AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,59

sur 366 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout passe, tout casse, tout lasse. Ce sont les derniers mots que son grand-père livrera à Kolia juste avant de mourir.
Dès lors, l'auteur, prend conscience que la vie passe à une vitesse que l'on ne contrôle pas et décide alors, afin de laisser une trace de son passage, d'écrire une lettre à son arrière petite fille pas encore née.
Cette lettre est la retransmission de tous les souvenirs essentiels à sa vie.
Des instantanés, des moments de vie, avec ce que sa mémoire en a fait.
Parfois, une simple odeur peut vous transporter, faire ressurgir des souvenirs enfouis.
Un livre empli de nostalgie, tendre, chaleureux.
J'ai beaucoup aimé cette lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Un joli roman plein d'émotions sur des instantanés de vie et des souvenirs de famille.
J'ai particulièrement bien aimé les chapitres « Lisez-le » et « Le trou ».
Je me laisserai tenter par d'autres livres de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          90
C'est doux, c'est rendre, c'est nostalgique, c'est beau : le narrateur nous fait revivre aujourd'hui certains (pourquoi ceux-là se demande-t-il lui-même?) de ses souvenirs, notamment de famille. On sourit souvent et on passe un très bon moment.
Superbe titre aussi.
Commenter  J’apprécie          40
... et mille petits bonheurs liés au souvenir.
Tendre évocation de ces petits riens dont on se souvient et qui font notre richesse. Un plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          40
Kolia, le narrateur, va définir l'adulte qu'il est en dépeignant l'enfant et l'adolescent qu'il fut. Il va partager ses premières expériences, ces premiers riens dans une vie, qui pourtant vont conditionner son devenir. le premier baiser, la première rencontre avec la mort, la maison de famille, les vacances, … Des tranches de vie avec les personnages qui ont peuplé sa vie: ses parents, ses soeurs, le berger allemand, les copains, les petites copines, mais aussi des rencontres anodines et pourtant marquantes.

Un récit enjoué, parfois cocasse et drôle, parfois tendre. Etant à peu près de la même génération que le narrateur, je me suis retrouvée dans certaines de ces scénettes. Certains souvenirs se sont rappelés à moi comme le premier walkman (pour ma part reçu pour ma seconde communion), la découverte du clip Thriller de M. Jackson, cette odeur d'herbe coupée quand ma mère tondait notre carré de pelouse, des lectures communes aussi, et ces premières fois…

Un roman chaleureux et résolument gai, qui m'a fait sourire plus d'une fois, mais qui a fait aussi remonter beaucoup d'émotions. Une agréable lecture.

Lien : https://lyseelivres.wordpres..
Commenter  J’apprécie          10
Doc, Marty McFly... Ok, tout le monde est là ? Hey, faut pas oublier Einstein ! Voilà c'est bon, allez hop, plus qu'à s'engouffrer dans la DeLorean.
Z'actement, parce que "Un parfum d'herbe coupée", c'est ni plus ni moins que cette voiture mythique planquée derrière un masque littéraire dans l'espoir qu'on la reconnaisse pas.
Ben c'est raté !
Dans le genre voyage dans le passé, on peut pas imaginer mieux. Nicolas Delesalle nous rend ça tellement vivant qu'on a l'impression que c'était hier alors que pas tout, houlà non, en vrai c'était avant-hier.
Le lycée, les tournois de sport le samedi (voire le dimanche matin, ce qui obligeait à se lever à l'aube et donc à essayer désespérément de se rappeler pourquoi déjà on avait choisi de faire du sport, et à quoi bon vu qu'à part quelques exceptions, on était à peu près tous dans des équipes archi nulles qui auraient fait exactement le même score – sinon mieux – si on était resté au lit), les premiers flirts aussi, sûr-que-voilà-cette-fois-c'est-la-bonne-ça-y-est-c'est-le-grand-Amour (à 12 ans et demi quand même, il était temps !), les paris idiots (mais rigolos)...
Bref qu'importe notre âge, Delesalle ce qu'il nous raconte c'est des trucs intemporels parce qu'on est tous passés par là, entre l'école, les copains et les vacances où si on ne risque pas à chaque instant de perdre un bras, une jambe ou un oeil dans une expérience foireuse, on estime qu'on ne s'est pas vraiment amusé... Ça rappelle des souvenirs à certain(e)s ?

Mais si tous les chapitres de ce livre, qui sont autant de saynètes à la gloire des lardons qu'on était, nous refont visiter le passé, c'est parfois aussi par d'autres biais, involontaires j'imagine, mais quand l'auteur nous parle de ses séjours dans la campagne profonde avec ses heureusement maladroits chasseurs d'habitants, leurs bonnes tables et leurs façons sans façon, j'y peux rien moi ça me fait aussitôt penser à Strip-Tease, pour d'autres ce sera peut-être des réminiscences différentes mais l'objectif originel sera atteint pareil, ce but étant à n'en pas douter : la nostalgie.

