Le Pays où l'on n'arrive jamais

En voilà un livre que j'ai trouvé étrange, aux vagues connotations oniriques, rêveuses, poétiques... Mon côté terre-à-terre n'a pas suivi. En fait j'ai beaucoup aimé les premier chapitre, quand on découvre le héros, monsieur catastrophe innocent. C'est drôle, cocasse. Bref je m'installe confortablement dans le livre qui pour le coup me plait bien. Et puis..... J'embarque dans tout autre chose, entre fantastique et rêve.... Je ne sais pas. Bref j'ai décroché et j'avançais péniblement dans ce court livre. Il m'a fallu la fin pour y reprendre de l'intérêt.
Je pense que celles et ceux qui apprécient les récits un peu étranges, poétiques peuvent y trouver leur compte. Moi franchement je suis restée extérieure, perdue. Manifestement je suis trop terre-à-terre !
Au moins j'aurai découvert l'auteur qui m'était inconnu.....

Encore une mauvaise pioche du challenge solidaire, les aventures d'Hélène et de Gaspard m'ont paru très longues. J'ai eu beaucoup de mal à arriver au bout. Sans doute ce livre était-il destiné aux enfants qui pouvaient s'identifier aux héros, et encore pas les enfants d'aujourd'hui gavés de numérique. Peut-être a t'il également un peu vieilli, bref un roman qui ne m'étais pas destiné.
J'ai tout de même apprécié les paysages des Ardennes, département d'où est originaire l'auteur.

Ardennes.

Gaspard vit une vie sans histoire dans le petit village de Lomnival. Un enfant fugueur va l'entraîner dans une quête éperdue. Celle du grand pays.

Ce roman est plutôt agréable à lire. Gaspard est un adolescent qui semble condamner à une vie sans surprise. Mais un jour, un enfant fugitif l'entraîne dans une longue suite d'aventures.

Les thématiques principales sont l'enfance et l'imagination. La vie bien cadrée et morne de Gaspard devient imprévisible et colorée. J'ai malgré tout trouvé que le propos était très désuet et naïf. L'action semble se situer dans l'immédiate après-guerre, mais dans les faits j'avais parfois l'impression que l'intrigue se déroulait au XIXe siècle. de plus certains rebondissements sont très prévisibles, voire même peu crédibles.

A l'inverse l'aspect évasion est réussi. André Dhôtel aime les Ardennes et le fait ressentir à la lecture. Les descriptions de la forêt, de la nature sont très belles. La forêt devient presque un monde à part, féerique. C'est une véritable invitation au voyage.

Bref, un roman qui se démarque plus par son ambiance, que par son intrigue.

Une histoire, ou plutôt un conte, à la fois poétique et rocambolesque, où l'on part à la recherche du Grand Pays. Des méandres de la Meuse aux Bermudes, on traverse des paysages rafraîchissants, où l'on rencontre des personnages simples et bons.
Dans cette quête, on croise un cheval baie, un ours, des forains, un hôtelière revêche, un richissime diamantaire, un producteur de cinéma, un fermier...et surtout, Hélène et Gaspard.

Prix Fémina 1955, le pays où l'on n' arrive jamais est devenu au fil des ans une lecture jeunesse. Après plusieurs rééditions, ce classique de la littérature française est de nouveau ravivé. le texte d'André Dhôtel est revêtu d'illustrations en bichromie (orange et vert). Chaque page est ainsi animée, illuminée. Les mots prennent alors de la profondeur, le lecteur s'abandonne, l'histoire se fait enveloppante.
Gaspard a une quinzaine d'années lorsqu'on fait sa connaissance. Enfant de marchands forains, il est élevé par sa tante, tenancière d'une auberge, l'hôtel du Grand Cerf. Toujours sur les routes, leur existence misérable - aux dires des villageois - , pousse la tante à prendre sous son aile Gaspard afin de lui donner une vie « normale ». le neveu de Mademoiselle Berlicaud est un gentil garçon, un peu rêveur mais travailleur. Cependant, au grand dam de sa tante, il est le champion des catastrophes... qui finalement donnent du rythme aux journées monotones de Lominval, petit bourg des Ardennes.
Son destin va enfin être bouleversé le jour où il se retrouve nez à nez avec un enfant de son âge, blond comme les blés, les yeux emplis de lumière et les vêtements déchirés. Ce dernier se fait prendre par les gendarmes et placé dans une chambre du Grand Cerf en attendant que son tuteur, Monsieur Drapier vienne le chercher. Il s'agit d'une fugue. Gaspard, fasciné par l'enfant et son histoire (il recherche le pays de sa mère, un pays où les chênes, les bouleaux et les pommiers côtoient les palmiers au bord d'une mer immense).
Gaspard délivre l'enfant et décide de l'aider à retrouver sa mère. Nous voilà embarqués, nous, lecteurs à travers les forêts, les collines et les plaines du Nord, sur les flots, dans le parc d'un château... à pied, sur le dos d'un cheval pie providentiel, à bicyclette, en train, à bord d'une péniche, d'un yacht... On voyage au côté de Gaspard, on partage ses pérégrinations abracadabrantesques et sa quête du Pays d'Hélène – car l'enfant blond est une fille –, le chemin est long et parsemé d'embûches et de personnages hauts en couleur ; Baisemain le coiffeur bizarre, Théodule Résidore et son fils Emmanuel héritié d'un château, Niklaas et ses fils musiciens, Drapier, Parpoil...
Un conte d'un autre temps avec une langue belle et surannée – de la lenteur aussi, pesante parfois – une ode à la nature, à la beauté du monde, aux plaisirs simples, un parcours initiatique, une amitié naissante, une quête identitaire où mélancolie et rêve se mêlent. Un grand voyage ayant pour destination la liberté.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..

