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Citations sur Innocent (38)

Ma mort, je la vois comme une belle paix.et d une certaine façon comme un soulagement pour ceux qui sont autour de moi.je ne les ferai plus chier, ils vont pouvoir m aimer tranquillement, enfin.

je n ai jamais voulu faire de théâtre ou de cinéma. C est seulement la vie qui m a conduit dans ces eaux là. J aurais aussi bien pu passer mon existence à volet des voitures, à ouvrir des restaurants ou faire des affaires.
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Pour être utile, l'art doit être dangereux.
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Après, ce qu'on dit sur mon compte...
Je sais ce que je quitte, je sais ce que je trouve,
je sais que je suis un être qui respecte les autres et qui aime vivre et partager. Et c'est la seule chose qui compte pour moi.
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Même si de nos jours s'aimer devient difficile, tant partout on est entouré d'ondes négatives. C'est ce qu'on appelle le règne de l'information.
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La poésie ,c'est une façon de vivre.
Un poète c'est quelqu'un qui ose aller au bout de ce qu'il est, même si c'est difficile.
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L'amitié n'existe peut-être que dans l'enfance.
Les amis, c'est ceux avec qui on grandit.
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CI-DESSOUS, QUELQUES CITATIONS PAR THEMATIQUE :

L'AMITIE
Tous ces hommes (les Meurisse, Dalio, Gabin, Blier, Carmet...) étaient un peu comme mes pères et je pense qu'ils retrouvaient en moi une part de leur enfance, une certaine folie qui ne leur était pas étrangère. Ils étaient dans le cinéma, bien sûr, mais c'est pas ça qui m'intéressait. Je voulais seulement être avec eux, ils étaient devenus mes amis, ma famille. Je ne les aimais pas parce qu'ils étaient acteurs, non, mais parce que c'étaient des être magnifiques dans leur vie, leurs débordements, leurs désirs et leurs peurs. Ils me faisaient confiance, et je voulais qu'ils soient fiers de moi. Le cinéma, je m'en foutais, je voulais juste ne pas les décevoir. Même si, parfois, ça m'arrivait.

DEVENIR DU CINEMA :
Les projets auxquels ces chaînes donnent le feu vert aboutissent souvent à de très mauvais films, parce que les créateurs sont obligés de s'aligner, de respecter cette censure s'ils veulent travailler. Il y a de plus en plus de films de commande, donc de moins en moins de metteurs en scène et d'auteurs. Parce que sur un plateau, il faut un patron avec une vision et quand c'est la télé qui décide, le patron, ce n'est plus le metteur en scène, c'est la télé. C'est la direction quand c'est une chaîne privée, le gouvernement quand c'est une chaîne publique.
Très logiquement, les films qu'ils financent sont moins du cinéma que des films de télé qui passent par le grand écran.

LA POESIE et L'ART EN GENERAL :
La poésie, c'est une façon de vivre. Un poète, c'est quelqu'un qui ose aller au bout de ce qu'il est, même si c'est difficile. Qui n'a pas d'inhibitions, qui se fout du troupeau, qui se fout d'être bienveillant ou pas. Au risque de blesser ceux qu'il aime, de choquer tout le monde, un poète reste intact. C'est pour ça qu'il est monstrueux.
[...] Que ce soit dans la littérature, l'art, le cinéma, j'ai l'impression que l'artiste ou le poète sont en train de perdre du terrain. On y trouve de plus en plus de calcul, de moins en moins de vérité.
Evoquant la période d'avant du cinéma (avec Truffaut, Pialat ,Bertolucci, Monicelli...
Le cinéma était encore un art mineur, avec toute l'insouciance que cela suppose. Il n'y avait pas ce pouvoir omniprésent de l'argent et de la rentabilité, on essayait simplement d'être le plus honnête possible.

