La liste de mes envies

Ce livre est dans ma PAL depuis très longtemps et ayant envie de découvrir le film, c'était l'occasion idéale de l'en sortir. J'ai cette manie, qui fait beaucoup rire mon mari, de ne pas vouloir voir un film, tant que je n'ai pas lu d'abord le livre.

Bref, j'ai fait la connaissance de Jocelyne, qui tient sa mercerie à Arras, une très jolie ville, soit dit en passant. Elle a une vie plutôt ordinaire, elle avait plein de rêves de jeune fille et puis elle s'est mariée avec Jocelyn, a eu deux enfants, puis un troisième enfant mort-né. Elle se livre a nous sans complexe, la difficulté de son mari a faire le deuil, son alcoolisme, ses enfants qui ont grandi et puis quitté le nid. Heureusement, elle a son blog et ses copines qui un jour, lui propose de jouer au loto. Une petite mise de deux euros plus tard et la voici gagnante de 18 millions. Que faire avec tout cette argent, d'abord une liste d'envies et puis beaucoup de questions lui parviennent : et si cet argent changeait complètement sa vie.

Qui ne s'est jamais demandé ce qu'il ferrait s'il gagnait au loto ? C'est excitant mais aussi tellement terrifiant de remporter tout cette argent. Jocelyne n'arrive pas a l'annoncer a ses proches. C'est un livre qui m'a beaucoup touché. Je l'ai dévoré, d'une traite sans pouvoir le refermer avant d'en connaître la fin. On rit, on pleure et on passe par tous les sentiments grâce à notre héroïne Jocelyne. La plume de l'auteur est aussi superbe et y est pour quelque chose.

Maintenant, il ne me reste plus qu'a voir le film. J'imagine très bien Mathilde Seigner dans le rôle de Jocelyne mais je suis moins enthousiaste à l'idée de voir Marc Lavoine dans celui de Jocelyn.
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"Vous voyez on se ment toujours parce que l'amour ne résisterait pas à la vérité".
La lucidité de Jocelyne qui (se) joue la comédie au côté de son mari (rustre, frustre, macho qui a été brutal, qui l'a dénigrée, qui ne rêve que d'une "Porsche Cayenne" ou d'un "écran plat Sony" entre deux "33 Export" et qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez de futur contremaître d'usine à moins qu'un "bulletin gagnant de l'Euromillions" ne tombe tout cuit dans ses grosses paluches) fait peine à voir. Ce sont ses envies dressées sur des listes, donc ses frustrations de femme vide de 47 ans dont les enfants ont quitté le nid, dont la mère a disparu, dont le père est atteint d'Alzheimer que Jocelyne noie dans ses kilos ou dissout sur les vagues d'internet dans du virtuel valorisant. Heureusement y'a les copines et la mercerie dont les ventes soudain décuplent!
Le destin en décide parfois autrement et son billet gagnant lui fera voir (par intermédiaire!!), après bien des déceptions,la vie en rose.
Une fine étude psychologique de la femme vieillissante,du couple face à l'usure, du désir de s'en sortir malgré tout, des remparts qui préservent (murs de graisse ou virtuels) et du gain d'argent.Une écriture alerte et sans chichis. Un livre plein d'espoir!
L'argent fait-il le bonheur interroge également Grégoire Delacourt (écrivain émérite dont L'écrivain de la famille été couronné de moult récompenses dont le prix Marcel Pagnol et le prix Carrefour) ? Pas toujours! Mais l'amitié virtuelle ou non, parfois! A voir!
J'ai trouvé ce roman formidable car Grégoire Delacourt à la sensibilité exacerbée, tel un comédien hors pair est arrivé à se glisser dans son personnage féminin pour le rendre crédible et émouvant.

J'ai commencé ce roman une soirée et je l'ai terminé la même soirée. Un petit roman très attachant, très dense. Je l'ai commencé avec le sourire et terminé avec la larme à l'oeil.

Jocelyne a une vie ordinaire, tellement ordinaire que quand elle gagne au loto, elle ne sait pas ce qu'elle va faire de cet argent. Moi, j'aurai eu plein d'idées à lui suggérer ! Mais bon, elle cogite, elle réfléchit. Cela vaut-il la peine de changer tout son mode de vie parce qu'on devient riche du jour au lendemain ?

