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3,73

sur 524 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voila probablement le livre que j'ai le plus relu et rerelu de toute ma vie ! J'aime l'écriture calme et soigneuse d'Andrée Dhotel, son goût pour l'étrange, l'inattendu, l'inexpliqué. Le cheval noir surgit. Il emporte Gaspard loin d'un monde d'ennui. Dans son cas, c'est un petit village trop calme. Cela pourrait aussi bien être une banlieue dortoir trop grise... On peut s'identifier à lui.

Les évènements se succèdent, entrainant Gaspard dans un grand périple. Il voyage, rencontre des gens simples, retrouve Hélène. La jeune fille a tout ce qu'elle veut. Mais elle sait que quelque part, il y a autre chose. Pour trouver quoi, il la suivra jusqu'au bout du monde…

Bien sûr, c'est un désir un peu enfantin qui s'exprime dans ce livre. La quête d'un monde plus beau et plus libre, où n'existerait ni l'ennui ni la laideur. Un rejet un peu simpliste du matérialiste – malgré tout ce qu'elle a et tout ce qu'on lui offre, ce n'est pas ça que veut Hélène. Mais quelque part, est-il inutile de nier que nous avons tous plus ou moins ce désir au fond de nous ? Et que nous le repoussons le plus loin possible parce que nous sommes conscients de sa naïveté ?

Mais le propre d'André Dhotel – et son charme - n'est-il pas justement de laisser parler cette naïveté ? C'est ce que font souvent ses personnages du reste, ce qui leur vaut l'incompréhension des autres. Mais ce n'est pas le rêve de celui qui voudrait vivre dans le luxe à ne rien faire qu'il nous montre là. C'est une vie simple, faite de travail et de fraternité.

André Dhotel a laissé ses rêves les plus simples s'exprimer dans ce livre. On peut l'y suivre pour s'évader un instant, ou rester dans le quotidien du monde…
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Le pays où l'on arrive jamais... c'est le livre que je n'arrivais jamais à lire!
Le pays où l'on arrive jamais, me suit toujours, depuis les débuts de ma bibliothèque au début des années 70.
Donc, en prenant tout mon temps, j'ai entrepris de lire ce livre magique.
Et voilà que je viens de terminer ce voyage avec Gaspard, l'enfant blond-qui-cherche-son-pays, Théodule, Niklaas et ses fils Ludovic et Jérôme... J'en sors ému, ravi, étourdi par un récit qui m'a profondément touché: Cette quête de lieux dont les souvenirs diffus se trouvent si loin dans la petite enfance. Ces images éparses que l'on cherche à rassembler, préciser.
Il y a ce pays qui s'éloigne, au fur et à mesure que l'on grandit, et c'est l'urgence qui surgit à Lominval (Quel joli nom de bled somnolent!) dans la vie de Gaspard: Un enfant blond qui cherche son pays à partir de minces indices, puis un cheval pie... L'urgence de l'aventure, la vraie, avant qu'il ne soit trop tard pour Gaspard et le mystérieux enfant que l'on enferme à l' Hôtel du Grand Cerf avant que son tuteur ne vienne le chercher. L'urgence, avant que le rêve et l'espoir ténu ne s'éteignent.
Toutes ces péripéties, ces voyages démesurés, ces retrouvailles, ces cavalcades et embardées pour aller encore plus loin et trouver ce fameux pays où l'on arrive jamais, André Dhôtel nous les fait vivre avec ce sentiment d'attente. Sentiment teinté d'une douce mélancolie d'une enfance qui se perd et s'efface.
André Dhôtel aimait profondément sa terre natale d' Ardennes, et il l'exprime parfaitement dans cette quête d'un pays perdu. Il le fait magistralement, dans ces paysages de forêts et de fleuve, ces villages qui sommeillent. Il le fait avec l'aide de ces enfants, et de ces grands enfants dont les rêves d'enfants n'ont pas tout-à-fait disparus.
Le pays où l'on arrive jamais, s'adresse à chacun de nous, pour peu que nous ayons gardé cette flamme de l émerveillement et ce sentiment qu'il nous manque quelque chose que nous ne trouvons plus.
Et le pays où l'on arrive jamais, soyez en sûr, ne manque pas de mirages!
Mais il n'y a qu'un seul pays où l'on arrive jamais: le vrai.
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Si vous cherchez un livre 'raisonnable', passez votre chemin car ce livre n'est pas fait pour vous. le Pays où l'on n'arrive jamais m'a fait penser aux livres lus lorsque j'étais enfant. Un héros, en apparence assez banal au sein d'une famille qui ne le comprend pas, vit une succession d'aventures rocambolesques et même invraisemblables avec des amis, face à des méchants vraiment méchants. Mais est-ce que ce roman prétendument pour les enfants a été écrit pour eux ? Non, et je dirais même qu'il s'adresse en priorité aux adultes.
Situé à la fin de la seconde guerre mondiale, ce roman d'André Dhôtel nous fait beaucoup voyager. Des noms probablement inconnus pour qui n'y a jamais mis les pieds. Revin, Laifour, Stonne, la vallée de la Meuse. Grâce à lui nous découvrons les Ardennes à pied. Les vallées, les forêts, les champs d'épines et de ronces. D'une certaine façon, Gaspard est un peu un nouveau Rimbaud, toujours sur les routes, toujours en marche. Il est généreux, spontané, parfois naïf. A la recherche d'un pays idéal, il garde au gré de ses aventures l'âme d'un enfant qui refuse de grandir et se bat pour une cause qu'il croit juste. Peut-être André Dhôtel me rappelle-t-il tout simplement de ne jamais abandonner mes rêves.
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« le pays où l'on arrive jamais » fait partie de ces romans soit disant « pour enfants » tellement croisés sur les rayonnages, chez les amis, dans la famille, qu'ils me sont devenus familiers sans que je puisse me rappeler vraiment si je les ai ou ne les ai pas lu. le souvenir d'une antique déception me semble associé à celui-ci. Rouvert à la faveur de l'été, il m'a enchantée.

