À mon âge, on a besoin de très peu de sommeil. Mes espérances de vie se raccourcissant de plus en plus, je fais ce que je peux pour profiter de mes dernières années de jour : c’est pourquoi je les prolonge pendant des nuits entières jusqu’à l’aurore... Je me méfie de la nuit ! Non qu’elle me fasse peur, mais je sais qu’inéluctablement elle se présentera sous une forme éternelle pendant laquelle je m’ennuierai beaucoup.
Une femme faite de mystère et de rouerie. Ce qu’il avait pu entrevoir du regard et de la silhouette indiquait qu’elle était belle. Aucun doute à avoir non plus sur son intelligence : elle l’avait prouvé par son comportement. Pour le reste tous ces impondérables de chaque instant qui font d’une femme un monstre ou une créature de rêve, Geoffroy était en plein brouillard.
C’est toujours à un vieil ami que l’on demande de remplir ce genre de corvées. Ça rend service à tout le monde et ça évite que les membres d’une famille très unie ne soient brutalement dans l’obligation d’admettre ne serait-ce que pendant les quelques minutes de la visite de condoléances qu’il ait pu exister, dans l’existence du défunt, d’autres attaches.
Un homme, voyons ! Vous ne voudriez tout de même pas que j’utilise une femme pour vous mettre sur la piste d’une autre femme ! Évitons les scènes de jalousie !
Les Indiens sont des êtres humains qui ont tous les droits et en premier celui de vivre comme ils l’ont toujours fait depuis des siècles.
"Le chateau du clown" (Plon) est le 40ème roman de Guy des CARS, dont il lit les premières lignes à Bernard PIVOT. L'écrivain définit ce qu'est un roman, alors que le personnage de son livre, lui, a existé. Au cours d'un séjour dans le Sud il visite le château de GROK, château monstrueux ou le clown est enterré. Guy des CARS raconte, comment, jeune journaliste, il a fait une tournée avec le Cirque Pinder. Dans son roman il raconte l'ascension et le déclin de GROK.PIVOT lui parle de sa "pas bonne" réputation dans le milieu littéraire, celui-ci dit qu'il est "lu". Il a des lettres de grands écrivains, GIDE, VALERY, CARCO, COLETTE qui l'ont encouragé. Il parle du seul prix littéraire qu'il ait eu dans sa carrière, du Goncourt qu'il n'a pas eu, et de la bataille que ça a suscité à l'époque. De noblesse authentique, il est fier des militaires de sa famille, notamment celui de l'Algérie. Il se dit "heureux", entouré de gens intelligents...ne se voyant pas d'ennemis.Mot de la langue française qu'il n'aime pas : valableMot que vous aimez bien : l'amitié
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