Voilà un livre qui porte bien son nom car la lecture est longue. "Le pays où l'on n'arrive jamais" est une quête qui n'en finit pas et même s'il y a de jolis moments, il manque la magie.
J'avais hâte de découvrir André Dhôtel auteur français du 20ème siècle dont la lecture est proposée dans le cadre du Challenge Solidaire. J'ai choisi ce roman parce qu'il a reçu le prix Fémina en 1955 et qu'il fait des adeptes en littérature jeunesse. Cela n'a pas suffi pour me séduire et mon avis est mitigé.

Je m'attendais à du merveilleux surtout quand j'ai découvert le jeune Gaspard qui déclenche des catastrophes sans le vouloir, je me suis dit qu'il allait nous faire voyager dans un univers surprenant. Il vit à Lominval chez sa tante et va croiser un enfant séquestré qui cherche le Grand Pays pour retrouver Maman Jenny.
Il va l'aider malgré lui, guidé par un mystérieux cheval pie.
Tous les ingrédients sont là pour une quête qui mène au bout des rêves de l'enfance mais cela ne vient pas, ça traîne en longueur.

Le seul intérêt est la description des lieux et de la nature qui ont une place importante mais nous ne sommes pas dans un monde imaginaire, nous voyageons dans les Ardennes, territoire d'origine de l'auteur, sur les rives de la Meuse entre la France et la Belgique, qu'André Dhôtel décrit bien.
La lecture n'est pas désagréable, loin de là, mais j'ai attendu en vain le voyage enchanteur. Je retenterai probablement une autre lecture de cet auteur peu connu et prolifique pour mieux l'apprécier.


Challenge Entre-deux 2024
Challenge Solidaire 2024
Challenge XXème siècle 2024

"Le Pays où l'on n'arrive jamais", mélange de conte et de roman policier, présente des thèmes tels que l'aventure, le rêve et la quête d'un lieu mythique L'auteur, André Dhôtel, utilise son imagination pour créer un monde littéraire certes original à travers la quête de Gaspard de retrouver le pays où son amie à passé son enfance.

Malgré les aspects créatifs et originaux du livre, je n'ai pas réussi à apprécier pleinement cette oeuvre.
Le style d'écriture, bien que peut-être novateur à l'époque, m'a semblé vieillot et la lecture parfois longue...
Bref, ce livre lu dans le cadre du challenge Solidaire n'a absolument pas réussi à captiver mon intérêt !

Je n'ai pas été complètement convaincu par le livre. La réponse vient du fait que cela commence par un mystère, ce qui est de bonne augure, mais le côté fantastique vient en surabondance l'étouffer.
On semble être dans un livre de conte où l'on rencontre des personnages qui nous envoient dans des endroits inconnus. On avance avec le cheval dont on devine qu'il sera le guide ultime pour ce pays qui représente finalement…. les souvenirs.
L'auteur le décrit très bien à la fin comme une jolie morale: « c'est sans doute le signe de l'étonnante nostalgie qui fait désirer pour chacun une vie plus grande que les richesses, plus grande que les malheurs et que la vie même ».
Joli quand même et on se plaît à imaginer quelle lecture poétique et imaginative avaient les jeunes qui ont lu ce livre dans les années 68 quand il avaient 12 ans (le livre est paru en 1956)

Résumé : «Il y a dans le même pays plusieurs mondes véritablement. Dans les contrées situées au nord, jusqu'au Rhin ou jusqu'au port d'Anvers, ce sont des centaines de collines et de plaines chargées de richesses, et l'on peut voir aussi les eaux immenses des canaux, des fleuves, des bras de mer, tandis qu'au cœur des villes, sur des places, souvent désertes, s'élèvent les beffrois qui inspirent autant de terreur que d'admiration.»

La vie routinière et sage de Lominval, petit village des Ardennes, aurait dû mettre Gaspard, fils de forain, à l'écart de toute vie aventureuse. Mais un regard échangé avec un enfant fugitif qui a décidé de retrouver «Maman Jenny» et le pays de son enfance va l'entraîner, malgré lui, dans une cascade d'aventures surprenantes et merveilleuses.

Un bel enfant aux boucles blondes arrive dans un village des Ardennes, entouré de forêts.
On l'arrête, on l'enferme. Prévenus, les siens vont venir le chercher le lendemain. Mais déjà tout est mystère: d'un petit paysan du village qui a simplement croisé son regard, l'enfant s'est fait un ami.
Au petit jour, l'enfant s'évade. Mais il est repris, et le petit paysan, qui ne peut supporter d'être séparé de son ami, s'élance à sa poursuite.
Un merveilleux cheval pie, apparaissant et disparaissant au gré de sa fantaisie, lui viendra en aide et tous deux traverseront des régions inconnues à la recherche du pays où l'on n'arrive jamais..."

Bon histoire issue de la littérature de jeunesse

On est à la croisée du livre de jeunesse et du roman d'aventure. Appliquée, l'écriture est sobre, consciencieuse, presque pudique, malgré l'atmosphère poétique, féerique, parfois même fantastique qui enlumine le récit. La trame s'articule de chapitre en chapitre tel un feuilleton. C'est agréable, bien mené, captivant souvent. Mais, sans doute à cause de cette frugalité littéraire - qui caractérise l'auteur - qui ne donne pas vraiment de corps au récit, on n'est jamais tout à fait emballé, emporté, soulevé. Il manque un élan, de l'enthousiasme, ce qui est peut-être en rapport avec le penchant dépressif de l'écrivain. On reste un peu sur sa faim, ce qui est dommage.