L'oeil du chaos

Moi qui aime m'évader dans les livres, pour le coup, j'ai été rattrapée de plein fouet par l'actualité du moment avec ce roman, ce qui fait assez peur ! Malgré le COVID, il n'y aura pas de répit et il va falloir faire face à cette terre qui abrite la vie et qui souffre énormément due à l'activité humaine et qui s'amplifie chaque jour.

C'est un SOS, un appel au secours à ne pas négliger, je pense qu'il ne faut pas attendre X nombre d'années pour réagir, ça devient urgent et c'est maintenant qu'il faut le faire sinon nous pourrions être les témoins d'une apocalypse plus tôt que prévu. Je ne sais pas toi, mais moi, je n'ai pas tellement envie d'y assister.

Ce roman est une bonne idée, il est même nécessaire pour sensibiliser le plus grand nombre, il devrait y en avoir plus sur ce thème mais…

Oui, il y a un mais…

Tout est trop fouillis pour moi, ce n'est pas assez précis, beaucoup d'incohérences pourtant j'adore le Fantastique et la SF. J'aurais aimé que l'auteur insiste plus sur l'apocalypse, la fin du monde… Ici, je trouve qu'il balaie le tout un peu trop vite du revers de la main. le thème est trop survolé et c'est bien dommage car ça aurait pu faire un p***** de bon roman ! J'étais même assez enthousiaste à l'idée de le lire et la couverture est superbe mais malheureusement il ne tient pas ses promesses.

Ce n'est que mon avis de lectrice lambda, tu en fais ce que tu veux !
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Avec L'oeil du chaos, nous sommes face à un roman d'anticipation sur le thème catastrophe naturelle. Ici tout part d'une canicule exceptionnelle qui ensuite déclenche une multitude de phénomènes dont j'avoue ne pas avoir tout compris. Comme dans la plupart de ces romans ou des films du genre, l'homme confronté à cette situation perd toute son humanité et nous avons droit à pillages, meurtres, le chacun pour soi… Par contre, l'originalité vient de Théo et de son appareil photo prédisant l'avenir 21 jours en avance.

Je n'ai pas du tout été convaincu par ce roman. Tout d'abord, j'ai eu un mal fou à rentrer dans l'histoire. Si le personnage de Théo est plutôt intéressant, tous les premiers chapitres sont pour moi très lourds, l'auteur casse son histoire en venant sans arrêt insister sur les catastrophes, j'ai eu l'impression que c'était une surenchère à chaque fois. Cela m'a fait perdre le fil régulièrement et ça casse le rythme de l'histoire de Théo. Heureusement, passé les premiers chapitres et l'arrivée de Drazic, le rythme devient plus intéressant et j'ai pu enchaîner les pages.

Le final et les explications ne m'ont absolument pas permis de me faire un avis plus positif sur ce roman. Je trouve que le tout est un peu trop tiré par les cheveux, même pour du fantastique. Et quel dommage de ne pas avoir plus insisté sur l'appareil photo et son petit pouvoir, c'est à mon sens sous exploité alors que c'est la meilleure idée de ce livre.

Je suis pourtant assez fan de ce genre de lecture généralement mais là, cela ne l'a pas fait. Manque de profondeur, vouloir toujours rajouter des catastrophes sur des catastrophes, des personnages assez lisses et un manque de psychologie ont fait que ce roman est pour moi une déception.

Dans le même genre et lu récemment, je ne peux que vous conseiller de lire le très bon roman de Claire Holroyde, La comète.
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Pour le petit résumé : Théo, 17 ans, possède un appareil photo permettant de capturer le futur. Une drôle de découverte faisant naître chez lui une curiosité candide, mais qui s'avèrera également annonciatrice du chaos à venir. Il s'attirera d'ailleurs les rires de ses camarades en tentant de les prévenir de la prochaine catastrophe. En réaction, ni une, ni deux, c'est avec cette même candeur que Théo décidera de publier ses clichés prophétiques sur Facebook pour prouver qu'il avait bien raison. Et toc. Sauf que, chose qu'il n'avait pas prévue, c'est bien l'intérêt de la DGSI qu'il va s'attirer…
C'est dommage, parce que je trouve que Jean-Marc Dhainaut tenait ici quelque chose. le cadre est particulièrement réussi, et il est très intéressant de découvrir les conséquences de la vague de chaleur, aussi bien sur la faune et la flore que sur les habitudes humaines. La majorité des bouquins post-apo ne prennent pas le temps d'aussi bien travailler leur univers.
Là où ça coince, c'est que les personnages manquent d'épaisseur, tout en s'adonnant à un dialogue de sourds constant. Je parlais un peu plus haut de la DGSI, mais ses agents se montrent forts timides et, une impression que j'avais déjà dans Au-délà d'un destin : l'auteur peine à instaurer des rapports de force réalistes. Difficile dès lors d'instaurer le suspense attendu.