LA POLITIQUE
Je n'ai jamais rencontré un homme de pouvoir honnête, jamais.
Quand je dis homme de pouvoir je parle de ceux qui prétendent des choses, qui prétendent prendre notre vie en main, faire notre bien, nous diriger. Tous ceux qui essaient de nous faire croire que les poules pissent. Le pouvoir, c'est ce qui tue l'innocence. Partout et depuis toujours.

LE RAYONNEMENT DE LA FRANCE
La France aujourd'hui, on n'en parle plus. Je le vois bien quand je suis à l'étranger, elle ne résonne plus, elle n'existe plus.[...] Il y a, bien sûr, les idéaux français, qui ont fait le tour du monde. Mais, si on les regarde de près...
La liberté, il n'y en a plus. On nous la prend. Les gens sont manipulés, fliqués, on sait tout d'eux.
L'égalité, ça je n'en parle même pas, ça toujours été une utopie.
La fraternité, ça j'y crois encore un peu, je pense que ça peut exister parce que je crois que l'homme est foncièrement bon. Même si à cause de l'esprit politique, il devient chaque jour un peu plus con. Je parle là de la masse, qui finit par faire peur, tant on lui fait peur à longueur de temps. Mais l'individu, lui, comme toujours, reste impeccable. Et il a bien du mérite quand on voit le monde dans lequel il se débat.

DEPARDIEU, CITOYEN DU MONDE
Je me sens de plus en plus vagabond. Plus rien ne m'attache. Je peux partir n'importe où. N'importe quand. Je voyage toujours sans valise. Quand j'étais jeune, j'allais de Châteauroux à la Côte d'Azur, maintenant, je vais de Paris à Vladivostok, mais c'est exactement la même chose, exactement le même besoin, la même curiosité. Quand j'ai quitté Châteauroux, c'était pour vivre. Quand je quitte la France, c'est pour vivre, vivre encore.
J'ai toujours voyagé, j'ai toujours été un citoyen du monde, je ne suis pas quelqu'un qui s'installe, je suis quelqu'un qui passe.

LA RUSSIE DE POUTINE
Je peux dire maintenant que quand on connaît vraiment la Russie comme je la connais, qu'on voit comment l'âme russe se révèle, s'exprime sur ses terres, quand on voit ces espaces infinis et les gens qui vivent ces espaces, les immensités travaillées par la main de ces hommes, leur force, leur présence, leur énergie, on comprend ce que fait Poutine à la tête du pays et pourquoi il faut quelqu'un de cette nature-là.
Poutine, c'est un ancien voyou, je l'ai entendu parler aux oligarques qui essaient de saigner le pays, il n'a pas sa langue dans sa poche. C'est eux qui ont peur de lui et par l'inverse, comme dans tellement de pays. Et je vois bien quand je parle aux gens là-bas combien ils sont reconnaissants d'avoir retrouvé face aux autres pays une certaine dignité qu'ils avaient perdue avec cet Elstine qui adorait la boisson et qui s'effondrait en public devant des chefs d'Etats...

LES AMERICAINS ET LEUR POUVOIR
Depuis toujours, les Américains nous font croire ce qu'ils veulent, nous manipulent en fonction de leurs intérêts. Ils mettent dans la lumière ce qui les arrange et leur propagande fait des miracles. Avec ça, c'est comme s'ils hypnotisaient tous les occidentaux [...] Grâce à la force de communication des Américains, tout cela n'existe plus, c'est comme si ça n'avait jamais eu lieu. Ce que les occidentaux retiennent c'est Il faut sauver le soldat Ryan. Le grand cœur des libérateurs américains. Une fois de plus, tout est spectacle avec eux, et on tombe dans le panneau.[...] Je ne ceux pas tomber dans l'anti-américanisme primaire, les Américains dans le fond, je les aime bien, ils ne sont pas tous comme ça, mais c'est vrai que quand il s'agit du pouvoir et de leur patriotisme, ils sont capables de faire avaler n'importe quoi, à n'importe qui. En particulier aux intellos et aux journalistes, proies consentantes de leur propagande.

