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3,87

sur 313 notes
Quatre étoiles car il manque un petit quelque chose, sujet d actualité sur daesh,et ses endoctrinement, ingrid desjours ne flirte jamais avec la limite,elle maîtrise en tout point son sujet.
Avec ces personnages super attachant ,on ne sais jamais sur quel pied danser,qui est qui?des traumatismes de guerre,des bodyguard ,des faux semblant, encore une fois l auteur nous surprend jusqu a la derniere ligne.
Sur un sujet sensible, ingrid desjours nous montre une fois de plus l étendue de son talent.
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Le sujet est tristement d'actualité. Les fauves met en avant des faits encore peu connus comme le djihad du sexe, le tout agrémenté de véritables articles de presse.

Soulignions également le judicieux traitement de la dépendance aux drogues (Laurent Karila, spécialiste en addictologie, est d'ailleurs cité dans les remerciements).

Ingrid Desjours a appris à doser son écriture et les éléments transgressifs qu'elle aime inclure dans ses textes sans pour autant perdre sa personnalité.

Le succès est dort et déjà au rendez-vous, la dame aura même les honneurs de voir son précédent roman adapté en série TV sur Arté.
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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Pour le lancement de sa nouvelle collection "La Bête Noire", dirigée par Glenn Tavennec, Robert Laffont a donné carte blanche à Ingrid Desjours. Bien connue de cette maison d'édition, notamment un passage remarqué dans le coin jeunesse/adolescence (Collection R) avec la trilogie "Kaleb" sous le pseudonyme de Myra Eljundir, l'auteure a redoublé de travail et d'ingéniosité pour le lancement de "la Bête Noire" au côté de Sandrone Dazieri "Tu tueras le père", second titre du lancement de la collection.

Ingrid Desjours n'avait plus à faire ses preuves dans le domaine du thriller psychologique: ses précédents romans "Tout pour plaire" mais surtout "Sa vie dans les yeux d'une poupée" sont références en la matière. On comprend rapidement qu'avec sa carte blanche pour "la Bête Noire", l'auteure voit une occasion de se réinventer une nouvelle fois et de nous surprendre là où on ne l'aurait pas forcément attendu.

C'est donc avec "Les fauves" qu'elle nous propose un roman d'investigation qui s'apparente à un reportage romanisé.
Haïko et sa meilleure amie s'insurgent contre ses jeunes qui se font radicaliser sur les réseaux sociaux. Avec leur association, elles interceptent ces jeunes au moment où ils s'apprêtent à quitter la France pour aller combattre aux côtés de Daesh. Quand Nadia se fait assassiner en pleine rue, Haïko, se sentant menacée, se retrouve affabulée d'un garde du corps personnel, Lars. Entre ces deux caractères explosifs, la suite du roman promet de faire des étincelles.

L'auteure nous plonge dès les premiers chapitres dans une ambiance pesante, alourdie par une menace invisible mais bien réelle. Effet amplifié par une réalité des événements: le lecteur a encore en tête les attentats récents de Charlie Hebdo. Cette histoire peut arriver, et c'est cet élément qui rend le roman terrifiant.
A travers le travail de cette association, on découvre un sujet inquiétant : la radicalisation des jeunes via internet. Un travail de recherche digne d'un reporter de la part de l'auteure nous permet de comprendre plus clairement les méthodes utilisées par ces recruteurs pour, à travers différentes étapes, amener ces jeunes à choisir de tout quitter pour une nouvelle vie. C'est effrayant de simplicité pour un résultat catastrophique. Mais l'auteure a voulu aller plus loin, avec des pratiques que notre société occidentale passe souvent sous silence: l'enrôlement des chrétiens pour combattre aux côtés de leurs troupes dans les pays où ils sont persécutés.
Afin d'appuyer ses propos, les chapitres sont entrecoupés d'articles de presse ou d'extraits d'analyses sur ces phénomènes. J'ai particulièrement été touché par la publication des plusieurs tweets qui prônaient la violence le jour des attentats Charlie Hebdo.

