Ma grand-mère avait les mêmes : Les dessous affriolants des petites phrases

Je ne peux que confirmer la critique de Colimasson qui a parfaitement cerné le personnage, il n'y a pas grand chose à rajouter.
Le côté bobo loin du monde moderne de P Delerm vous fait deviner une prétention cachée derrière des airs de fausse modestie.
Elle me fait penser à cette citation de Schoppenhauer : "la politesse est une négation conventionnelle de l'égoïsme, elle le cache".
Il fait l'apologie des douces campagnes normandes, nous parle du peuple, de la terre... Mais que connaît-il du peuple et de la terre ? Cet homme a tendance à se faire passer pour un adorateur de la terre normande et un anti-progressiste.
Il vaut mieux en rire.... Mr Delerm ne roule t-il pas en voiture dernier cri ?
Pour connaître le peuple, il faut le fréquenter, mais surtout, partager ses activités. le bon Philippe le fréquente peut-être, en l'observant d'une terrasse de café, de son vélo de bobo ou de sa voiture dernier cri. C'est loin d'être suffisant pour le connaître... Philippe oserait-il une partie de pêche, de chasse ou encore le ramassage des pommes à l'ancienne ?
Rien n'est moins sûr. Dans le cas contraire, il s'apercevrait que ses "petites "phrases" et son univers sont en décalage total avec ceux du peuple...
Quant à ses autres ouvrages, on sent une absence totale de style. Tantôt, on la joue un peu M Proust, tantôt F Kafka, le tout accompagné d'une application par trop scolaire qui se transforme en lourdeur, une lourdeur contraire à celle De Balzac, qui élève votre pensée. Votre pensée retombe : "ah, c'est tout"...