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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Après avoir lu Peste et Choléra en 2012, j'ai été tentée par celui-ci. A dire vrai, je ne suis pas une grande amatrice de l'histoire de l'Amérique du Sud et toute cette compilation érudite de lieux, de dates, de batailles et de prises de pouvoir par différents dictateurs dans quelques pays de cet immense continent ne m'a pas emballée. Certes, l'auteur est très documenté et on voit qu'il aime son sujet mais pour un roman, l'intrigue est fort mince. C'est une auto-fiction : en 2018, le narrateur part avec son fils en Amazonie et il en profite pour retracer l'histoire de ces terres brésiliennes en commençant par l'arrivée de Blaise Cendrars en 1924. Beaucoup de références littéraires, à commencer par Jules Verne qui apparaît par association d'idées : La Jangada est à la fois le roman amazonien de cet auteur et le bateau sur lequel vogue vers Manaus l'écrivain et son fils, Pierre. Jules Verne écrira un deuxième roman sur ces territoires : le Superbe Orénoque. Patrick Deville a exhumé de la longue liste des romans oubliés ces deux ouvrages. Sans doute comme il l'écrit, son fils et lui échangeaient les livres de la petite bibliothèque amazonienne. « Même s'il disait avoir lu quelques années plus tôt avec un grand plaisir le Tour du monde en quatre-vingt jours, Pierre concédait que La Jangada lui était un peu tombé des mains ». Verne note dans cet ouvrage : « A cette médaille de l'avenir, il y a un revers. Les progrès ne s'accomplissent pas sans que ce soit au détriment des races indigènes ». Ce qui m'a intéressée et qui apparaît à la fin du roman, ce sont les pensées de l'auteur sur l'exploitation de ces territoires par l'homme « blanc » et le dérèglement climatique qui s'en suit et tout son lot de bouleversements : incendies ravageurs de forêts, cyclones, tsunamis, tremblements de terre… La terre bouge, se transforme et cela s'accélère encore plus du fait de notre multitude. La nature se débrouille mieux sans l'humain.
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« Amazonia », Patrick Deville, RL2019, Seuil Fiction & Cie

Alors moi, quand tu me vends un voyage sur le fleuve Amazone, avec cette couverture qui m'embarque déjà, que tu me promets des « paysages luxuriants » et qu'en plus tu me parleras dérèglement climatique… je suis la cliente rêvée!

Le problème, c'est que je n'ai pas embarqué. J'ai été débarquée ! Voire même larguée. Ce sont les amarres qu'on largue normalement lors d'une navigation, pas sa passagère, non?!

Tantôt avec Cendrars en Amazonie, tantôt à Paris ou en Bretagne avec un père et son fils. Puis en 1954 avec Faulkner et boum ! au Nicaragua en 1997…

Je relis, reviens en arrière, re-relis...

Arrivée à la page 55, quand j'ai vu que le chapitre attaquait sur la colonisation des premiers Espagnols au Mexique, j'ai fermé le livre, pris une grande inspiration, jeté l'objet de mon ressenti sur la table basse du salon et pensé : «Quelle inculte tu fais!».

Grand moment de solitude...

Vous l'aurez compris, si vous avez déchiffré et aimé ce livre, inutile de venir enfoncer le clou.
Par contre si vous l'avez trouvé mal construit, étalage de sa science, sans queue ni tête, ou juste pour me remonter le moral… je suis prête pour tout débat 😋.
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J'abandonne, ce qui m'arrive très rarement, après 200 pages. Tellement de références que je me perds dans le récit de voyage(s) de ces gens un peu hors du monde qui passent leur temps à voyager, à rencontrer... Il y a un côté un peu snob qui, petit à petit m'est devenu insupportable: l'auteur étale beaucoup de références historicolitteraires sans que je comprenne pourquoi, à quoi cela mène.
C'est peut-être dû à mon manque de culture Sud américaine (mais c'est aussi pour cela que je lis pour découvrir et comprendre).
Bref je suis soulagé d'arrêter cette lecture.
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