La Disparition de Stephanie Mailer

Après la vérité sur l'Affaire Harry Quebert, le livre des Baltimore puis l'énigme de la chambre 622, me voici revenu dans la plume de Joël Dicker grâce à la disparition de Stéphanie Mailer. Si vous êtes amateur/amatrice de Polar et que vous avez aimé l'Affaire Harry Quebert, alors foncez y sans hésitation! La structure et l'intrigue sont très similaires. Sans surprise, le suspense vous tient en haleine jusqu'au bout!

Ce roman est un pavé où l'auteur s'est souvenu des films
d'Alfred Hitchcock et sans doute des écrits d'Agatha Christie.
Roman dense sur une terrible affaire de crimes qui refait surface, dix ans plus tard, lorsque disparaît la journaliste Stéphanie Mailer.
Il s'agit donc d'une nouvelle enquête policière menée par un trio particulièrement efficace.
La fin du roman est particulièrement prenante;
mais avant d'y arriver, il a fallu patienter durant un grand nombre de pages; ce fut laborieux ...

1994 dans une station balnéaire de l'État de New York, Orphea, le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux ainsi qu'une joggeuse à proximité de leur maison. Une enquête confiée à de jeunes policiers : Jesse Rosenberg et Derek Scott permettra, semble-t-il, de trouver le coupable. Or vingt ans plus tard une journaliste est retrouvée également assassinée ! Peu de temps auparavant cette journaliste avait demandée de l'aide à Jesse Rosenberg, en lui affirmant que le coupable d'alors n'était pas le bon…

Voici, bien schématiquement le corps de l'intrigue de ce polar de plus de huit cents pages. Si bien, qu'une kyrielle de personnages fera son apparition dans le fil de l'énigme, avec bien entendu de multiples fausses pistes et rebondissements. Auxquels s'ajoutent une étude détaillée de chacun d'eux dans leur vie passée ; qui sans être d'une grande finesse psychologique nous donne malgré tout, les clés du comportement de chacun des intervenants dans cette longue quête de la solution.

C'est ainsi que j'ai dévoré les premiers chapitres, pour ressentir progressivement une certaine lassitude avec les flash-backs permanents ; d'une part avec les protagonistes mais également par les périodes concernées. Ces allers-retours peuvent certes tenir en haleine mais nuisent, à mon sens, à l'intérêt de l'énigme. D'autre part certaines situations, sortent de la vie réelle, et permettent à l'auteur de suivre, plus facilement, son algorithme littéraire.

Ce policier de Joël Dicker, une fois terminé, m'a permis de faire une certaine analogie avec un vieux film français : « L'assassin habite au 21 », réalisé par Henri-Georges Clouzot. Enfin, je me résume : un récit agréable à lire, avec un style minimaliste qui nécessite cependant une attention soutenue pour ne pas sombrer dans les chausse-trappes de l'auteur et la torpeur intermittente du lecteur.

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La disparition de Stéphanie Mailer
Ça commence comme une enquête. Ça part bien. le maire, sa femme, ses enfants et une inconnue (mauvais endroit mauvais moment) sont assassinés. Deux jeunes policiers sont mis sur l'enquête et rapidement ils trouvent un responsable. Seulement, 20 ans plus tard une jeune journaliste vient retrouver un des policiers, à la veille de sa retraite pour lui révéler qu'il s'est trompé. le ver est dans le fruit. Quelques jours plus tard, Stephanie disparaît…
Toute la partie enquête est assez agréable à lire et se lit d'ailleurs très rapidement. Là où le bat blesse, c'est toute cette histoire de théâtre, de pièces inachevé, de mise en scène… Je me suis attardée sur tous ces détails, pensant qu'ils avaient une quelconque utilité, pensant qu'ils me seraient utiles pour la compréhension: pas du tout. Cette fois, Joël Dicker s'est un peu fourvoyé en voulant perdre le lecteur dans les méandres de son imagination, il a tout simplement trop bien réussi. Ce n'est pas un coup de coeur pour moi et je ne pense même pas recommander le livre.

J'ai complètement oublié d'écrire ma chronique alors que j'avais beaucoup aimé ce roman lorsque je l'ai lu au printemps !

J'y ai retrouvé les mêmes qualités et un peu la même trame que dans La vérité sur l'affaire Harry Quebert avec une intrigue complexe qui ne va jamais dans le sens auquel on s'attend. On pense avoir compris et hop, une nouvelle couche se rajoute. !

Les personnages sont nombreux, et chacun a son histoire. Au point que l'on peut se demander s'il y a quelqu'un de "normal" dans le lot... Mais on s'attache à certains personnages, on a envie de comprendre pourquoi Oprhea a changé leur vie et comment ils en sont arrivés là. On suit avec attention l'avancée de l'enquête, dans le présent comme dans le passé.