Le tout début est délicieux. le rapport de mépris institué entre la bonne société et les forains incontrôlables est finement décrit.

La langue est belle, le récit construit. André Dhôtel ne cherche pas à en faire trop. Il affectionne les broussailles, les murs à franchir en secret. Il cultive le temps qui passe autant que les péripéties. Gaspard, Théodule, Hélène bataillent pour préserver leur intégrité malgré ceux qui font obstacles à leurs aspirations (souvent avec les meilleurs intentions). le livre finit sur une ode à la vie et à une certaine idée de la liberté, n'en déplaise à ceux qui déplorent l'originalité du monde.

Je comprends finalement pourquoi je n'ai pas pu aimer ce livre quand j'avais une dizaine d'années. Ce parfum d'enfance qui émeut l'adulte ne touche pas l'enfant. Il faut avoir vécu pour apprécier ce roman.
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André Dhotel, écrivain prolifique du 20ème siècle, et pourtant si peu connu de nos jours. Son nom ne m'était pas étranger, mais je n'avais jamais rien lu de lui, et c'est un commentaire de mon ami Dourvach qui m'a mis sur son chemin.

A la recherche de ses livres dans mon imposante médiathèque municipale, j'ai pu constater effectivement l'oubli dans lequel se trouve André Dhotel. Un seul livre « le pays où l'on n'arrive jamais » et encore, même pas en rayon, mais dans la réserve du rayon jeunesse.

Et pourtant quel merveilleux récit que celui-là, un conte rempli de poésie, de fantaisie, de féerie, voire de fantastique, mais aussi beaucoup plus profond que son classement dans la « littérature jeunesse » le laisse présumer, car ce livre n'est pas seulement organisé autour de la quête d'une enfant et de ses amis pour retrouver sa mère, je l'ai ressenti comme une histoire célébrant la liberté, l'amitié et la recherche de la beauté du monde.

Gaspard Fontarelle, fils de gens du voyage, est confié par ceux-ci à sa tante Gabrielle Berlicaut, propriétaire d'un hôtel dans une petite ville des Ardennes. C'est un garçon un peu gauche, plein de maladresses qui font le désespoir de sa tante, mais dont la vie va complètement changer lorsqu'un bel enfant blond poursuivi par des gendarmes va lui demander de l'aide. Ce bel enfant est en réalité une fille, Hélène, qui est à la recherche de sa «Maman Jenny » et du beau pays de son enfance.
Cette quête va entraîner Gaspard dans de nombreuses aventures aux folles péripéties, où la belle nature des Ardennes (le pays auquel André Dhotel a toujours été si attaché) est magnifiée et habillée de féerie, où le fantastique se mêle au réel, où l'amitié est partout présente jusqu'à une fin que je ne dévoile pas, mais qui au delà des événements est si poétique, car le beau pays, est, pour celui qui voyage sur les routes, en réalité partout dans le monde.

Cette célébration du voyage, de l'esprit vagabond, n'a pas manqué de me faire penser à ce jeune poète blond natif de Charleville, cet éternel voyageur, « homme aux semelles de vent », ou encore à ce génial musicien nommé Django, vivant dans une roulotte, et né à Liberchies, pas très loin de ce pays.

Et puis, il y a cette écriture délicieusement surannée, mais si belle, notamment lorsqu'elle évoque la beauté fantastique des forêts des Ardennes, et celle de tous les villages de ce pays. Une écriture pleine de finesse, où j'ai ressenti le plaisir que l'auteur a eu de tresser ce récit à mi-chemin entre le roman d'aventures et le conte de fée.

