La femme qui ne vieillissait pas

Un court roman sur un sujet qui peut nous faire rêve : l'éternelle jeunesse ! Tout comme l'immortalité, est ce un cadeau ? Sans doute mais empoisonné.
Betty restant jeune voit s'éloigner ceux qu'elle aime car elle n'est plus sur le même chemin de vie ! Son mari qui ne peut accepter de vieillir auprès d'elle, son fils qui ne veut pas qu'on la prenne pour sa petite amie, son père qui la prend pour son épouse défunte. Se sentir exclu de sa famille de ceux qu'on aime parce qu'on n'est pas à l'image de ce qui devrait être. Belle et pourtant elle n'en a profité pour croquer la vie à pleine dent, ni profité des demandes fort alléchantes pour vanter les produits miracles qu'elle n'a jamais utilisés.
Elle est restée fidèle à elle-même à son amour, à ses amitiés, intègre et terriblement incomprise.
C'est bien écrit, bien mené, des personnages attachants, parfois une pointe d'humour.
Et une lecture qui nous mène à réfléchir sur la vieillesse , sur l'image de soi envers les autres, la différence d'âge dans un couple, etc...

Un roman lu à la vitesse d'un courant d'air qui ne vous laisse pas en paix, ce roman est selon moi, un hymne subtil à la vieillesse, aux rides qui permettent à elles seules de figer les souvenirs de toute une vie. On pourrait s'y méprendre que ce roman vante la chance d'une jeunesse éternelle, il accompagne plutôt les désillusions de ce que l'on perd quand l'image se fige.
J'ai apprécié ce roman qui distille beaucoup de réflexions existentielles, de sensualité, d'amour ainsi que l'intéressante quête à vouloir vieillir pour remplir les tiroirs d'une vie, à vouloir être aimé au delà des apparences.
Jolie plume, très belle histoire, très belle ode au temps qui passe.

Un supplice, le regard des autres

Emporté comme une valse, on poursuit avec allégresse la vie de Martine, sa famille, son fils, son mari, ses parents … jusque là tout est simple et normal jusqu'à ses 30 ans ou le sort est jeté, elle deviendra Betty et son physique restera à jamais figé ! Mais le corps interne lui, subira le vieillissement… une nouvelle façon de démontrer la souffrance de l'apparence, le regard vieillissant des autres, devenir un être à part et bientôt sans identité ! Que de justesse dans l'écriture de ce roman. Un bon moment où l'on est suspendu et espèrerait que la valse ne s'arrête pas 💖

Ne pas vieillir, le rêve de toute les femmes.... Mais le cauchemar de Betty...

Bien sur, ce "don", si on peu appelé ça ainsi!! Ce don éloigne toute sa famille....Mais rapproche des inconnus pour quel leur donne le secret de jouvence....

Comment peut-elle expliquée cette malédiction??
Betty ne vieilli pas de l'extérieur, elle garde sa beauté de jeunesse, mais ses organes internes eux prennent de l'age!

Je ne peu pas trop en dire, de peur de gâcher l'envie de le lire... je suis pas trop dans cette univers de roman mais celui là ne ma pas laissée indifférente .

Comme un peintre des sentiments, avec des phrases simples et les couleurs de la vie, Grégoire bouleverse.

C'est doux et juste. Pas plus. Limite un peu cucul.

Mais c'est avec une grosse empathie et plein de tendresse que j'ai refermé la dernière page. L'histoire de cette femme qui a reçu un cadeau empoisonné, une jeunesse éternelle.

Et les années qui, comme les chapitres, se ressemblent et s'estompent dans le pastel d'une triste mélancolie
Lien : http://noid.ch/la-femme-qui-..

