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3,76

sur 7250 notes
Je me suis régalé.

La Disparition de Stéphanie Mailer est un roman policier bien ficelé et envoûtant. On y trouve une ambiance similaire à La Vérité sur l'Affaire Harry Québert ; Orphea est une ville américaine type balnéaire confidentiel, à l'écart de l'agitation des mégalopoles, où les habitants mènent une vie pépère de citoyens modèles. Tout y est trop normal, on a l'impression d'être un jour d'été sous anxiolytique. Trop normal, comme la quiétude de la police locale malgré l'étrange disparition d'une journaliste. Trois flics s'en étonnent et décident de mener l'enquête, exumant au passage un crime vieux de vingt ans que tout le monde croyait résolu. Ce n'est pas du goût de quelques uns à Orphea, et de nouveaux événements viennent bouleverser la ville, brouiller les pistes et compliquer l'enquête de la police. L'ambiance devient rapidement électrique.

Différents personnages partagent la narration sans pour autant nous égarer. Des flash-backs s'y intègrent chronologiquement et le roman est bien construit. Autre point positif, les descriptions ne font pas dans le gore, c'est du polar propre en quelque sorte.

J'étais moyennement chaud à la base en raison des critiques fraîches lues concernant ce livre, mais une fois de plus Joël Dicker se montre convaincant. J'ai lu ce livre comme on mange de la crème, et c'est vraiment cool que l'auteur fasse de grand pot.
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Lecture relativement ennuyeuse, sans saveur ni plaisir. J'ai pourtant essayé de lui trouver des qualités en allant jusqu'au bout des 640 pages…

L'auteur utilise un découpage narratif particulier et deux espaces temps pour nous faire croiser le destin d'une vingtaine de personnages plutôt caricaturaux.

Le roman débute avec la réouverture d'une enquête menée avec succès et louanges 20 ans plus tôt par le même policier alors que ce dernier est en train de fêter son départ à la retraite. Étrange première situation qui ne sera malheureusement pas la seule.

Je trouve donc que l'auteur tente de rendre complexe une enquête policière qui finalement s'avère plus improbable que crédible. Je n'ai pas non plus été convaincue par l'écriture comme dans d'autres romans lus récemment.

J'ai plutôt eu l'impression de voir se dérouler sous mes yeux le scénario d'un film policier américain avec des rebondissements mais finalement sans réel intérêt et sans émotions.
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Orphea, juillet 1994. Lors d'un premier festival de théâtre, le maire de la ville, (Joseph Gordon) sa femme Leslie et leur fils de dix ans sont assassinés dans leur maison. Une joggeuse – probablement témoin du meurtre – (Meghan Padalin) est également retrouvée morte devant leur porte. Deux jeunes équipiers de police (Jesse Rosenberg et Derek Scott) hériteront du dossier et poursuivront le présumé coupable (Ted Tennebaum).

Orphea, juillet 2014. Vingt ans se sont écoulées. Jesse Rosenberg a décidé de prendre une retraite anticipée afin de s'orienter vers une autre activité. Lors de son pot de départ, une journaliste nouvellement embauchée par l'Orphea Chronicle (Stephanie Mailer) lui affirme qu'ils se sont trompés de coupable, vingt ans plus tôt et qu'elle va pouvoir le prouver sous peu. Bizarrement, la jeune femme va mystérieusement disparaitre le soir même … Il ne reste que quatre jours à Jesse Rosenberg (avant de devoir rendre son arme et son insigne) pour tenter de la retrouver et élucider cet intriguant dossier avec l'aide de Derek Scott et d'Anna Kanner, une jeune policière récemment arrivée à Orphea.

Quel secret entoure le fameux message laissé par Stephanie Mailer, concernant « la nuit noire » ?… Et que sait exactement Harvey Kirk, ce « cinglé » qui avait quitté précipitamment Orphea en 1994 et avec qui la journaliste avait pris contact dernièrement, à Los Angeles ? Pourquoi une nouvelle série de meurtres en 2014 lors de ce vingt et unième festival de théâtre ?

