Les fables de sang

L'orchidée noire ! Viravolta est de retour ! Sortit de sa petite retraite d'Italie, il est appelé par les services des affaires étrangères de la France pour se mettre au service du Roi Louis XV. Mais il est aussi est surtout appelé pour servir le cabinet du Secret. Service occulte du royaume, à cette époque, directement aux ordres du roi pour manier la diplomatie dans le sens des souhaits de la France quand les services officiels n'y arrivent pas ou n'ont pas assez de moyens, sans que le reste du gouvernement et de ses subordonnés ne soient au courant hormis le roi. Ainsi Viravolta rentre en France comme agent double.
Il est appelé pour une mission assez intrigante. Car un mystérieux personnage se faisant surnommé le Fabuliste tente par tout les moyens d'atteindre et de déstabiliser la cour ainsi que le roi, par des crimes et des mises en scène atroces, copiées principalement sur les fables de la Fontaine. En lisant ce livre vous ne lirez plus jamais « le loup et l'agneau », ou encore « le corbeau et le renard » de la même façon !

Pour quelqu'un comme moi qui aime apprendre l'histoire dans ce genre de méthode, vous vous passionnerez pour ce roman et cette tranche de l'histoire, entre la fin du règne de Louis XV, et la passation et le sacrement de Louis XVI et de Marie-Antoinette, dernier couple royal de la monarchie Française. Période qui est très mal connu des citoyens classiques. On apprend quantité de chose sur la création de Versailles, la vision de l'univers, la signification des jardins, la vision de l'époque du monde, autant économique que artistique ou scientifique.
Hormis cette page de l'histoire croustillante, s'y melle aussi une intrigue des plus sombre et palpitante. Ce fameux Fabuliste tue selon un ordre et une méthode très étrange, méthodique et calquant de façon plus ou moins imagé les allégories et les morales des fables. Un savant mélange entre la mode de l'époque, l'histoire guerrière ottomane, un mouvement sectaire peu connu (les jeansenistes), les anciennes exubérances et passions royales sont à l'honneur.

Néanmoins j'ai été un peu déçu. Car malgré une intrigue et des révélations atomiques, les solutions de l'intrigue sont délivrés un peu trop vite ce qui rend les choses au final un peu trop attendu. Je me suis fait un banal film de cap et d'épée vers la fin. Mais je ne regrette pas mon choix de lecture quand même. J'ai passé un bon moment de lecture, et d'enrichissement historique.

L'histoire se passe pendant la révolution et l'enquête se passe en partie à Versailles alors que Louis 16 est sacré roi.
J'ai trouvé les descriptions sur les fastes de la royauté très enthousiastes. J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, il n'est pas très long et bien écrit mais le style de me convient pas. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.

Les fables de sang auraient pu être un véritable coup de coeur pour moi, mais ce n'est pas le cas. le cadre est sympa', l'histoire est top, les personnages intéressants, mais certains détails m'ont dérangé...



C'est un roman policier dans un cadre historique. On se retrouve quelques siècles en arrière, à Versailles en compagnie de Marie-Antoinette... Il y a de quoi en faire une très bonne histoire et c'est ce qu'Arnaud Delalande fait...

Cependant, avec le peu de connaissance que j'ai sur cette époque, certains passages de l'histoire ne m'ont pas paru vraiment crédibles, voir totalement inventés. Et c'est vraiment une choses que je ne supporte pas : que l'on réécrive des passages de l'histoire ou des croyances. Je ne dis pas que c'est le cas ici, mais j'ai trouvé la frontière un peu trop proche, après comme je le disais, peut-être que je me trompe totalement...



J'ai bien aimé les meurtres, sans vouloir paraître glauque ni quoi que ce soit du même genre, mais je trouve le cadre avec les fables très intéressant. le jeu est bizarre, inquiétant et les mots deviennent limite dangereux... Il faut vraiment penser à tout et dans les détails : être serial killer n'a pas l'air d'être de tout repos !



Les différents personnages sont intéressants, mais on ne les découvre pas vraiment. Ils restent lointains, on a pas trop de détails sur leur vie à eux... Bon en soit, c'est un livre policier donc on a pas besoin d'en savoir plus, mais peut-être que ça aurait apporté un petit plus à l'histoire (d'un autre côté c'est vrai qu'elle est déjà suffisamment bien comme ça !).

Ça ne sera pas mon dernier Arnaud Delalande !
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Son nom est Viravolta. Pietro Viravolta. Mais les truands de cette fin de 18e siècle le connaissent davantage sous son pseudonyme : l'Orchidée noire. A Venise, il séduisait les femmes tout en oeuvrant pour le compte du Doge, confronté à un complot politique en plein coeur des festivités du carnaval (Le Piège de Dante)...
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une très bonne surprise ! un livre historiquement bien renseigné, de l'action, des duels comme dans tout bon roman de cape et d'épée qui se respecte... des espions, des cavalcades, des secrets, des personnages mystérieux, bref, très séduisant... mais pas vraiment un polar...

et pour le côté moderne, un clin d'oeil vers James Bond et son Mr Q...

Delalande nous entraine donc à la cour de Louis XV agonisant... et nous fait suivre le nouveau couple royal au début de leur régne... il nous entraine à la suite du mystérieux Fabuliste dans les jardins de Versailles et son labyrinthe au grès des Fables de la Fontaine... la promenade est plaisante, mais ne manque pas de danger...

et bien entendu un traitre parmi l'équipe du Secret du Roi... heureusement, Anna Santamaria, dite la veuve noire, son épouse, Cosimo, leur fils, le Chevalier d'Eon, Monsieur de Beaumarchais, et quelques autres viendront préter aide et secours au héros... qui s'échapera seul de la fosse du lion, mais avec l'aide de quelques gadgets dûes au progrès technologique le l'époque...

