Je suis peut-être devenue addict à l'écriture de Virginie Descentes!
J'ai patienté 5 ans après
Vernon Subutex. C'était long. Je ne savais pas que je devrais encore patienter, effrayée par la trop bruyante sortie de ce dernier livre. J'ai attendu car j'avais peur, peur de ne pas aimer, de m'ennuyer… bref de me faire chier!
Finalement, j'ai été ravie de retrouver la liberté de ce ton très incisif et sans hypocrisie.
J'ai apprécié cette idée d'une correspondance. Ça a ravivé la nostalgie de mes longues lettres adolescentes!
Cet échange épistolaire entre un écrivain alcoolique accusé de harcèlement et une actrice sur le déclin accro à l'héroïne ne m'a pourtant pas totalement convaincue.
Bien sûr il y a le climat actuel (metoo, le covid, les réseaux sociaux…) mais je retiendrai surtout ce livre comme un roman sur les addictions et sur l'amitié.
C'est plus doux,
Virginie Despentes est plus sage. C'est peut-être là où ça coince! Paradoxalement je suis peut-être accro à sa colère, à son génie pour écrire la folie de qui nous sommes dans cette société. Ici, cela m'a manqué!