Le point de départ de cette histoire est donné dans le titre : nous allons suivre la destinée d'une femme, Martine qui se fera appeler Betty par la suite, et qui se rend compte avec stupéfaction qu'elle ne vieillit pas extérieurement. Sa peau ne se flétrit pas et à partir de 35 ans tout le monde la voit comme une femme de 30 ans. Ce qui pourrait être un rêve éveillé pour bien des femmes va tourner au cauchemar pour Betty. Comment son mari va-t-il accepter le fossé qui se creuse entre eux ? Comment se comporter quand on a 50 ans et que tout le monde vous en donne 30 ? Une scène résume l'ambiguïté de cette situation : il faudra plus d'une journée à Betty pour convaincre les fonctionnaires que c'est bien elle qui veut refaire sa carte d'identité et que cette photo d'une femme de 30 ans est bien la sienne…Le graal recherché par beaucoup devient pour Betty une véritable malédiction. Ce livre fait réfléchir sur le temps qui passe, sur l'obsession actuelle de la jeunesse éternelle et, finalement, sur l'importance de vieillir et de l'accepter.
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..

Martine a treize ans quand elle perd sa mère, happée par une voiture. Elle grandit auprès de son père, revenu meurtri de la guerre d'Algérie. Son enfance et son adolescence sont relativement paisibles, à la limite du monotone. Mariage, maternité, les années se suivent. Jusqu'à ce que Martine, qui se fait désormais appeler Betty atteigne l'âge de trente ans. Et là il se passe quelque chose. Elle arrête de vieillir. Et ce qui est le rêve de toutes les femmes devient son cauchemar. Scénario original, qui pousse à réfléchir sur ce que sont la jeunesse, la vieillesse, le temps qui passe… J'ai beaucoup aimé ce roman de Grégoire Delacourt.

Petit roman sympa vraiment ! Grégoire Delacourt imagine tout ce qu'une femme qui ne vieillit pas gagne et perd à la fois. le roman est nuancé mais a un parti-pris que je vous laisse deviner. J'ai aimé les chapitres courts, la vie heureuse de Martine alias Betty, j'ai aimé faire le parcours de sa vie avec elle et ses amours, un en particulier. Il y a des références culturelles amusantes et significatives. Je vous le recommande un jour de froid et de simplicité. Rien de magistral, juste le plaisir d'imaginer la vie si on ne vieillit pas.

Après le sublime "Danser au bord de l'abîme" (lire éventuellement ma critique), j'ai été un peu, mais un tout petit peu déçue.
Déjà, le livre est assez petit, lu en une après midi, je n'ai pas eu le temps de le déguster.
Bien sûr, on pense tout de suite au portrait de Dorian Gray, sauf que là, point de fin dramatique.
La fin d'ailleurs est surprenante, je l'ai adoré.
J'ai relevé beaucoup de citations, écriture toujours magnifique, poétique, sublime.
Betty ne fait pas son âge, et c'est un drame.
Je n'en dirai pas plus.
J'ai trouvé ce livre un peu bâclé, comme écrit à la va-vite.
J'en aurai voulu davantage, mais je suis une enfant gâtée.
(Ce qui est vrai d'ailleurs !).
Donc si vous voulez le déguster, prenez le temps car ce livre passe trop vite... comme la vie.
Allez, je suis indulgente, j'ai mis 4 étoiles.
Je ne peux pas faire autrement, Delacourt est un de mes auteurs préférés.
Mais si vous vous recherchez l'auteur de la liste de mes envies, ou celui de Danser au bord de l'abîme vous risquez d'être déçus...

"La femme qui ne vieillissait pas " de Grégoire Delacourt est un roman très bien écrit comme l'auteur en a l'habitude.
Cette histoire est touchante, la vie de cette femme Martine qui a décidé de s'appeler Betty, heureuse jusqu'à ses 30 ans, mariée, maman d'un fils.
Et ensuite elle s'arrête de vieillir, les années n'ont pas d'actions sur elle, elle reste avec son visage de 30 ans et ce qui pourrait être un avantage va lui faire perdre beaucoup.
C'est une belle histoire touchante, les 220 pages se lisent très vite, un parcours de vie d'une femme qui fait réfléchir sur l'image qu'on transmet, le regard des autres, la jeunesse, la vieillesse, la chirurgie esthétique......
Une belle lecture entre deux polars !