Entre humour, tendresse et parfois (pas souvent mais quand ça arrive, ça fait pas semblant) tristesse (pour ceux qui l'ont lu, je pense bien sûr au chapitre salement intitulé "Le Trou"), Nicolas Delesalle en nous racontant ses jeunes années jusqu'à sa paternité toute neuve réussit le pari d'un livre attachant, le genre qu'on va pas ranger trop loin parce qu'on sait déjà que régulièrement on lui refera prendre l'air, oh oui, et pis en plus ça tombe bien, ce sera toujours plus facile à ressortir qu'une DMC-12.
Commenter  J’apprécie          150
Voilà un petit livre qui se lit avec saveur. Moi qui suis de la même génération que le narrateur (et l'auteur) je me suis forcément retrouvée dans ses souvenirs et forcément aussi cela m'en a rappelé d'autres. Les longs trajets en voiture de nuit pour les vacances, le walkman, Michael Jackson ne sont que des exemples.
Merci donc de m'avoir plongée dans ces années de jeunesse.
Commenter  J’apprécie          20
"Tout passe tout casse, tout lasse". Voilà une phrase bien énigmatique prononcée par le grand-père de l'auteur quelque temps avant son décès. C'est donc sur cette phrase, que Nicolas Delevalle revient sur ses souvenirs d'enfance avec nostalgie. Il nous parle ainsi de ses erreurs, de ses petits bonheurs, de ses bons souvenirs comme de ses mauvais avec délectation.....

J'ai beaucoup aimé ce roman plein de tendresse, même si les souvenirs ne sont pas dans l'ordre chronologique. J'ai lu que cela avait gêné certains babéliotes mais il n'en a pas été de même pour moi. Nous-mêmes, quand nous racontons nos souvenirs à nos enfants, ne les racontons pas dans un ordre précis mais plutôt en fonction de ce qui revient au fur et à mesure que nous nous livrons.
J'ai trouvé l'écriture agréable, avec quelques envolées lyriques..
Pour moi, un roman qui fait du bien...
Commenter  J’apprécie          40
C'est un peu mes souvenirs d'enfance de quadragénaire que j'ai retrouvés au fil des pages.
Un homme écrit, pour sa future arrière petite fille Anna imaginaire, ces petites bribes de vie de l'enfance à l'âge adulte.
La fin est touchante.
Commenter  J’apprécie          10
Un parfum d'herbe coupée c'est autant d'instantanés de vie de l'enfance de Kolia, ces petits riens qui forment un tout. Ces petits riens que l'on a tous vécus et qui résonneront tout particulièrement aux quadras qui ne manqueront pas de se retrouver sur ces clichés un peu jaunis par le temps mais qui font un bien fou.
La grand-mère de Kolia vient de mourir de vieillesse, comme on dit, son grand-père est très affecté et Kolia ne doute pas que très vite son tout viendra. Alors entamant sa trentième longueur à la piscine entre les gros et les petits culs, Kolia voudrait que son arrière-petite-fille qu'il appelle Anna dont les atomes qui composeront son corps, son cerveau et ses yeux se cachent à la surface de la planète, dans les nuages, les océans, les forêts, dans les molécules d'un saint-nectaire en train d'être affiné en Auvergne, dans l'écaille d'un saumon qui vient de sauter au-dessus d'une petite cascade en Alaska... se souvienne des fragments d'enfance ordinaire qui ont transformé un jeune garçon ordinaire de banlieue parisienne en un homme ordinaire du XXIème siècle.

Et c'est parti ! Envoyez les violons, laissez les mouchoirs dans leur boîte, mais entraînez vos zygomatiques, vous allez vous surprendre à rire de situations que l'on a tous vécues.
Un parfum d'herbe coupée nous embarque à bord d'une Renault 25 GTS bleu perroquet, avec le chat, le chien, les trois enfants, le père qui fume au volant et la prévention routière qui ne savait pas encore qu'il était vital d'attacher ses ceintures de sécurité ; à la découverte des premiers émois en regardant en crypté le premier samedi du mois le film X sur Canal Plus ; en passant par la découverte des mots et de l'écriture grâce à Boris Vian, puis de la littérature en général, à celle du clip de Thriller en regardant Champs-Élysées sur Antenne 2 ; en partant vivre les aventures de Bob Morane via le walkman Sony que votre mère menaçait de vous confisquer si vous ne débarrassiez pas le lave-vaisselle ; en passant par la découverte des filles, le tout accompagné du chien de la famille, Raspoutine.

Un parfum d'herbe coupée est rempli de ces petits détails de l'existence qui braquent les projecteurs sur les âges de la vie. Ce roman c'est un peu comme quand on évoque avec nos frères et soeurs nos souvenirs d'enfance avec légèreté et que l'on rit de situations vécues. Un livre universel en somme. Très bien écrit mêlant émotion et humour, ce livre se déguste, se savoure telle une madeleine de Proust. Outre le fait que j'ai l'impression que Nicolas Delesalle a écrit mes souvenirs d'enfance, Un parfum d'herbe coupée m'a évoqué à la fois La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm et Une vie française de Jean-Paul Dubois. Un livre délicieux à découvrir !
Lien : http://the-fab-blog.blogspot..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (759) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1753 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}