«
Amazonia »,
Patrick Deville, RL2019, Seuil Fiction & Cie
Alors moi, quand tu me vends un voyage sur le fleuve Amazone, avec cette couverture qui m'embarque déjà, que tu me promets des « paysages luxuriants » et qu'en plus tu me parleras dérèglement climatique… je suis la cliente rêvée!
Le problème, c'est que je n'ai pas embarqué. J'ai été débarquée ! Voire même larguée. Ce sont les amarres qu'on largue normalement lors d'une navigation, pas sa passagère, non?!
Tantôt avec
Cendrars en Amazonie, tantôt à Paris ou en Bretagne avec un père et son fils. Puis en 1954 avec
Faulkner et boum ! au Nicaragua en 1997…
Je relis, reviens en arrière, re-relis...
Arrivée à la page 55, quand j'ai vu que le chapitre attaquait sur la colonisation des premiers Espagnols au Mexique, j'ai fermé le livre, pris une grande inspiration, jeté l'objet de mon ressenti sur la table basse du salon et pensé : «Quelle inculte tu fais!».
Grand moment de solitude...
Vous l'aurez compris, si vous avez déchiffré et aimé ce livre, inutile de venir enfoncer le clou.
Par contre si vous l'avez trouvé mal construit, étalage de sa science, sans queue ni tête, ou juste pour me remonter le moral… je suis prête pour tout débat 😋.