En miroir, "Les fauves" aborde également un sujet inédit qu'est le retour à la vie normale d'anciens soldats. A travers le personnage de Lars on découvre à quel point il est impossible de reprendre une vie quotidienne saine après avoir participé aux combats. Les talents d'auteure psychologique d'Ingrid Desjours ont permis à Lars de se dévoiler petit à petit sous nos yeux, de manière très intime. le coeur serré, j'ai découvert son histoire et toutes les bêtes noires qui le hantent.

Les bêtes noires sont partout dans ce roman: infiltrées dans notre société, sur internet, cachées au plus profond de nous. Elles font parties de notre quotidien, elles se camouflent pour paraître anodines jusqu'au jour où.... Derrière une histoire d'amour une banale conversation, un souvenir, ....
"Les fauves" est un roman qui fait peur, qui met mal à l'aise, qui dérange car il met la lumière sur ce que l'on ne souhaite pas voir étaler au grand jour. On en veut à l'auteure de nous balancer cette réalité crue et honteuse. Une vérité qui dérange, qui effraie. Un roman puissant, déstabilisant et cruel.
Lien : http://tribulationsdunevie.w..
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Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont qui m'ont permis de découvrir ce thriller de la toute nouvelle collection « La Bête noire ». Je me suis régalée avec ce titre, ça promet donc pour la suite des parutions…

Les Fauves c'est le récit de deux écorchés vifs. Il y a d'abord Haiko, jeune femme d'une trentaine d'années. Elle a monté son ONG pour lutter contre le recrutement de jeunes par l'État islamique. Son job est de repérer les jeunes qui se radicalisent, de les kidnapper avec l'accord de leur parents avant qu'ils ne partent pour la Syrie afin de les désintoxiquer. le roman démarre sur les chapeaux de roues puisque Haiko vient à peine de finir de se disputer avec sa collègue Nadia, quand celle-ci est abattue à la mitraillette, dans la rue. On en veut clairement à on organisation. En outre, une fatwa pèse sur la jeune femme. Elle décide alors d'engager un garde du corps du nom de Lars.

Lars est le second personnage du roman. C'est un ancien militaire qui revient traumatisé de la guerre en Afghanistan. Comme il le dit lui-même, les blessures externes ont été soignées mais à l'intérieur, c'est le chaos. D'ailleurs Lars boit trop, se drogue aux amphétamines, se bat le soir dans des combats de rue pour exorciser son mal-être, sa peine.

Lars et Haiko vont devoir se supporter l'un l'autre. Il faut dire que Haiko est un personnage tête à claque qu'on aime détester. Elle fanfaronne beaucoup et a l'air de se réjouir de cette fatwa. Elle aime être au centre de l'attention au grand dam de Lars qui tente par tous les moyens de la protéger. On s'apercevra cependant qu'elle aussi traîne un lourd passé. Quand à Lars, il fait parfois un peu too much avec ses tatouages, sa moto et sa testostérone à gogo mais on se plaît à l'apprécier.

Au-delà de personnages hauts en couleurs et au passé trouble, Ingrid Desjours s'attaque en plus à un sujet sensible. Elle place ses événements un peu avant et un peu après les attaques du 7 janvier 2015. Elle nous laisse entrevoir une facette de la radicalisation chez les jeunes et c'est tout simplement glaçant. Elle mêle l'expérience de Lars, ses souvenirs de guerre à l'intrigue principale pour mieux nous happer. Ses personnages sont forts, égoïstes, abîmés par la vie. Jamais l'auteur ne les laisse en paix. le roman va à cent à l'heure et il est difficile de résister à l'envie de tourner les pages une fois les chapitre en cours terminé. En outre, Haiko, qui paraît si engagée dans sa noble cause, ne semble pas claire aux yeux de la justice. Lars va alors enquêter sur le devenir de ces jeunes qui sont déradicalisés par Haiko.

L'auteur pose d'ailleurs de bonnes questions auxquelles elle n'apporte pas forcément de réponses. Comment lutter contre le radicalisme? Comment faire comprendre aux jeunes embrigadés que la guerre n'est pas un jeu vidéo? Elle nous livre des informations qui m'ont glacée les veines et qui permettent de réaliser à quel point certains jeunes, sans repères, sont prêts à croire n'importe quoi. Son personnage, Lars, en fera d'ailleurs les frais.

