La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

"Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé". 1975, Nela, 15 ans, disparaît, on ne la retrouvera jamais. 2008, Marcus se réfugié à Aurora chez son ami et ancien prof Harry Quebert pour écrire son nouveau roman.

Je crois que c'est sans doute le Dickers le plus fascinant que j'ai lu jusque là. Passage de l'audio à l'ebook. Impossible à lâcher. Une construction perturbante vue de chacun des protagonistes qui dévoilent peu à peu les faits qui ont précédé ce 30 août 1975.

Aller retour entre 1975 et 2008. Marcus mis sous pression pour écrire son roman, et la disparition de Nela qui rebondit. En parallèle, Harry qui explique à Marcus comment écrire un bon roman.

J'ai aimé les rebondissements constants, j'ai aimé Marcus et sa volonté de mettre à jour la vérité, j'ai aimé Nela et l'insouciance de ses 15 ans, j'ai aimé la plume, l'histoire dans l'histoire, j'ai aimé l'enquête, j'aime aimé ce livre palpitant.

J'ai lu après coup un grand nombre de critiques négatives. Alors que ce bouquin rempli son rôle puisque j'ai déjà envie de retrouver Marcus Goldman.

Bref, un polar addictif que je vous conseille de lire...

C'est vrai que ce joli pavé peut faire peur… en tout il m'a effrayée. Mais encouragée par les bonnes critiques, je me suis plongée dedans. Je crois que plonger est la seule option pour ce livre, une fois qu'on est dedans on ne peut plus en sortir et ce livre de 600 pages devient un livre qu'on lit comme un livre de 200 pages.
L'affaire qui semble si simple au début du livre prend une ampleur qui dépasse toute ce que l'on peut imaginer.
Sachez que toutes les théories que vous ferez pendant votre lecture seront fausses car même s'il y a un peu de vérité dedans, vous ne pouvez imaginer la complexité de cette histoire et de son dénouement !

En 1975, dans la petite ville d'Aurora (New Hampshire), Nola Kellergan, jeune fille de quinze ans, a disparu dans des circonstances dramatiques.
En 2008, le cadavre de Nola est retrouvé par hasard dans le jardin de la propriété d'Harry Quebert, célébre écrivain. Celui-ci devient encore plus suspect lorsqu'on découvre que Quebert, âgé de trente-quatre ans au moment des faits, a eu une relation avec Nola. Marcus Goldman, ami et ancien élève de Quebert débarque à Aurora pour enquêter.
Ce livre, qui a remporté plusieurs prix, est celui qui a lancé la carrière d'auteur de Joël Dicker. À coté du roman à énigme, plutôt bien mené, il y aussi toute une réflexion sur l'écriture, le rapport à la célébrité et les questions : "c'est quoi écrire ?", "c'est quoi être un écrivain ?"
Les deux "écrivains amis", Harry et Marcus vont épouser une trajectoire différente alors que leurs ambitions sont communes : écrire un grand livre. Une réflexion intéressante lorsqu'on se souvient que c'est le premier livre de l'auteur. Marcus est-il une projection de Joël Dicker par rapport à ses ambitions et sa profession ? Parce que dans le roman, Marcus a déjà écrit un livre qui a été un best-seller. Et il ne parvient pas à écrire son second. Dicker s'est retrouvé dans cette situation à la sortie de ce livre. Mais le parallèle s'arrête là. Que je sache, Dicker n'a pas eu le syndrome de la page blanche pour son second livre.
Cette réflexion est menée de concert avec la description d'une petite ville américaine dans laquelle, évidemment, tout le monde a quelque chose à cacher.
Alors oui, le livre n'échappe pas aux poncifs du genre, il y a beaucoup de personnages, des flash back incessants mais on se laisse porter car le rythme est maitrisé, les coups de théâtre sont bien orchestrés et on n'est jamais perdu aussi bien dans le temps que dans l'espace.
Plus qu'un "simple" roman policier, une histoire d'amour et d'amitié, un grand roman sur l'écriture et le rôle de l'écrivain.

C'est le premier livre que je lis de Joël Dicker. J'ai su rester des années sans être spoilée sur l'histoire, et quelle histoire !

Un livre prenant, qu'il est difficile de poser tant on veut savoir la suite.

J'ai apprécié lire une enquête racontée par un autre personnage qu'un policier, mais aussi la ténacité de Marcus Goldman a vouloir défendre son ami, son père, jusqu'au bout.

Petit bémol sur la fin où la multitude de rebondissements peut laisser penser qu'il fallait faire de la page, au détriment de l'histoire.

J'ai finalement cédé aux sirènes de l'affaire Harry Québert. Ce livre ayant été critiqué maintes et maintes fois, je ne m'attarderai que sur le sentiment qu'il m'a provoqué.
Véritable "page turner" j'ai eu un mal fou à le lâcher. le style est parfois un peu simple, quelques longueurs se glissent ici et là mais c'est ce que je rappelle un roman efficace. du genre de ceux où on s'attache à ces personnages qui pourraient être votre voisin, votre ami, votre boulanger... où finalement c'est surtout l'histoire et ses rebondissements qui comptent. Nous sommes aux portes du thriller où chacun a quelque chose à cacher. C'est une lecture facile et agréable.

