec ses défauts.

Sans être un véritable coup de coeur (il y a un je-ne-sais-quoi qui m'a empêché de l'apprécier complètement, peut-être l'accumulation de malheur sur une seule personne) j'ai trouvé ce roman plutôt bien écrit et touchant.

Est-ce qu'il vous tente ?
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Une note discordante pour ma part, un peu déçue par ce nouveau roman . J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire qui pourtant est très banale. A mon sens. de plus le style n'y est pas ou ne me convient pas. J''ai lu tous ces romans et pour moi celui la est le moins bon . C'est mon avis et rien que le mien

"Danser au bord de l'abîme", c'est l'histoire d'Emmanuelle, la quarantaine, qui profite d'une vie paisible et rangée avec son mari et ses trois enfants dans une petite ville bourgeoise du Nord de la France. Jusqu'au jour où elle croise dans un restaurant un homme qui la bouleverse, l'intrigue, l'obsède. Elle s'interroge alors sur sa vie, son bonheur, et ressent soudain un irrépressible besoin de liberté. J'ai beaucoup aimé le parallèle avec la fable de la Chèvre de M. Seguin, qui prend elle aussi tous les risques pour gagner sa liberté. J'ai en revanche été un peu dérangée par cette idée, qu'on retrouve souvent chez Grégoire Delacourt, que le bonheur ou la liberté se paient, parfois au prix fort. Un roman fort, puissant, mais terriblement empreint de tristesse et de mélancolie.

Grande justesse de la plume, des termes precis et mémorables.

Le roman se vit vite, malgré des longueurs et un manque d'action propres aux auteurs français, ce qui crée ce mélange complexe de style riche et récit pauvre.

Une deuxième partie presque inutile.