J'ai voulu commenter la critique de Zebra et j'ai été éjectée quand j'ai voulu valider mon commentaire et comme je ne l'avais pas sauvegardé, il est perdu.
Bon, je commente l'ouvrage ici même - 5 critiques de Babeliotes à ce jour pour un si joli conte, c'est bien dommage.
Je ne l'avais pas encore lu jusqu'aujourd'hui. C'est un joli conte pour enfants qui décrit assez bien la société dans laquelle a grandi le petit Dickens. Comme l'écrit la biographie qui est en tête de l'ouvrage, il est né le 7 février 1812 dans une modeste famille de petits employés. Son père ayant contracté des dettes et se trouvant dans l'impossibilité de les honorer, fut jeté en prison à la demande de ses créanciers. le jeune garçon connut alors l'extrême pauvreté et tout ce qu'elle apporte de tourments, la faim notamment et le dur régime d'une misérable pension où il fit connaissance avec la brutalité et la vulgarité des manières.
Puis il fit ses débuts dans un journal quotidien où il glissait des esquisses signées Boz qui attirèrent tout à coup l'attention du public anglais. Et rapidement suivirent tous les romans qui consacrèrent son talent.
Les
Contes de Noël sont une vigoureuse protestation contre les vices grands et petits dont la société lui avait présenté les images. le plus émouvant de ces contes s'intitule '
Le Grillon du Foyer'.
Dickens avait un don inépuisable d'invention pittoresque. Les personnages innombrables qui animent ses romans sont d'une grande variété. Son style est vivant, sa verve parfois familière, mais intarissable et irrésistible. Tout au plus pourrait-on lui reprocher une certaine tendance à la déformation caricaturale, des maniérismes lassants et un pathétique tournant à la sensiblerie. Mais ces défauts sont rachetés par un humour spontané, un rythme entraînant des épisodes et la grande tendresse que l'auteur manifeste toujours aux faibles et aux déshérités et ici, vis-à-vis de Caleb et de sa douce fille aveugle, Berthe.
Un critique anglais a déclaré un jour : "Si toute la Grande-Bretagne devait être tout à coup détruite par un nouveau déluge mais qu'il fût possible de sauver les oeuvres de
Shakespeare, de Byron et de Dickens, on aurait conservé l'essence de toute la pensée anglaise." Ceci dit, si quelqu'un connait le nom de ce critique, merci de le noter en commentaire à mon écrit.
J'ai un peu résumé à ma façon la biographie de TH. R. M. (j'ignore son nom en entier !) dans l'édition de poche datant de 1927.
Inutile de résumer l'ouvrage, d'autres babeliotes s'en sont très bien chargés. C'est juste un conte de Noël qui tombe à pic en ce moment.
Joyeux Noël à toutes et à tous les Babeliotes.