Mais ce roman ne parle pas uniquement d'argent. C'est un roman sur les relations de couple, l'amitié, l'amour, la maternité, la maladie, le bonheur, le deuil, la tristesse.

Un petit bijou de lecture à lire.

J'ai eu le tort de lire les différentes critiques sur ce livre avant d'écrire ce que j'en pensais. Difficile de passer à côté de la polémique. Si les critiques sont négatives à ce point, l'auteur a dû appuyer là où ça fait mal, forcément. Et là, c'est l'image de la femme. A une époque où nous sommes toutes des Déesses de la guerre pour survivre dans ce monde de brutes en protégeant nos enfants, nos amours, notre travail et justement nos désirs, oui je comprends. Mais quelle femme peut me dire là, de suite, en me regardant droit dans les yeux, qu'elle n'a pas fait comme Jocelyne un jour ou l'autre : mettre ses propres désirs de côté pour protéger son semblant de bonheur ? Quelle femme connaît vraiment bien son mari ? J'ai des listes d'envies aussi, je les mets de côté, souvent, les reprends et barre ce que j'ai pu accomplir. Je n'ai pas eu à faire face à de la violence conjugale mais si l'auteur n'avait pas cerné aussi bien son personnage, serait-il critiqué autant ? J'en doute. Jocelyne y a cru, elle a tout perdu, un enfant, son couple, sa vie banale heureuse, même ses illusions mais son mari aussi, ce n'est que justice. La morale est là mais ce n'est que la vie, celle que personne n'aime, sans artifices, sans rêves grandioses, celle de tous les jours. A lire !
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Au vu du nombre des critiques sur le site, je ne vais pas faire long ; une amie m'a prêté ce roman en me disant qu'elle avait bien aimé et comme j'en entend pas mal parler sur Babelio, je me suis lancée.
Je dois dire que j'ai beaucoup aimé et je suis même surprise qu'un homme ait pu retranscrire les émotions de femme avec beaucoup de justesse et de sensibilité... beau portrait de femme à la croisée des chemins devant un choix lourd de conséquences, qui ne seront pas sans amener des bouleversements dans sa vie.
Ce récit pose la question de l'usure d'un couple, du sens de la vie, de la confiance en soi et envers les autres.
Vraiment j'ai beaucoup aimé....

Jocelyne a gagné à l'Euromillion;18 millions.... Qu'est-ce qu'on peut faire avec une telle somme? Qu'est-ce qu'on doit faire avec un tel paquet d'argent? Paraît qu'il y en a qui ne s'en remettent pas. Jocelyne va prendre son temps; le temps de lister ses besoins et ses envies; le temps de rêver à ce qui pourrait être.

Grégoire Delacourt s'est inspiré de sa maman, fan de tricot, pour créer Jocelyne qu'il nous présente comme une femme lambda, 47 ans, un mari, deux enfants vivants, des regrets, mercière, lucide, heureuse des bonheurs simples du quotidien... Et à travers la liste de mes envies, l'auteur nous rappelle que parfois le bonheur c'est de simplement continuer à désirer ce qu'on a déjà, c'est d'effleurer ses rêves, c'est d'avoir un large champs de possibles devant nous, sans s'y engouffrer avec précipitation.

Son roman est presque construit comme un long monologue d'une femme étonnamment bien appréhendée par un auteur masculin. La liste de mes envies est délicate et précieuse car elle replace au centre ce qui est important pour chacun, sans fard. Une belle lecture.

Que feriez-vous avec le gros lot de 18 millions d'euros ? Il nous vient des tas d'idées plus belles les unes que les autres mais attention... l'argent change le regard des gens et fausse les relations !! C'est ce que se dit Jocelyne heureuse gagnante de l'Euromillion. Alors elle hésite, écrit dans son carnets la liste de ses désirs, de ses envies mais l'argent ne peut pas tout...
Un roman que j'ai dévoré et vraiment apprécié. Malgré tous nos rêves, le bonheur est souvent dans les choses les plus simples de notre quotidien !!!

J'en ai entendu parlé une fois, deux fois, cinq fois.... et pour finir je me suis enfin décidée et j'ai plongé dans ses pages.

