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sur 29089 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Attention… risques d'insomnie ! Entre fausses pistes, coups de théâtre et rebondissements en chaîne, Joël Dicker nous offre un roman captivant qu'il est très difficile, voire impossible, de lâcher une fois commencé. Vous voilà prévenus ! J'ai dévoré ces 670 pages savamment maîtrisées en 2 jours…

Marcus Goldman a écrit un premier roman au succès retentissant. Mais depuis, c'est la page blanche. Il appelle à l'aide son mentor, Harry Quebert, grand romancier américain qui lui a tout appris. Cependant, Quebert est arrêté pour le meurtre d'une adolescente, Nola Kellergan, disparue trente ans plus tôt et avec laquelle il entretenait une liaison secrète. Malgré le scandale, Goldman se rend sur place pour soutenir et faire innocenter son ami. Son éditeur, à qui il devait rendre un nouveau manuscrit, l'oblige à écrire sur cette juteuse histoire au succès assuré. L'Affaire Harry Quebert prend donc forme sous nos yeux. Un manuscrit dangereux pour l'auteur, car non seulement il risque de lui faire perdre un ami, mais encore parce qu'il se retrouve menacé par un habitant d'Aurora (New Hampshire) où le drame s'est déroulé. Qui a intérêt à ce que la vérité reste cachée ? Et, quelle est cette vérité ? le roman alterne entre la vie à Aurora aujourd'hui, au coeur de l'enquête, et trente ans plus tôt, en revenant sur la genèse de cette tragique disparition.

La vérité sur l'affaire Harry Quebert est une fiction remarquablement bien construite où le lecteur assiste à la naissance d'un roman dans un autre roman. Au-delà de l'intrigue au suspense incroyable, l'auteur révèle une peinture des moeurs de l'Amérique, une analyse sans complaisance de la nature humaine, une réflexion sur le métier d'écrivain et sur la création littéraire. Ce livre nous parle de la vie, de nous, de nos contemporains. Tout y est dit : les travers, les secrets, les démons, les personnalités aussi diverses que torturées, le rôle dictateur des médias, la pompe à fric du monde éditorial, les affres de l'écriture. Il nous parle aussi d'amour et d'amitié. Autant dire que Joël Dicker est un sacré bon raconteur d'histoires ! Certes, tout n'est pas parfait, et si on cherche la petite bête, on peut reprocher à l'auteur le côté caricatural (mais franchement drôle) de certains personnages secondaires (l'éditeur, la mère...). Il y a quelques passages répétitifs, quelques longueurs, des pièces du puzzle qui s'assemblent trop parfaitement pour qu'on ne flaire pas un peu l'artifice. Mais qu'importe, ce sont des défauts mineurs comparés au plaisir de lecture que procure à chaque instant ce roman, car
"Un bon livre, Marcus, est un livre qu'on regrette d'avoir terminé."


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1975 New Hampshire : une adolescente de 15 ans disparaît sans laisser de trace.
33 ans plus tard, le grand écrivain Harry Quebert est accusé du meurtre lorsqu'on découvre le cadavre de la jeune fille dans son jardin. Aussitôt, Marcus, un jeune écrivain en mal d'inspiration plaque le roman qu'il doit rendre à son éditeur pour venir en aide à Harry qui a été son mentor et son ami.
A partir de l'exploitation d'un fait divers, Joël Dicker a construit un thriller haletant qui est en même temps une affaire dans l'affaire, un roman dans le roman, une étude sociologique de l'Amérique moyenne et de ses travers à la veille de l'élection d'Obama, en même temps qu'une enquête et un cours de littérature appliquée
Roman à tiroirs, La vérité sur l'affaire Harry Quebert vous promet quelques nuits sans sommeil car vous n'aurez de cesse de découvrir cette vérité qui se dérobe constamment. Joël Dicker tire habilement les ficelles d'un magistral roman noir en appliquant à la lettre la leçon n°4 : « Lorsque vous arrivez en fin de livre, Marcus, offrez à votre lecteur un rebondissement de dernière minute. … il faut garder le lecteur en haleine jusqu'au bout »
Avec en petit bonus un tableau d'Edward Hopper en couverture pour donner envie d'aller voir l'exposition au Grand Palais !
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Oups ! Pour cette 500ème critique, je m'attaque à un gros morceau semble-t-il : 1580 critiques, mazette ! Avec des notations qui divergent considérablement mais dont je n'ai pas lu les avis afin de ne pas être « polluée ».
Alors voici mon humble avis, la 1581e critique de « La Vérité sur l'Affaire Harry Québert »… que tout le monde doit connaître maintenant !

Commençons par un petit rappel sur l'histoire à toutes fins utiles, puisque moi-même (évoluant sans doute dans une 4ème dimension) je ne connaissais pas l'intrigue lorsque j'ai débuté cette lecture.
30 août 1975, petite ville d'Aurora, dans le New Hampshire : une jeune fille de 15 ans, Nola Kellergan, disparaît mystérieusement après avoir été vue par un témoin courant dans la forêt et poursuivie par un homme, le visage en sang. le témoin lui-même est retrouvé assassiné lorsque la police arrive sur les lieux de l'appel. Mais de Nola Kellergan, pas de traces. Ni du tueur, volatilisé après une course poursuite en voiture.
33 ans plus tard, à Aurora, lorsque l'on découvre le squelette de Nola dans le jardin d'un célèbre écrivain, un autre jeune romancier à succès, Marcus Goldman, va tenter d'élucider cette affaire qui met en cause son meilleur ami et mentor, Harry Québert. Une longue et minutieuse enquête débute mettant en cause tous les habitants d'une petite ville pas aussi tranquille qu'elle y paraît.

