Citations sur Innocent (38)
j'ai toujours voyagé, j'ai toujours été un citoyen du monde, je ne suis pas quelqu'un qui s’installe, je suis quelqu'un qui passe.
C'était l'époque où on pouvait encore vivre ses passions, faire de sa passion un art, sans qu'on mette immédiatement en exergue le mauvais côté des choses.
C'était vraiment une autre France.
C'était la France d'avant 1968, celle d'avant la révolution de tous ces petits gars en lutte contre leurs familles bourgeoises d'extrême droite, qui sont ensuite devenus directeurs de rédaction de journaux de gauche et qui, comme les pires bolcheviques, ont remis au goût du jour la France que dénonçait Marcel Aymé, la France de l'épuration, de la dénonciation, la France du "oui mais", celle où il faut que tout soit propre, cette soi-disant propreté dans laquelle nous sommes tous en train de crever.
le jour ou je n'aurai plus l'envie de découvrir, je sais que la mort suivra de près
Je me sens de plus en plus vagabond. Plus rien ne m'attache.
Je peux partir n'importe où. N'importe quand.
Je voyage toujours sans valise.
Quand j'étais jeune, j'allais de Châteauroux à la Côte d'Azur, maintenant je vais de Paris à Vladivostok, mais c'est exactement la même chose, exactement le même besoin, la même curiosité.
Quand j'ai quitté Châteauroux, c'était pour vivre. Quand je quitte la France, c'est pour vivre, vivre encore.
J'ai toujours voyagé, j'ai toujours été un citoyen du monde, je ne suis pas quelqu'un qui s'installe, je suis quelqu'un qui passe.
Quand l'ennui me prend, moi, je bois énormément ou je mange énormément. Même si un plat n'est pas bon, je le bouffe quand même, pour savoir pourquoi c'est de la merde ou pour voir si par hasard il n'y a pas une bouchée de bonne dans le fond.
Je crois qu'on meurt quand on n'a plus envie de vivre. Quelles que soient les circonstances de la mort.
Beaucoup de ceux que j'ai connus et qui sont partis n'avaient plus envie de vivre.
Ils sont partis au bon moment, quand il fallait qu'ils partent.
On peut mourir de chagrin, le chagrin est un poison.
Mais on peut aussi mourir d'ennui.
C'est ce que j'ai vu chez Jean Carmet. A la fin, Jean, la vie l'ennuyait. Sur Germinal il n'arrêtait pas de dire qu'il s'emmerdait. Et puis il allait avoir soixante-quatorze ans et il ne voulait pas. Il n'avait pas envie de vieillir, il n'avait plus envie. Les derniers mois, il avait installé un répondeur téléphonique, ce qui n'était pourtant pas son genre. C'était sa façon à lui de mettre une première distance avant de s'en aller.
Je suis un peu comme le chat qu'on a voulu noyer, qui est sorti du sac et qui s'est retrouvés seul sur la berge. J'aurais pu devenir un chat sauvage, mais j'ai profité de cette liberté infinie pour ouvrir grand mes yeux et observer ce qu'il y avait autour de moi.
Il faut garder confiance en la vie.
Parce que si on laisse le mal qui nous a été fait bouffer notre vie et notre confiance , on finit par ne plus voir partout que le mal.
Guillaume était comme moi, il voyait tout lui aussi.
Et pour lui c'était vraiment insupportable.
Ca l'écorchait.
Après, ce qu'on dit sur mon compte...
Je sais ce que je quitte, je sais ce que je trouve, je sais que je suis un être qui respecte les autres et qui aime vivre et partager. Et c'est la seule chose qui compte pour moi.
Bush invente des armes de destruction massive, fabrique de fausses preuves, met le monde à feu et à sang au mépris du droit international et personne ou presque ne trouve rien à redire. Par contre, Clinton se fait faire une pipe, et lui passe devant le grand jury !