Je viens de passer un peu plus de deux semaines en compagnie de
Charles Dickens et de ses
contes de Noël. Je viens de terminer
le grillon du foyer et je me sens remplie d'amour.
Ne me regardez pas avec cet air étonné, Dickens a su me cueillir avec un conte de fées attendrissant et pétri d'humanité.
Certes, le trait est gros. J'ai l'impression que c'est la marque de fabrique de l'auteur. Les personnages sont des stéréotypes ambulants avec des caractères sans nuance. Les pauvres sont d'une bonté désarmante et les pires avanies leur tombent dessus avec régularité. Les riches (ou moins pauvres comme ici avec Tackleton) sont avares, orgueilleux, laids et leur âme est corrompue.
Et bien sûr, comme nous sommes dans un conte, tout est bien qui finit bien. le "méchant" s'adoucit, les quiproquos sont résolus, l'amoureux disparu réapparaît au bon moment et tout est pardonné.
C'est sucré, presque mielleux. Et pourtant j'en redemande parce que, en ces temps de discorde et de colère, un peu de douceur ne fait pas de mal. Et on pourra me taxer de naïve mais je continue de croire à la possibilité d'un monde meilleur.
Et puis c'est superbement écrit. Dickens a un talent de conteur inouï. Même quand il décrit quelque chose d'aussi banal qu'une bouilloire sur le feu, c'est intéressant.
L'auteur a également beaucoup d'humour, il y a quelques scènes cocasses avec miss Slowbody qui allègent le récit.
Une chose est sûre, je ne vais pas en rester là avec Dickens. Il faut que je fasse de la place sur mes étagères pour ses romans.
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