Un sacré pavé que je n'ai pas vu passer en l'écoutant sous format Audio !
Je ne suis pas trop polar en général, mais j'ai beaucoup aimé cette enquête dans l'Amérique profonde, cette recherche de la vérité, ce rapport au livre et à l'écriture, et les références à Lolita de Nabokov, non seulement avec sa relation répréhensible, mais aussi avec l'épellation du prénom de Nola.
Les différents rebondissements et le réarrangement du puzzle étaient passionnants à suivre. Beaucoup de mystère et de coup de théâtre bien ficelés. On n'est jamais au bout de nos surprises et on veut le fin mot de l'histoire ! Joël Dicker a réussi à me mener en bateau avec talent et beaucoup de maitrise.
Marcus Goldman (quel nom insupportable ce "formidable"), le personnage principal, a beaucoup de caractéristiques détestables, c'est un riche pourri gâté aux ambitions au-dessus de lui, il m'a énervée. Mais je me suis beaucoup attachée à Nola et j'ai ressenti beaucoup de peine en découvrant son histoire.
J'ai presque envie de suivre les conseils d'écriture de Harry Quebert ~

Après tout l'engouement autour de l'auteur et du roman, j'ai eu envie de le découvrir aussi. Et j'avoue, je suis assez mitigée...
J'ai adoré la structure du livre. La mise en abyme du roman, dans lequel on lit des articles de journaux, des extraits de romans, des notes prises par l'auteur : cela apporte beaucoup à la lecture.
De même, l'enquête est très intéressante, faite de nombreux rebondissements et péripéties.
En revanche, quand je commence un livre aussi long que celui-ci, je m'attends à ce que chaque page ait son utilité. Et j'ai ici trouvé quelques longueurs...
Le premier tiers du livre était selon moi assez long. On met du temps à entrer pleinement dans l'histoire et à être imprégné dans l'ambiance.
Et surtout, lorsqu'on approche la fin, les (trop) nombreuses fausses pistes ont fini par me perdre. J'aime que l'auteur me mène en bateau sur l'intrigue, mais ici j'ai trouvé que certaines fausses pistes n'étaient pas pertinentes, trop nombreuses et parfois abandonnées trop tôt....

C'était bien mais je n'ai pas ressenti le fameux "uppercut" dont beaucoup parlent.

Ma lecture a été agréable et sans longueur. le suspense est vraiment bien maintenu jusqu'à la fin effectivement le lecteur en prend tout le temps plein la tête et n'a pas le temps de s'ennuyer.

Il y a beaucoup de personnages mais les relations et les descriptions sont fluides, j'ai bien aimé le style d'écriture de l'auteur également.

Je mets une mention spéciale pour les dialogues de Marcus avec sa mère ! Bien que très secondaires les parents de Marcus m'ont vraiment régalés. Ainsi que les premières scènes au sein du couple Quinn !

Alors voilà c'était très bien mais... Trop de retournements de situations au lieu de créer la surprise du lecteur finissent finalement par être attendu et surtout plus vraiment surprenant, je n'irai pas jusqu'à dire qu'on en vient à se lasser du rebondissement mais s'en est pas loin.

L'intrigue est sympa et bien ficelée et tient en haleine jusqu'à la fin mais voilà pour ma part je n'ai pas été scotchée plus que ça par les plots twist. Je m'attendais a un côté "sensation" que je n'ai pas vraiment éprouvé.

Je ne regrette cependant pas cette lecture et je pense lire son dernier Un Animal Sauvage par contre les autres livres autour de Quebert je ne pense pas revenir dessus ainsi s'achève pour moi l'épopée d'Harry.

Un roman assez agréable dans le fil de sa lecture mais néanmoins parfois un peu long et prévisible pour quelques scènes. La fin vaut le coup de s'accrocher sur certains passages, surtout pour les scènes décrites au bord de mer qui sont très belles et dans lesquelles on sentirait presque l'air marin.

J'ai choisi de lire mon 1er Dicker avec ce roman, j'étais assez refroidie au départ par le pavé, et finalement je me suis lancée. J'ai beaucoup aimé le dialogue entre les différentes époques qui nous font avancer progressivement dans l'histoire des personnages tout en laissant des zones d'ombre. Les personnages ont des caractères différenciés plus ou moins attachants (j'ai détesté cette pauvre Nola), parfois atypique comme la maman de Marcus. C'est un long roman mais à mon sens je n'ai subi aucune longueur inutile en le lisant. On avance dans l'enquête, on recule, on stagne, on se retrouve dans un "merdier" pas possible comme le dit Marcus, mais je n'ai jamais eu l'impression d'être perdue dans les infos car il y a des "redites" habiles qui permettent de bien se situer. Les touches d'humour sont sympas (maman de Marcus, la relation avec l'agent Gahalowood). Je lirai avec plaisir d'autres romans de cet auteur, c'est divertissant, plaisant à lire.