En conclusion, un beau roman qui donne envie d'en lire d'autres d'André Dhotel
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"Le Pays... " (1955) est une oeuvre capitale que certains qualifieront de "désuète" ... sans doute par son style "enfantesque" et ses préoccupations totalement inactuelles [*]. Petit enchantement littéraire encore traversé par les ruades les plus aériennes du Cheval pie, apparaissant puis disparaissant à la lisière d'un bosquet ardennais... Comme l'aurait déclamé sans doute le vieil aède Homère (s'accompagnant dûment de son luth) : "Chantent les noms de Gaspard Fontarelles, Hélène Drapeur... Lominval, son auberge obscure, sa forêt sans limites... "

Ce roman nous entraîne sur les pas incertains de très jeunes personnages, tous amoureux des chemins de traverse, poursuivant un rêve ou une quête d'éblouissements... rencontrant d'autres personnages fantasques alimentant leur chemin, leur quête dont le but réel se dérobe sans cesse. Sorte de "Graal" évanescent, toujours mouvant... Il nous faut donc continuer avec eux à marcher de page en page, suivre Gaspard et Hélène et s'embarquer sur la mer incertaine, prendre la première roulotte qui passe...

"Le pays où l'on n'arrive jamais" (au titre programmatique) forme aujourd'hui - à mon sens - l'un des plus beaux joyaux du fantastique Romanesque dhôtelien...

Dhôtel [1900-1991] fut un auteur prolifique, généreux : presque le torrentiel Simenon ou tout comme...

Oeuvres "mineures" côtoient oeuvres magistrales : comment démêler ce fil des pages, se retrouver ou se perdre en cette forêt s'étant peu à peu obscurcie ?

Me risquant à conseiller vivement à tous les admirateurs de cette très belle oeuvre-météore (15ème roman qui le rendit soudain célèbre il y a plus de 60 ans), la découverte - ou redécouverte - de "Nulle Part" (1943), "Ma chère âme" (1961), "Pays natal" (1966), "La maison du bout du monde" (1970), "L'honorable Monsieur Jacques" (1972), "Les disparus" (1976) : tous fraîchement réédités chez Horay, Phébus (libretto), ou Gallimard (folio)...

[*] Cf. "DHÔTEL L'INACTUEL" (avril 2013, 72 pages), la prodigieuse étude critique mise en ligne par Max Vincent, et que vous pourrez télécharger et imprimer gracieusement [lien : http://www.lherbentrelespaves.fr/public/dhotel.pdf/ ]
Lien : http://latribudhotel.canalbl..
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Poésie...Fantaisie...  « "Celui que ses parents ont voulu perdre, mais dont l'énergie a su reconquérir le pouvoir d'aller, le courage d'espérer, approche-t-il de la véritable demeure, du château au-delà des imparfaites saisons ?" - Yves Bonnefoy, Rimbaud par lui même.
Roman pour la jeunesse. Histoire pour un monde qui ne tourne plus rond. La seconde guerre mondiale est encore si proche lorsqu'André DHÔTEL écrit ce roman. Des enfants abandonnés sur les routes, des pays perdus, des exils, des ruines. Reste l'espoir de prendre et de choisir sa route. D'Anvers, de l'Escaut jusqu'au aux Bermudes, à pied, à cheval, en roulotte, en bateau, tous les rêves connaissent leur voyage pourvu qu'on ne quitte pas des yeux leur étoile.
Rimbaud, Bosco, Fournier, Dhôtel : un même idéal, un « Défilé de féeries »...
Astrid Shriqui Garain
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Le pays où l'on arrive jamais, une lecture de jeunesse?

Le monde enchanté d'André Dhôtel... la joie du récit...où le merveilleux et le déconcertant font irruption dans la vie de tous les jours la plus ordinaire et la plus terne...

Lui qui disait...."c'est curieux, je ne me suis jamais considéré vraiment comme un écrivain, l'écriture c'est un peu en dehors". C'est peut-être ça justement....


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Le pays où l'on arrive jamais – André Dhôtel

Relecture dans le cadre du challenge multi défis 2018 pour l'item :
72. Un livre qui a marqué mon enfance ou mon adolescence.

J'ai lu ce livre je devais avoir entre 10 et 12 ans,c'est à dire il y a bien longtemps, mais j'ai toujours garder en mémoire le thème de cette histoire, cette jeune ado qui cherchait sa famille et son pays.
Et j'ai retrouvé avec joie Gaspard, Hélène et le cheval pie. J'avais oublié les détails de cette belle histoire mais je me souvenais bien de Gaspard et des catastrophes qu'il déclenchait bien malgré lui.
Et j'ai été surprise car, lorsque j'ai lu les deux premières phrases, j'ai eu l'impression de les avoir lues tout récemment.