LA RELIGION
Dès le début, ce qui était à la source des religions a été mis de côté en faveur du politique. On pourrait presque dire que les religions constituées ont été inventées, ou au moins propagées, par et pour le politique. On a détourné un rapport au Très-Haut, une foi véritable, pour bâtir une organisation sociale.[...] Le vrai danger, ce n'est pas la foi, ça n'a jamais été la foi, le vrai danger c'est quand l'homme avec toute son arrogance, sa perversité et son ignorance se met à interpréter les textes sacrés dans le seul but, pas forcément conscient, de se mettre à la place de Dieu. Là commence la manipulation.

L'INNOCENCE
L'innocence, c'est l'inverse du contrôle qui est toujours un manque de générosité. [...] Non, l'innocence, c'est quelque chose de totalement gratuit, de désintéressé, un simple état de l'être, sans espoir de contrepartie. Il ne faut pas penser à une fin. La fin, c'est déjà politique, c'est encore une idée politique. Il n'y a pas de fin, juste des moments dans lesquels tu peux te transcender. Et être transcendé. C'est au-delà de l'amour encore, peut-être du côté du bien. C'est aussi ça, d'une certaine façon, le lien avec le Très-Haut, une façon de tendre vers le bien parfait, de tendre vers la sainteté. Il ne s'agit pas de tout accepter. Le côté : si on te donne une claque sur la joue gauche, tends la droite, non, moi, ça me fait chier. Il s'agit juste de trouver une certaine paix avec soi-même et avec les autres.
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Vu d’un dîner de pseudo-intellos à Paris, c’est sûr que c’est plus difficile à comprendre. Mais les intellectuels, il n’y a qu’eux-mêmes qu’ils ne méprisent pas, c’est pourquoi il faut les laisser entre eux. Et ces gens ont tellement l’habitude de parler de ce qu’ils ne connaissent ni ne vivent que ça n’a vraiment aucune importance. Je ne vais pas chercher à les entuber, de toute façon la place est prise, les Américains sont déjà là à les entuber depuis toujours.

Les Américains, je les ai rencontrés à la base de Châteauroux. Et c’est vrai que c’était extraordinaire, j’étais admiratif de ces jeunes mecs, de leur ordre, de leurs baraquements qui sentaient bon la cire, de leur odeur de chlorophylle. J’étais ébloui par ces mecs qui mangeaient des sandwichs à l’omelette. J’avais jamais vu personne avant fourrer une omelette dans un sandwich, je trouvais ça merveilleux.

Je savais pas encore à l’époque à quel point ce pays était aussi bien-pensant et puritain. Enfin, quand je dis bien-pensant et puritain, je parle de l’image qu’ils savent donner d’eux-mêmes. Parce que derrière ce puritanisme, tout est tellement truqué.

J’ai déjà du mal avec les vrais puritains, j’ai du mal quand on laisse la morale étouffer la vie. Alors avec les faux…

Il faut voir comment dès l’origine, ces colons, souvent extrémistes, toujours terrifiants, ces soi-disant « puritains » qui venaient de Hollande, d’Allemagne, d’Angleterre où ils étaient pour la plupart indésirables, ont, la main sur la bible, éradiqué les Indiens, en commençant par tuer les bisons, leur nourriture. Il suffit de lire le roman magnifique de Jim Fergus, Mille femmes blanches. Tout y est.

Puis, toujours la bible en main, ces prétendus puritains ont organisé l’esclavage.

Il faut voir aussi le magnifique There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson, d’après Upton Sinclair, pour saisir toute la folie de ce pays, de ses hommes d’affaires sans scrupule et de ses prêcheurs fous.

Toute l’histoire de ce pays est du même tonneau, tout est toujours scandaleux en Amérique.

Aujourd’hui les Américains ont deux cents ans, ils continuent de tuer et ils ne sont pas près d’abandonner les armes.

On me reproche de fréquenter Poutine, mais j’aurais trouvé beaucoup plus malsain de fréquenter les Kennedy et leur entourage. Tous les Kennedy ont d’ailleurs été tués comme de vulgaires mafieux.
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