Il existe des mots pour dénoncer l'ignominie, l'enfance à jamais démolie, violée, trahie.
Des mots qui dénoncent une souffrance infinie, sourde, tue, des mots qui parlent de douleur, celle de l'enfant abusé, celle du parent meurtri, submergé par le désir de .
Et enfin des mots qui demandent la condamnation de ces « Gorets », ces infâmes, ces monstres assoiffés de chaire, couverts par leur sacro-sainte institution, qui piétinent en toute impunité, l'innocence, la candeur la joie de vivre ; qui anéantissent des pères et des mères en meurtrissant ce qu'ils ont de plus cher : leur enfant.
Ils existent des mots qui réclament Vengeance.
Ces mots,
Grégoire Delacourt les a trouvés, ils sont justes, forts, douloureux et vrais.
Ces mots devraient être lus de tous, pour prévenir, avertir, dénoncer, protéger.
Des mots pour empêcher et ne pas oublier.
Des mots pour Benjamin…
Je vous pose ici quelques un de ces mots qui m'ont bouleversée :
« Car tout est là, dans cette escroquerie, dans cette mystification. le pardon autorise toutes les abominations.
Il est la semence du mal.
L'épine du monde. »