C'est une très belle histoire d'une toute jeune fille qui recherche son pays et sa maman, perdu au moment de la guerre. Elle se fie à ses souvenirs de toute petit fille et entraîne dans ses aventures un tas de personnages à la fois étranges et attachants.

Je ne regrette pas d'avoir relu ce livre et je crois que je vais me mettre à la recherche de mon livre qui doit être quelque part au fin fond du grenier.Juste pour l'avoir sous la main au cas ou l'envie me prendrait d'aller chercher le Grand Pays
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Il y a des auteurs, comme ça, qui ont écrit une oeuvre considérable en nombre et en qualité, et qui pour la plupart des gens, restent l'auteur d'un seul livre. André Dhotel fait partie de ces auteurs et « le Pays où on n'arrive jamais » fait partie de ces livres.
S'il y avait un classement des illustres inconnus, André Dhotel serait à coup sûr dans le peloton de tête. Né en 1900 (comme Saint-Ex, Prévert, et Desnos, autant dire que c'était un bon cru) et mort en 1991, André Dhotel a écrit une bonne quarantaine de romans, une bonne vingtaine de recueils de nouvelles, contes, et courts récits, plusieurs recueils de poèmes, ainsi que des essais, dont plusieurs consacrés à son compatriote ardennais Arthur Rimbaud. Curieusement, sur ces quarante romans une poignée seulement a touché le grand public, un seul l'a bouleversé. Plus curieusement encore, le succès de ce livre qui suit sa propre gloire, n'a pas eu pour conséquence d'attirer l'attention des lecteurs et des lectrices sur les autres pans de l'oeuvre de l'écrivain.
Il est vrai que ce livre à lui tout seul est un monde. Et quel monde !
C'est l'histoire de Gaspard un fils de forains, élevé par sa brave de femme de tante, qui souhaite lui éviter tous les tracas d'une vie de nomade. Dans ce petit village de Lominval (situé très précisément dans le département des Ardennes, mais pas nettement localisé), Gaspard passe pour être un gamin original qui a le don d'attirer les catastrophes et les évènements bizarres. Ce n'est donc pas étonnant que sa route croise celle d'un autre gamin (en fait une gamine, mais, chut !) qui recherche le pays de son enfance où l'attend sa « maman Jenny » Gaspard décide de l'aider et tous deux partent à la recherche du « pays où on n'arrive jamais ». Ils sont rejoints par un troisième compagnon, un cheval pie, indomptable, qui n'obéit, allez savoir pourquoi, qu'à Gaspard.
Le trio arpente les routes des Ardennes et de la Belgique, sans succès, jusqu'au jour où…
« le pays où on n'arrive jamais » échappe à toute analyse classique : c'est un conte initiatique, bien entendu, mais pas seulement : il y a une morale à cette histoire : continuer à croire à ses rêves jusqu'à ce que l'on trouve. Vous avez dit naïf ? Bien sûr que c'est naïf. Où donc avez-vous vu que la naïveté était une faiblesse ? La naïveté est une des formes de l'innocence. Et ici, dans domaine de l'enfance, elle en est le tissu. Car au bout du compte « le pays où l'on n'arrive jamais » c'est le retour à cette innocence, à ces rêves, ces projets, dont on ne sait pas s'ils seront aboutis ou pas. Vous vous souvenez, dans Amélie Poulain, Dominique Bretodeau se retrouve plongé dans son enfance, en retrouvant par hasard (un hasard qui s'appelle Amélie) une boite en fer-blanc qui contenait des souvenirs qui n'appartenaient qu'à lui. Ce jour-là, Dominique Bretodeau avait atteint, certainement, « le pays où l'on n'arrive jamais ».
C'est un pays réservé aux enfants. Ou aux grandes personnes qui ont gardé un esprit d'enfant. Ça ne vous rappelle rien ? « le Petit Prince » bien sûr : « … je veux bien dédier ce livre à l'enfant qu'a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) Je corrige donc ma dédicace : À Léon Werth quand il était petit garçon ».
Des passerelles comme celle-ci, on peut en trouver d'autres : le prénom Gaspard m'a rappelé le Gaspard monté en croupe sur un cheval (était-il bai ?) avec son « Oncle Benjamin » (dans le roman de Claude Tillier). Et cette autre correspondance qui saute aux yeux : dans « L'histoire sans fin » de Michael Ende, Bastien Balthazar Bux et Atréju suivent un même itinéraire, pour sauver le monde imaginaire et délivrer la Petite Impératrice…
Ce livre est une merveille d'imagination, de fantaisie et de poésie. A lire bien sûr si on a gardé une âme d'enfant. Allez, il ne faut pas grand-chose pour y arriver : juste une petite madeleine…

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