En tournant ce soir les dernières pages de ce livre, je me suis dit que pour une fois j'étais d'accord avec la plupart des gens et que le prix des lecteurs 2013 était mérité !

On se met très vite à aimé Jocelyne et sa petite vie simple mais satisfaisante. C'est une héroïne qui nous ressemble en quelque sorte. Elle lutte un peu pour joindre les deux bouts, elle ne vit pas avec le prince charmant mais son homme, il a peut-être beaucoup de défauts, elle l'aime...
C'est un peu ce qu'on attend toutes dans notre existence. Un métier qui nous passionne, un peu d'attention, un homme qui reste auprès de nous et qui nous aime, des enfants qui ont chacun leur caractère mais qu'on aime et dont on est fières.... Une petite vie sympathique sans rebondissement mais bon on sait bien que la vie est comme cela.

Sauf que Jocelyne, elle, n'est pas comme tout le monde. En effet, elle gagne le gros lot, 18 millions, rien que ça.... Et c'est là que tout bascule.

Je me suis surprise à sourire devant les listes qu'elle tient de ses envies... je ne les ai pas trouvées grotesques et j'ai beaucoup respecté la façon de voir de cette chanceuse malgré elle ! Grégoire Delacourt réussi à merveille à se glisser dans la peau de cette petite femme normale !

Un moment de lecture donc très agréable.

Mon seul regret ?
De ne l'avoir pas ouvert avant.
Il en vaut vraiment la peine !

Coup de coeur pour cette histoire bien triste alors que tout commençait bien : Jocelyne, mercière, a gagné au loto!
Tout le monde, ou presque, rêve de gagner une grosse somme ainsi, mais cet événement perturbe plus Jocelyne que cela ne la réjouit.
Que va-t-elle faire de cet argent? Futilités? Choses essentielles? Et comment en parler à Jocelyn son mari? Et à ses enfants?
Roman court mais prenant, dont le style très accrocheur nous pousse à partager les doutes et appréhensions de la gagnante.

Après avoir lu " Danser au bord de l'abîme " et " Les quatre saisons de l'été " j'ai récidivé avec " La liste de mes envies ", mais cette fois ce roman ne fera pas partie de mes coups de coeur comme les deux cités précédemment.

Jocelyne Guerbette a quarante-sept ans. Elle tient une mercerie qui vivote et un blog sur le tricot, la broderie et la couture qui, lui, va connaître un succès fulgurant et inattendu.

Son mari, Jocelyn, surnommé aussi Jo, est le sosie de l'acteur Venantino Venantini version rondouillard. Il travaille en usine et est plutôt du genre taiseux et peu cultivé.

On peut dire d'eux qu'ils vivent un quotidien simple et routinier. Il est difficile de savoir si c'est l'amour ou les habitudes de vivre ensemble qui cimentent ce couple.

Les deux amies de Jocelyne, Danièle et Françoise, les jumelles qui tiennent le salon de coiffure, jouent régulièrement au loto et se prennent à rêver à tout ce qu'elles pourraient faire au cas où elles gagneraient la super cagnotte. Un jour elles poussent Jocelyne à acheter un ticket à deux euros.

Grégoire Delacourt a incontestablement une belle plume et joue avec dextérité avec les mots. Il a su me faire rire au début de ce roman et rendre Jocelyne attachante par sa simplicité et le fait que les choses qu'elle fait lui sont dictées par son coeur.

C'est une femme réfléchie qui ne veut pas que l'argent vienne pourrir son petit bonheur. Elle préfère se faire une liste de choses souvent pratiques dont elle a besoin ou envie. Oh, des choses ni extravagantes ni forcément chères. le but est le plaisir de l'attente jusqu'à avoir l'objet tant convoité.

Dans " La liste de mes envies " on retrouve les mêmes thèmes chers à l'auteur, la nostalgie, les amours contrariées, la maladie, les deuils, les malheurs, les séparations, la tristesse, les bouleversements et les rencontres.

Je n'ai malheureusement pas retrouvé dans ce roman cette magie des mots qui chantent qui m'avaient charmée et touchée dans " Danser au bord de l'abîme " et " Les quatre saisons de l'été ".
Le charme est rompu et la déception est au rendez-moi malgré la belle écriture de l'auteur. La deuxième partie de l'histoire et la fin deviennent trop peu crédibles à mon goût.