Blacksad, tome 3 : Âme rouge

Avec cette série j'oscille entre la déception et le coup de coeur. Et cette fois c'est encore une déception. Je trouve qu'il y a trop d'histoire en si peu de pages : un ancien Nazi, une chasse aux sorcières, un espion russe, des magouilles politiques…. et même une histoire d'amour. Et donc au final, je trouve que rien n'est assez détaillé. C'est dommage.
Parce que l'ambiance y est plutôt toujours dans l'époque, et je trouve cela assez fort.

Et bien voilà, maintenant c'est sûr, je suis fan !
Découverte au printemps dernier lors du challenge BD, cette série qui ne m'attirait pas du tout avant, me plait maintenant au plus haut point.
J'adore l'ambiance, les dessins magnifiques, l'histoire, et bien sûr la personnalité de Blacksad, le privé solitaire, habile et intelligent qui semble n'avoir plus rien à perdre.
Dans cet épisode il retrouve par hasard une vieille connaissance lors d'une conférence sur le nucléaire et il devra mettre de côté ses sentiments personnels pour mener à bien son enquête. Nous sommes en pleine guerre froide et les tensions sont très bien rendues, mais il est difficile d'en raconter plus sans dévoiler l'histoire. Car c'est bien ça qui est intéressant ici : le lent déroulé et les révélations progressives plutôt que l'action pure.
Oui, il y a des poncifs, oui il y a des clichés, la belle écrivaine énigmatique, le journaliste fouineur, l'homme de main cruel et sans scrupules, etc mais au moins on s'y retrouve, on est en terrain connu et parfois ça fait du bien ! Et puis, on n'est pas à l'abri d'un revirement :)
J'aime aussi beaucoup la façon dont sont choisis les animaux, alors que d'habitude je n'aime pas du tout l'anthropomorphisme, mais là c'est toujours pertinent et bien en rapport avec le personnage qu'ils incarnent.
Une série que je continue bien évidemment à suivre !

Vaches maigres. Blacksad joue au garde du corps à Las Veags. Et ce faisant, il croise les pas d'un vieil ami, Otto, un scientifique qui a fui l'Allemagne et travaille à la bombe atomique. Il croise aussi le regard d'une ravissante jeune femme.

Mais les apparences sont parfois trompeuses et le passé d'Otto n'est pas aussi net qu'il le prétendait. La chasse aux sorcières est également lancée, il ne fait pas bon être communiste. Otto est pris d'états d'âme, un seul pays peut-il ou doit-il posséder l'arme atomique?

Puis les morts s'enchaînent.

Voilà Blacksad au centre d'un noeud de vipères, confronté à une vieille amitié et aux promesses faites à un amour naissant... Peut-on vraiment choisir entre amitié et amour?

C'est brillamment scénarisé, le suspense monte en puissance, avec une tension palpable et des dilemmes cornéliens dont on ne sort pas vraiment indemne. le découpage est impressionnant, rendant l'histoire prenante. le dessin est (semble-t-il) encore un cran au-dessus du tome précédent.

Mon livre s'appelle Blacksad j'ai aimé et je n'ai pas aimé. J'ai aimé le livre car il y a eu plein d'actions mais j'ai détesté quand Lidvak (un chien) est mort à cause de deux personnes,un tigre et un loup.

C'est alors qu'il enchaine les petits boulots que Blacksad va tomber par hasard sur une conférence d'une ancienne connaissance : le professeur Otto Liebber. Et c'est ainsi que notre matou préféré va rentrer dans le milieu des "douze apôtres", milieu communiste où se côtoient artistes et gens de science. Ainsi que la très belle Alma qui rêve d'une lune de miel au chute du Niagara.

L'enquête commence lorsqu'un des membres des douze apôtres va se faire assassiner et que Blacksad va chercher à identifier le coupable.
Nous sommes en pleine chasse aux sorcières, les communistes sont traqués alors que les essais nucléaires vont bon train. C'est dans ce climat tendu que Blacksad tentera de percer les secrets des uns et des autres. Un scénario extrêmement bien ficelé qui nous tient en haleine tout au long de ce tome 3. Comme d'habitude le fond est plutôt sombre et aborde plusieurs sujets beaucoup plus profond qu'une enquête simple policière. Et plus d'être bien fait, c'est fait avec intelligence. Mais on n'oublie pas malgré tout un peu d'humour bienvenu dans ce monde de brutes! Voire une petite romance qui se terminera comme si la fourrure noire de ami félin portait malheur.