C'est un sans faute pour moi: aucune longueur, des personnages forts qui marquent et qui me hantent encore et une fin vraiment époustouflante. Les Fauves est un thriller brillant et déroutant, une claque. Lisez-le!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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J'ai commencé ma lecture complétement immérgée dans le roman. Haiko, une journaliste qui lutte pour protéger des jeunes sur le départ pour le djihad, se retrouve la cible d'une fatwa qu'elle ne semble pas prendre au sérieux. Sa mère embauche alors pour la protéger Lars, un ancien militaire atteint d'un syndrome post-traumatique.
Le thème trés actuel de l'histoire m'a tout de suite accrochée, contrairement à ce que j'aurais pu penser. J'ai également beaucoup apprécié l'utilisation d'un vrai narrateur omniscient. Ingrid Desjours nous explique donc les actions et les ressentis de chaque personnage, contrairement à la tendance du moment qui veut se concentrer sur un personnage par chapitre. de plus, étant donné l'ancienne profession de l'auteur, la description des sentiments est évidemment très poussée et confère aux personnages une réelle profondeur.
Pourtant, au fil du récit mon enthousiasme s'est étiolé. L'histoire n'a pas réellement pris la direction que j'attendais pour se concentrer presque uniquement sur les deux personnages principaux et sur leur incompréhension mutuelle. Ce qui crée, selon moi une histoire qui tourne un peu en rond et qui stagne. de plus, comme on comprend assez vite que le recit ne va tourner qu'autour de ces deux là et il n'y a donc plus vraiment de suspens et d'angoisse.
Dommage parce que j'ai vraiment aimé le début et je trouve très bon le style de l'auteur. Je remercie donc Babelio et les éditions Robert Laffont de m'avoir fait découvrir ce roman et cette auteur.
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Ingrid Desjours, je l'aime beaucoup. Mis à part "Potens" qui m'a moins accrochée, je n'ai jamais été déçue par ses romans. Pourtant, celui-ci, j'ai longtemps tourné autour avant de m'y plonger parce que le sujet était certainement trop d'actualité et que clairement je n'avais pas envie de lire quelque chose concernant le Djihad parce que j'en entendais suffisamment parler. Et pourtant, ce livre m'attirait, si ce n'est par les critiques souvent élogieuses que j'entendais à son sujet. Ma période de "l'autruche" étant terminée, j'ai offert une chance à ce livre et bien m'en a pris! J'avais dû oublier à quel point Ingrid Desjours est talentueuse et avec quelle dextérité elle sait mélanger les sujets d'actualité et la fiction.
Elle a ce don particulier de nous présenter toujours des personnages contrastés dont on ne sait jamais quelle force les anime, de quel côté ils vont basculer. On découvre ainsi la troublante Haiko, aussi frêle d'apparence qu'elle est forte de caractère. Elle est à la tête d'une association qui oeuvre pour "désembrigader" des jeunes tentés par le djihad. Ses méthodes sont obscures, son arrogance et son envie d'être sous les projecteurs la rendent suspecte. Pour couronner le tout, une fatwa est lancée contre elle. C'est là qu'intervient Lars, ancien militaire, encore profondément marqué par e qu'il a vécu au combat, et qui a pour mission de la protéger. C'est un être brut, bourré aux amphétamines, qui ne ressent que du plaisir dans la douleur mais encore prêt à s'engager dans de nobles causes pour expier une faute dont il ne se remet pas. La rencontre entre ces deux-là est explosive, entre attraction et répulsion. C'est le jeu d'Eros et Thanatos qui se met en place et on ne saurait se dire autre chose que cela peut finir aussi mal que bien. Et puis, il y a tous ces autres personnages qui gravitent autour de ce duo improbable: Dimitri, le frère de Haiko, arrogant et insupportable, Ilan, le garde du corps numéro 2 et fidèle ami de Lars et Jonas, recruté sur le tard en renfort, dont on ne sait pas tout et qui va s'attacher à Lars de façon quasi-obsessionnelle. Va alors s'engager une bataille pour la protection de Haiko mais aussi pour une quête de la vérité. Haiko est-elle celle qu'elle prétend être? Pour le découvrir, bien des limites seront franchies jusqu'au coup d'éclat que ni le lecteur ni les personnages ne verront venir...Je n'en dirais pas plus car c'est dans la dernière partie que le talent de l'auteur atteint son apogée en même temps que l'effet de surprise...Tel est pris qui croyait prendre pourrait bien être la morale de cette histoire.
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Dès les premières lignes, j'ai pensé que ce livre allait avoir un impact sur moi. Un livre qui allait compter. En effet, l'auteure parle d'un sujet qui concerne tout le monde : le terrorisme. Les premières pages nous plongent aux côtés d'un soldat djihadiste prêt à tuer les « mécréants » et l'effroi ne peut que nous toucher car nous savons qu'au même moment c'est ce qu'il se passe en réalité.

