Continuant la saga de l'hérésie, mon choix s'est cette fois-ci porté sur "le premier héhétique" qui se penche sur un chapitre ô combien important dans la saga: les Words Bearers.
Présent depuis le premier tome avec la présence du chapelain Hérébus, cela faisait longtemps que l'on attendait de voir comment ce chapitre et son primarque, Lorgar.
Et c'est encore une fois par le biais d'un spectre particulier que cette légion va se tourner vers le chaos. La recherche de foi et de nécessité d'une présence supérieure et l'émotion humaine. Les words Bearers incarnent la légion presque la plus humaine. Ils ont toujours colonisé des mondes en laissant derrière eux une présence de culte voué à l'Empereur-Dieu. En prenant le temps de rester pour convertir . Ce sont eux, bien avant l'hérésie qui ont déclaré l'empereur comme être supérieur de par la vision de Lorgar. Mais dès le début de ce tome, on voit l'empereur répudié cette attitude et en rappelant que c'est par la science et le savoir qu'il souhaite fédérer et non autour de la religion qui selon est contre-productive surtout un culte envers lui. Il leur reproche également de coloniser trop peu pendant cette croisade et de revoir leur dogme guerrier pour reconquérir plus vite.
Et pourtant, on a vu déjà dans plusieurs autres tomes de la saga la création de ce culte de par le "lectio Divinatus", un héritage laissé déjà par des words bearers...
S'ils n'ont plus le droit d'avoir foi en l'empereur, la trame de ce livre et donc la quête de Lorgar et de sa légion est simple: à qui voué leur foi ?
Bien sur nous connaissons la réponse. Mais c'est la manière qui nous intéresse. Et l'auteur nous présente donc cette histoire par le personnage d'Argel-Tal qui incarne à lui seul le processus de descente aux enfers.
Lorgar est un primarque qui m'a surpris. Je ne pensais pas le découvrir si humain. Et c'est ça qui l'a conduit vers le chaos. Son humanité et ses sentiments.
J'aurais aimé en apprendre plus sur hérébus et ses manigances auprès d'horus. Revoir toute cette période de manipulation par ses yeux. La mise en place du plan de Lorgar et de l'envoi de ses chapelains disséminer leurs idées auprès des loges de plusieurs autres légions et ainsi faire d'Horus leurs champions.... à continuer... On s'étonne aussi de la facilité avec laquelle tous suivent Lorgar dans ce chemin sans jamais, ou très peu remettre en question ce qui leur arrivent...
Un tome nécéssaire et qui se lit agréablement, quelques informations en plus et il aurait été parfait.
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Ce gros volume est important :il met en premier plan Lorgar et ses Fils Word Bearers .Punis par l'Empereur pour avoir transgressé l'athéisme militant de la Grande Croisade , leur sentiment d'humiliation ouvre la voie à la sournoise infestation des forces du Chaos. Bien avant la dissidence d'Horus nous en découvrons les prémices dans un roman assez passionnant.Je trouve le personnage d'Argel Tal le possédé que l'on retrouvera plusieurs fois ,particulièrement intéressant.
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Chapitre indispensable de l'Heresie d'Horus, il fait, selon moi, partie des fondamentaux qui expliquent la trame principale de la trahison du maître de guerre.
L'histoire des Word Bearers, tous premiers des hérétiques parmis les Astartes, qui ont déclenché une rébellion qui a mis a bat un empire.
L'histoire va nous tenir en haleine tout le long et nous mener jusqu'au fondements de l'Imperium et du Warp, dévoilant des passages clés d'une intrigue millénaire, expliquant la trahison de Lorgar envers son père, l'Empereur.
Il est presque irritable de s'accrocher autant a des personnages qui renient leur allégeance, tentés par les pouvoirs sournois du Chaos, mais on ne peut s'empêcher de comprendre leur point de vue. Frustrés par cette série d'événements, ce tissus de mensonge et ces incompréhension qui amèneront Lorgar a déclencher la Longue Guerre.
Manipulation, intrigue et rebondissements nous font adorer ce livre.
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-Ce sont des lions dit le sergent.Des lions, et pas des loups.Ils chassent seuls plutôt qu'en meute.Ils sont dorés ,ajouta-t-il en cognant contre le plastron de son armure,et non pas gris.