Le dessin est toujours parfait, les expressions, les mouvements, le cadrage... rien à redire. Et c'est toujours avec plaisir que nous découvrons ce bestiaire anthropomorphiste des plus soignés!

Ce troisième volet des enquêtes du chat détective a pour trame de fond la Guerre Froide et plus particulièrement la crainte d'une guerre nucléaire.

Après avoir joué les gardes du corps pour Hewitt Madeline à Las Vegas, Blacksad profite de son temps libre pour aller voir la conférence d'un vieil ami. Ce qu'il ne sait pas encore c'est que celui-ci est en danger de mort et qu'il cache bien des secrets.

Cette série mêle Histoire et fiction avec beaucoup de finesse.
L'ambiance de ce troisième tome est encore une fois très sombre, le scénario de Juan Diaz Canales est bien ficelé, les différents dialogues et pensées du héros tombent juste et nous amènent à réfléchir. le dessin de Juanjo Guarnido est lui toujours aussi agréable et fluide. Toutes les vignettes fourmillent de détails et les expressions de chaque personnage sont très précises. Il me tarde de découvrir une autre enquête de Blacksad.

J'adore, j'adore, j'adore ! Je crois que c'est mon tome préféré (pas facile de choisir).
Ce petit bijou renferme beaucoup de choses tant au niveau de l'histoire que sur les personnages. On retrouve Blacksad à Las Vegas qui tient ses promesses. On entraperçoit sa jeunesse (j'espère qu'un jour un tome nous éclairera un peu plus). Il continue de s'étoffer et on en apprend toujours un peu plus sur lui tout en gardant ses fondamentales. Hors de question de changer notre chat noir ! Il arrive toujours à être drôle, sombre et touchant. Weekly est quasiment absent. Pour laisser place à Alma. Et à une bande de scientifiques et d'artistes. Des personnages secondaires très bien faits. Ils sont tous attachants. Même Gottfiel fait un peu pitié. Aucun n'est stéréotypé, tout blanc ou tout noir.
Une complexité qu'on retrouve aussi dans le récit qui entremêle la seconde guerre mondiale et ce contexte de guerre froide, d'une paix fragile. Tout le monde est suspect. Il y a des rebondissements et du suspense. Encore un bon dosage entre l'action, la réflexion, les sentiments et les révélations.
Une fin un peu triste. Il ne faudrait pas trop de mièvrerie. Mais elle renferme aussi l'espoir du pardon et d'une seconde chance.
Les dessins sont sublimes et très expressifs. Ils transpirent de véracité et on ressent les impressions, les ambiances et les sentiments. Pas de faiblesse.
Une lecture très agréable, dense, qui nous transporte.

Pour qui aime l'univers de Blacksad, ce tome est un petit bijou. L'intrigue, ancrée dans L Histoire, nous emmène de la chasse aux sorcières en pleine guerre froide à la conception de la bombe atomique. Les stigmates de la seconde guerre mondiale dans une Amérique en plein essors. Déjà superbes en général, les dessins et les couleurs de ce tome sont vraiment magnifiques, on reste rêveur devant la grâce de la magnifique Alma Mayer. le dessin animalier de chaque personne n'en fait que ressortir une ou plusieurs facettes extrêmement humaines. Une petite merveille dans le genre anthropomorphique !

Voilà Blacksad à Las Vegas, garde du corps d'Hewitt Mandeline. Il retrouve Otto Lieber, devenu un scientifique de renom. Il y a aussi la très belle Alma Mayer, écrivaine, auteure, en autres, d'un bouquin sur La Fontaine. Weekly est de retour dans ce tome 3.

Est-ce bien nécessaire et prudent d'en dire plus sur le scénario ?
Le dessin est toujours aussi classieux. le décor de cette Amérique mythique. le scénario à la hauteur et taillé sur mesure pour John Blacksad.

Rien à dire de plus sinon que Blacksad fait partie du top 10 de la Bande dessinée

Découvert par hasard en cherchant des livres oubliés dans ma bibliothèque. J'ai ouvert Blacksad sans vraiment le vouloir. Et là, j'ai eu une très surprise. le dessin est superbe. Et pourtant, je ne suis pas vraiment attiré par les anthropomorphismes.. L'histoire est plus proche du roman graphique que de la bande dessinée. Avec un scénario vraiment osé !