Mais l'histoire commence réellement avec le meurtre d'une amie d'Haiko et aussi collaboratrice de l'association N.e.r.f mobilisée pour stopper la radicalisation des jeunes. Nadia est tuée à la kalachnikov sous les yeux d'Haiko. Leur action ne fait pas que des adeptes et elles sont devenues la cible de l'État islamique, qui voit en ces deux femmes un obstacle au recrutement de futurs djihadistes.

Après le meurtre de son amie, Haiko est traumatisée par la violence du règlement de compte. Sa mère décide d'engager Lars, un ancien soldat de retour d'Afghanistan reconverti dans la protection. Haiko qui veut garder sa liberté n'est pas d'accord avec cette surveillance mais se rend vite compte qu'elle peut être la prochaine cible. L'auteur se concentre aussi sur la vie de Lars qui est loin d'être rose.

Traumatisé parce qu'il a vécu, il compense avec des médicaments et se livre à des pratiques douteuses. Lui comme d'autres soldats revenus de guerre se retrouvent dans un bar, comme une forme de soutien qu'ils n'ont pas eu de la part de l'armée. Ils représentent l'abandon de l'État qui ne prend pas en compte les chocs post-traumatique engendrés par la guerre.

Lars et Haiko sont tous les deux des personnages blessés sublimés par l'écriture extrêmement glaciale d'Ingrid Desjours. Lars apprend à mieux connaître Haiko et ressent une attirance pour elle qui est réciproque mais des rumeurs circulent sur la jeune femme. Llan, l'équipier de Lars laissent entendre que Haiko se servirait des adolescents qu'elle arrête avant leur départ pour la Syrie.

Lars est témoin de l'un des ces « kidnappings » d'une adolescente avant son départ. L'ancien soldat est surpris par la dureté de sa cliente pour emmener la jeune fille. Et lorsqu'il pose des questions sur ce qui va advenir de cette enfant, Haiko reste vague indiquant seulement qu'elle va être envoyée en Suisse.

Que deviennent ces enfants dont les parents ont donné tous pouvoirs à Haiko ? Celle-ci a t-elle des intentions cachées derrière cette cause juste qu'elle défend ? Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce roman c'est la peur qui s'est installée quant aux djihadistes. Dès qu'une personne se met sur leur chemin en déclarant des idées différentes, elles sont tout de suite en danger de mort.

Haiko pense pense être au dessus de cette peur mais quand le danger se déroule sous ses yeux elle réalise qu'elle n'est qu'un être humain qui veut vivre. Nous voulons tous combattre ce mal mais combien osent réellement affronter ces ennemis ? J'ai trouvé le personnage d'Haiko très intéressant. Est-elle innocente ou impliquée dans de sombres affaires ?

Difficile de se faire une opinion avec une arrogance poussée à son maximum et une force de caractère très peu utilisée pour un personnage féminin qui cache malgré tout une fragilité propre à l'être humain. La manipulation est très bien utilisée dans le roman si bien que le lecteur ne peut savoir la vérité qu'à la fin , laissant un goût mer et de mort.

Mort qui clôt la lecture comme elle l'a ouvert en montrant un combat inutile pour une quête ridicule. En conclusion ce livre est un véritable coup de coeur. Un roman percutant mené par des personnages très forts qui ne peut nous laisser insensible.