L'auteur va prendre un malin plaisir à nous balader sur diverses pistes, en faisant de nombreux allers retours vers le passé, tout en nous présentant un vaste panel de « spécimens » hauts en couleur … Semant quelques indices par-ci, par-là, pour mieux nous fourvoyer … Orgueil, veulerie, jalousie, vengeance, tromperie, trahison, lâcheté, traumatisme, drame et deuil … On les plaint parfois, on les déteste souvent, ils nous agacent aussi …

Et finalement on piaffe d'impatience jusqu'à la dernière page ! Joël Dicker est un grand spécialiste de la construction en puzzle, très habilement menée, qui accroche le lecteur au récit, comme une moule sur son rocher … À mi-chemin entre le roman policier et l'étude de moeurs, bref : un bon moment de lecture détente !
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C'est le quatrième livre que je lis de Joel Dicker et une fois de plus je ne suis pas déçu. Cette enquête policière nous mène dans la petite ville d'Orphea et nous tentons de résoudre un quadruple meurtre passé 20 auparavant. Cette enquête bien mené est riche en rebondissements. J'aime la manière dont Dicker fait évoluer ses personnages.
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Il m'aura fallu 10 jours pour venir à bout de cette enquête aux multiples rebondissements (c'est un euphémisme !) et aux personnages tous plus louches les uns que les autres. L'histoire démarre tambours battants, l'immersion est totale et instantanée mais ça serait mentir que de dire que Joël Dicker parvient à conserver la même intensité sur plus de 600 pages. Oui il y a des longueurs, oui il y a un foisonnement de personnages, de flash back, de changements de points de vue qui tous mis bout à bout font un peu tourner la tête du lecteur. Mais ça reste du Dicker, c'est très bien raconté et les scènes sont très cinématographiques, si bien qu'on se sent vivre à Orphea et être partie prenante de l'histoire comme on a pu l'être à Aurora aux côtés de Harry. Pour moi, malgré ses défauts que je reconnais tout à fait, ça reste un très bon Dicker : un roman que l'on a vraiment plaisir à retrouver chaque soir.
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Il s'agit de mon tout premier livre de Joël Dicker. Comme beaucoup, j'avais bien sûr entendu parlé de l'auteure grâce à son gros succès, La vérité sur l'affaire Harry Quebert. J'ai simplement eu l'occasion de découvrir La disparition de Stéphanie Mailer, et mon avis en fin de lecture est assez contrasté.

Pour évoquer les points positifs, j'ai apprécié l'atmosphère globale qui se dégage du roman. Elle a ce goût d'Amérique profonde dont l'aspect lisse, douillet et conformiste cache une réalité parfois un peu glauque. La plume de l'auteur peut ainsi se faire remarquablement sarcastique et ironique par moment, le roman tombant parfois dans la critique de moeurs ou de caractère avec un cynisme perceptible.

Certains retournements de situation sont bien trouvés. L'enquête en elle-même est assez prenante et se laisse suivre avec plaisir, même si certains volt-faces sont prévisibles. Elle a cependant assez de surprises et interpelle assez pour qu'on veuille découvrir le fin mot de l'histoire. Enfin, l'aspect caricatural des personnages est parfois assez drôle.

Il y a toutefois de nombreux aspects qui viennent un peu miner cet avant-goût positif. Dans un premier temps, j'ai trouvé l'écriture tombait souvent dans le générique, sans avoir vraiment d'aspérité ou de caractère auquel se rattacher. La lecture est finalement assez oubliable pendant une grande partie de long récit.

Enfin, si l'aspect caricatural est parfois voulu, le manque de maîtrise du style rend certains personnages ou situations terriblement clichés. le flic au passé sombre et dramatique ? Vu. La flic douée qui subit les discriminations alors qu'elle est clairement plus talentueuse ? Vu. L'ado de famille aisée en crise ? Vu. La maîtresse vénale et capricieuse qui sort avec un homme plus âgé ? Vu. Je me demande même si les personnages ne jouent pas eux-mêmes un rôle exagéré d'eux-mêmes, comme s'ils se mettaient constamment en scène. Mais au lieu de voir une habile mise en abîme, certains passages se transformaient en une farce un peu creuse.