Vu la fin du roman, il est fort a parier qu'un prochain livre avec "l'orchidée noire" devrait voir le jour... Delalande va-t-il l'envoyer en Amérique en compagnie de ce brave La Fayette ?... espérons-le !

Donc, vraiment pris grand plaisir a cette lecture, qui ne restera pas isolée... bien envie de lire le Piège de Dante... 1er épisode du Vénitien...
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L'ambiance de ce roman a tout pour me plaire. Des meurtres dans les jardins de Versailles au début du règne de Louis XVI, des inventions bizarres, des espions... Il y a peu, j'ai lu un roman de Pagnol qui se déroulait sous Louis XIV, et j'ai retrouvé des personnages célèbres que j'y avait croisé. Marrant. ^^

Les meurtres sont très élaborés, et je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle avec Seven et les 7 péchés capitaux. L'axe des fables est très bien trouvé, et correspond tout à fait au contexte historique. le fabuliste est quelqu'un de retors et d'intelligent, entouré de collaborateurs dont il se sert efficacement. (...)
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D'entrée il faut le préciser, voici un bon roman policier historique.
En ce printemps 1774, Louis XV, monarque solitaire, se meurt de la petite vérole dans Versailles déserté. Son successeur, Louis XVI, faute d'éducation, n'a pas été préparé au métier de roi et sa femme, Marie-Antoinette, voulant se libérer du carcan autrichien, profite insolemment de sa jeunesse.
Un homme dans l'ombre, au passé mystérieux, surnommé le Fabuliste ourdit une criminelle vengeance. A chaque meurtre, une fable de la Fontaine est déposée. Dix fables sont prévues.
Le secrétaire d'État des Affaires étrangères et de la Guerre, le duc d'Aiguillon confie à Viravolta le soin de traquer ce Fabuliste.
Viravolta est aussi un pur espion du Secret du Roi ou cabinet noir, service secret dirigé par Charles François de Broglie et mis en place par Louis XV, et qui est voué à disparaître avec le monarque.
La traque du Fabuliste entraîne Viravolta au coeur de l'Histoire de France pour notre plus grand plaisir.
Les Fables de Sang est un roman enlevé et sympathique comme on en voit hélas peu actuellement.
Il y a un vrai souci de restituer le fait historique et cela permet au lecteur de se familiariser avec le début du règne de Louis XVI, l'Indépendance américaine et la cour anglaise.
Mais rassurez-vous, cela n'alourdit pas le roman, bien au contraire, cela l'épaissit.
Le rythme de ce roman est bon, ça galope au son des épées, des duels, des meurtres et des poursuites.
Parfois on sent que l'auteur a une caméra derrière sa plume mais cela n'enlève rien à la qualité de son roman.
Les Fables de Sang est une agréable lecture et un bon livre pour l'été.
Arnaud Delalande est déjà l'auteur du Piège de Dante.
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Le résumé ne m'a pas laissé de doute possible. J'étais vouée à l'acheter. Tueur en série, Versailles, des fables… Il me plairait, c'était une certitude. Et pourtant…Belle plume, ce roman est une fable poétique à plusieurs actes. Arnaud Delalande s'approprie les fables de Jean de la Fontaine et met en place des crimes poétiques et énigmatiques. Viravolta, notre protagoniste, doit affronter cet étrange personnage encapuchonné. le fabuliste adresse directement ses énigmes à l'intention de Viravolta et l'affrontement commence.

J'ai vraiment été déçu par ce livre. le plus décevant était le personnage du Fabuliste. Je m'attendais à un personnage charismatique et vengeur. Mais sa vengeance n'est pas à la hauteur des parjures qu'il a subi. Je reconnais que ses meurtres étaient à la hauteur de mes attentes. Si vous voulez des fables de sang, vous êtes servis. Pourtant, ils manquaient de rage. Les origines du fabuliste ont été le seul et unique mystère qui m'a intéressé. C'est dommage, le récit ne se focalise pas plus sur ce mystère. le fabuliste n'était ni attachant, ni particulièrement effrayant et c'est encore une nouvelle déception pour moi.
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Viravolta, espion vénitien du Secret du roi de France, est le James Bond du XVIIIe siècle. Il utilise des inventions techniques élaborées juste pour lui pour démêler intrigues politiques et secrets d'alcôves. Il se plonge dans le passé pour élucider les mystères du présent dans un monde plein de ruses et de manipulations. Et jamais il ne perd sa droiture.C'est un bon livre avec une intrigue intéressante basée sur les fables de la Fontaine. Cependant, je trouve que les personnages du roman ont quelque fois des pensées anachroniques. L'auteur connaît l'histoire bien-sûr, et surtout la fin du règne de Louis XVI ce qui n'est pas censé être le cas des personnages de l'intrigue. Je ne pense pas que Marie-Antoinette à 18 ou 20 ans, au moment du sacre du roi, ait pu avoir ne serait-ce que quelques secondes un doute quant à son avenir en tant que reine de France.

Quant je pense qu'on ose le comparer à Arturo Pére-Reverte ! décidemment les éditeurs exagèrent ! enfin, pour une fois ce n'est pas Umberto Eco...

Donc, strictement rien a voir avec la magnifique plus de Péres-Reverte... si vraiment on devait donner une comparaison ce serait celle avec "le mouron rouge" de la baronne Orczy.

Pas que ce livre soit nul, juste un honnête "roman de gare"... comme il en sort de plus en plus. Une lecture légère et pas désagréable... de quoi passer un été très chaud sans avoir la tête en ébulition...
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