Lien : https://maviedelivre.wordpre..
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Voilà un bon polar, qui aborde un sujet d'actualité et sensible, toutefois ça reste trouble tout comme cette organisation soi-disant « islamique ». Haïko, est un personnage à double facette que je n'ai guère apprécié du moins jusqu'au dénouement final, elle n'est pas toute claire ni toute blanche dans cette histoire. Elle est supposée sauver les jeunes pour un départ vers la Syrie, avec l'aide des parents parfois, puis ces dits jeunes sont soi-disant mis à l'abri en suisse pour un second lavage de cerveau et une réadaptation à la réalité des choses, mais au final, nous ne savons pas très bien ce que deviennent ces jeunes. En gros, on vous demande de choisir entre la peste et le choléra, à vous de voir ce qui vous tente le mieux, sauf que là on vous contamine d'une façon ou d'une autre d'une sale maladie sans trop de possible guérison.

Haïko est donc traquée et sa vie est en danger, et doit être protégée 24/24 et 7/7 par des gardes du corps, qui sont eux aussi plus que louches, bref, personne n'est vraiment clean dans ce roman on baigne dans la violence, le mensonge, le trafic, manipulation, etc… un polar quoi, rien d'étonnant. Il faut se méfier des apparences, le méchant n'est pas toujours celui que l'on croie. Tout l'art d'un bon polar réussi.

Les personnages sont remarquablement bien travaillés et tout le côté psychologique des uns et des autres, le rôle dans le dénouement du roman, est fort intéressant, c'est ce qui me plait dans le polar au final, car toute la violence, la guéguerre et tout ce qui va avec ne m'intéresse aucunement.

Ce sont ces personnages atypiques qui ont un mental hors norme, bon comme mauvais et comment ils l'utilisent pour venir à leur fin qui est impressionnant ici dans cette histoire.

En résumé, un sujet d'actualité traité sous un angle différent, bien mené, avec des personnages haut en couleur, une lecture qui reste intéressante et percutante.
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Tout d'abord merci à Babélio pour la découverte d'un nouvelle qui est Ingrid Desjours. Les Fauves effectivement dans ce livre les Fauves s'affronte et de quel manière. Début du livre Haiko qui est la fondatrice d'une association qui a pour but d'aider les parents de jeune futur djihadiste d'empêcher ces jeunes de partir sur les pays de conflit armé et Nadia son amie et collaboratrice qui lui annonce quelle souhaite mettre un terme à leur association. La suite on découvre tout l'horreur de la vie de ces femmes qui ce donne pour un idéale car sur leur tète une fatwa à été prononcée. Nadia ce fait exécuter devant les yeux de Haiko et sous la pression de sa tante elle est obliger de s'attacher les service d'un garde du corps. Les rapport avec Lars ne seront pas simple. L'auteur va nous faire découvrir une histoire psychologique sur fond de vigilance ou deux personnes qui sont des écorchées vif avec chaque des passés douloureux.
Tellement emballer par ce livre que je me suis procurer un autre ouvrage de Ingrid Desjours qui s'intitule Tout pour plaire.
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Contrairement à la majorité mais à l'instar de quelques uns, j'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre jusqu'à la fin, et pourtant j'avais beaucoup aimé Tout pour plaire, du même auteur. Mais ce livre-là m'a profondément dérangée, et mise mal à l'aise. Certaines scènes (une particulièrement et ceux qui ont lu le livre devineront aisément !) sont à la limite du soutenable et j'avais cette désagréable impression de voyeurisme et je n'aime pas ça du tout. Mais surtout je n'ai ressenti aucune empathie envers les deux personnages principaux Haiko et Lars, et c'est tout le problème. Ils sont aussi antipathiques l'un que l'autre, impossible de s'y attacher. Et c'est vrai que l'on ne sait pas vraiment où on va dans ce roman, quel est le parti pris ? le djihad, le terrorisme ne sont qu'une toile de fond, et cela aussi m'a dérangée, comme si l'auteur avait voulu surfer sur la vague... un point c'est tout, et c'est dommage.
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