Du coup, le roman est un peu trop long et tenir la distance est parfois un peu éprouvant. Il aurait sûrement gagner à mettre en avant moins de personnages pour éviter de trop se perdre dans les détails. Par exemple, les arcs narratifs autour de Begdorf et de maîtresse ou de Dakota en crise (bien que personnage assez touchant et réussi) n'apportent pas beaucoup de choses au scénario central, et perdent plus le lecteur qu'autres choses.

Une lecture mitigée pour ce premier roman que j'ai lu de l'auteur. Ceci dit, les points positifs me donnent tout de même envie de lire la vérité sur l'affaire Harry Québert. Je pense que celui-ci est à réserver aux aficionados de l'auteur.
Lien : https://www.lageekosophe.com
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On retrouve dans ce roman les caractéristiques du premier roman de Joël Dicker, la vie dans une petite ville américaine qui se trouve bouleversée par un meurtre. le point commun s'arrête là. Si j'avais des bémols sur la version papier (aucune sur la version audio) de la vérité sur l'affaire Harry Québert, là, ce ne sont pas des bémols que j'ai, c'est tout simplement que j'ai été submergée par l'ennui. J'ai aimé le début, puis il m'a semblé que l'ensemble tournait vite en rond, sans compter que l'auteur me semblait parfois régler ses comptes avec la critique littéraire. En soi, ça ne me pose pas problème, sauf qu'il n'y va pas avec le dos de la cuillère. Quand il a fallu charger le deuxième CD sur mon ipod, j'ai manqué de courage et j'ai laissé là la fine équipe d'enquêteurs, sans apprendre l'identité du meurtrier. Ce qui est embêtant, c'est que j'avais déjà abandonné le roman précédent de Joël Dicker. Il faut tout de même savoir que j'ai naturellement de la bienveillance pour cet auteur, qui a enthousiasmé mes élèves participant au Prix Goncourt des lycéens quand il l'a obtenu. Je ne sais pas si notre participation à ce jury aurait eu la même saveur sans lui. Mais là, j'aimerais bien qu'il passe à autre chose, peut-être a-t'il besoin d'explorer d'autre lieux et d'autre thèmes.
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Un roman policier est rien d'autre. Mais quel suspense ! Que de personnages que l'on suit tous. Que de va et vient entre les diverses époques ! J'avais appréhendé un peu car les critiques pour ce libre étaient très bonnes ou très mauvaises. Je me suis lancée car je n'ai jamais été déçue par Joel Dicker. Mais je comprends maintenant pourquoi les avis sont si contradictoires. Il faut pouvoir jongler entre toutes ses histoires mais du coup, on ne lâche pas le livre car on sait que tout va s'imbriquer à un moment ou l'autre. Et ce moment, c'est juste dans les dernières pages. Donc du mystère, des histoires, des enquêtes policières, des policiers très attachants….. un bon roman policier que l'on dévore pour connaître le meurtrier.
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Que 4 étoiles parce que j'ai trouvé qu'il y avait quand même des longueurs
Ce livre 'est une véritable enquête policière
Il faut lire beaucoup de pages pour véritablement dans l'histoire Au il faut être concentré pour se repérer chronologiquement.Passé les 200 pages c'est palpitantles pages se tournent toute seule et c'est le coeur battant que j ai lu les 400 autres passages Quel suspens quels rebondissements
Un très bon moment de lecture
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Jesse pense à prendre une retraite bien méritée, mais la journaliste Stéphanie Mailer lui dit que son enquête sur le quadruple meurtre de 1994 n'a pas été résolu correctement, car il n'a pas vu ce qui se voyait le plus. Jesse se pose des questions, mais ce n'est qu'à la disparition de la journaliste qu'il décide de relancer l'enquête. Il doit retravailler avec son ancien coéquipier et une nouvelle policière de la ville d'Orphéa.
Un polar à plusieurs voix avec des retours en arrière pour comprendre comment les personnages en sont arriver là, et une intrigue savoureuse font de ce livre un petit bijou.
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