Le livre est dense mais il ne m'a pas paru long, je l'ai trouvé facile à lire et j'ai vraiment beaucoup apprécié ce roman, un polar passionnant sans être sanglant ou gore.

Pour adultes et grands ados.
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Alors, j'ai lu beaucoup de critiques négatives sur ce livre et je m'attendais donc au pire. Et bien, quelle bonne surprise ! Moi j'ai passé un excellent moment. J'ai littéralement dévoré ce livre et quel plaisir de me plonger dedans. le suspens est bien présent, même si parfois les ficelles sont un peu grossières. Ça ne m'a pourtant pas dérangée.

Bref, un bon moment de lecture, je n' en demande pas plus.

Moi il y a 15 ans devant le sujet de mes partiels à la fac: Merde, j'ai pas grand chose à dire là-dessus, en 30 min j'ai fini, ça le fait pas, j'ai que 2 ou 3 idées correctes sur le sujet, c'est peu

Le Joël Dicker en moi: Pas grave, tu vas broder tu vas tenir 5 copies doubles ça va passer crème!

Bon bah voilà, ce roman c'est ça, une idée= près de 700 pages…. dont 350 sans intérêt.

Je suis dure? Non, réaliste. J'ai lu ce roman sur mon téléphone et à un moment je me suis dit, oh bientôt la fin j'ai hâte de savoir et là je me suis rendue compte que je n'avais lu que la moitié du livre et j'ai compris qu'à partir là je ne lirai plus que des noms communs, des choses sans importances juste pour broder. Tenir le lecteur en haleine me direz vous? Non, pas du tout, il n'y a pas de suspens chez Dicker voyons, c'est plat. J'ai lu finalement ce roman sans émotion mais en tournant vite les pages pour arriver plus vite au bout. Trop de retournement de situation, tue le… bref vous savez et bien là, arrivé à l'assassin je ne l'ai pas trouvé crédible pour deux sous et je m'attendais encore à un truc. Quand on ne veut pas écrire un polar on n'essaye de lui emprunter ses codes pour faire genre, ça ne fonctionne pas et c'est prendre les lecteurs pour des imbéciles, surtout quand on crée un personnage critique littéraire qui nous balance que le thriller est sous genre honteux… J'ai un peu de mal.

En fait, ce roman confirme ce que j'avais déjà pense en lisant Harry Québert, l'auteur a un égo un peu trop fort et ça se ressent dans ses livres. Oubliée la réussite du dernier jour de nos pères, un roman plus court mais riche en émotions et qui m'avait conquise, ce roman sonne le glas de mes tentatives d'apprécier un autre roman de l'auteur.

Bref, vous avez compris l'idée, je développe pas ça sur 10 pages?
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Je suis surprise de voir ici autant d'avis négatifs alors que j'ai adoré ce roman. En même temps c'est rassurant de voir les points de vu restent variés malgré notre société uniformisée.
Je me suis clairement laissé emportée par l'intrigue. J'ai aimé découvrir des personnages complets et étoffés dans le récit. J'ai clairement réfléchi avec les enquêteurs pour découvrir la vérité. le seul point négatif pour ma part a été la longueur de certains passages sur le passé.

La disparition de Stéphanie Mailer
Joël DICKER

20 ans.
C'est le temps qu'il aura fallu pour résoudre l'enquête du quadruple meurtre perpétré à Orphéa, station balnéaire des Hamptons dans l'état de New York.
Enquête menée de main de maître par deux super flics : Derek Scott et Jesse Rosenberg.
Un coupable avait été trouvé mettant un terme à cette enquête du meurtre du maire et de sa famille ainsi que d'une joggeuse.
Alors quand 20 ans plus tard Stéphanie Mailer, journaliste de son état annonce que le coupable de l'époque n'est pas le bon un doute s'installe... et se confirme quand Stéphanie Mailer elle-même disparaît dans des circonstances obscures...

Un roman très bien ficelé qui serait presque un polar.
Des personnages secrets et ambigus, une intrigue intéressante, des paragraphes alternants 1994 et 2014.
Un vrai roman à tiroir assez haletant.

Je suis déçu. le style s'est dégradé, devient niais et basique voir éculé... Ce pavé me laisse amer devant la qualité des romans précédents... Et la fin bâclée, les devenirs des héros totalement insipides et complètement convenus style Aurelie Valognes... Eh bien , Mr Dicker, que se passe-t-il? Il serait peut être temps d'abandonner vos USA chéris et de vous pencher sur la faune genevoise et ses secrets cachés .