« La Vérité sur l'Affaire Harry Québert », format poche, fait 854 pages. Ce roman, que je qualifie en premier de polar, doit donc tenir en haleine son lecteur sur 854 pages de suspense… le pari est risqué car l'ennui, le blabla inutile et les longueurs menacent. Pour ma part, l'auteur n'est pas tombé dans cet écueil. Des défauts, il y en a, mais pas sur ce point.
Personnages caricaturaux, scènes d'émotion surjouées, dialogues convenus, un personnage principal qui transpire le nombrilisme et l'autosatisfaction (Marcus est beau, Marcus est talentueux, il est « le formidable »). Marcus, c'est Joël Dicker, forcément.
Et bien malgré ces imperfections, il est clair que Joël Dicker a réussi son pari : tenir sur plus de 800 pages son lecteur en haleine, sans temps mort.

Les chapitres s'enchaînent alternant flashbacks et temps présent avec beaucoup de fluidité et un atout majeur : un mystère que l'on croit résolu s'ouvre sur un rebondissement inattendu. Les mêmes scènes sont revisitées plusieurs fois à travers la vision de chaque protagoniste. le risque de répétition est là, certes, mais c'est surtout à chaque fois un éclairage différent qui se pose sur un événement mettant en scène plusieurs personnages, révélant au passage les petits secrets de chacun. C'est d'ailleurs cet aspect qui m'a rendu cette lecture réjouissante. Joël Dicker décrit une petite ville provinciale américaine où les personnages et leurs histoires offrent au lecteur un peinture sociale plus complexe qu'elle n'y paraît, où derrière des portraits assez stéréotypés se dévoilent les tourments qui chahutent chacun de nous : la peur de l'échec, l'envie de reconnaissance, l'envie d'être aimé, l'envie d'aimer.

Enfin, ce roman, qui pour moi est une façon d'aborder le domaine du polar de manière originale, offre une réflexion conséquente sur le métier d'écrivain. Les réflexions d'Harry, les questionnements de Marcus, le rapport à la création littéraire et à ce qu'il en est fait lorsque cela devient un livre et un produit commercial avec le monde de l'édition, est vraiment intéressant.

Pour terminer et en trois mots : j'ai aimé. Ce n'est pas un coup de coeur car il y a trop de choses qui m'ont fait tiquer mais ces dernières n'ont pas pris le dessus sur le plaisir que j'ai eu à lire ce livre.
Un très bon moment de lecture, jusqu'à la dernière ligne.

Maintenant, pas sûre que je sois lue au milieu de cette foule de critiques… Mais ce n'est pas grave, je ne suis pas le nombril de Marcus/Joël Dicker.
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La vérité si je mens, mon frère, Harry celui qui se faisait passer pour un bon prof, un bon écrivain, oui celui qui semblait être ton meilleur pote, Harry, oui un ami qui vous veut du bien! Eh bien vous savez quoi?
C'était un pervers, non seulement il est tombé raide dingue d'un petite de quinze ans mais ce cinoque, il l'a tuée cette Nola et en plus il l'a enterrée dans le jardin de sa propriété d'Aurora, petite ville bien tranquille du New Hampshire.
Les habitants d'Aurora en sont tout retournés, un petit endroit si tranquille, comme Newton, vous savez cet endroit si charmant où un ado s'est révélé sous un jour presqu'aussi charmant que notre Harry.

Heureusement que Marcus est là, ah Marcus! C'est le fils spirituel de Harry, un bon fils Marcus: c'est pas moi qui vous le dit c'est Muchi, elle, elle s'y connaît en la matière: le Simon quand elle a besoin de lui parler, elle vient le trouver pendant ses parties de tennis avec Bouly et ses potes et là ça camphre!
Marcus, il va se mettre en quatre avec l'aide du sergent Galalowood, non pas woody vous ne voulez pas que je répète quand même, car il veut prouver l'innocence de son prof Harry Quebert.
Et là on va en apprendre de belles sur les habitants d'Aurora, c'est qu'en grattant on trouve et c'est là que la la crasse retombe!
Mais je ne vous dis pas tout alors, sinon vous ne lirez pas ce livre!

Joël Dicker, que je découvre avec ce roman, et c'est apparemment un peu normal puisqu'il s'agit de son deuxième ouvrage s'est bien documenté sur la vie quotidienne aux Etats Unis des années 70 à nos jours. L'intrigue est rondement menée et les informations sont distillées au compte-gouttes, laissant le lecteur dans une tension quasi permanente.
Pourtant en ce qui me concerne ce n'était pas gagné car j'ai été passablement agacée par les digressions concernant le métier d'écrivain, les recommandations de Harry à son élève Marcus qui ont tendance à casser le rythme et font une histoire dans l'histoire.
Mais peut-être que c'est justement ce qui plaira à d'autres...
Enfin, Petit Scarabée, me semble-t-il a bien retenu les leçons de son maître puisque ce roman est bien enlevé et qu'il m'a tenue en haleine ces trois derniers jours.
En guise de clin d'oeil, je me fais plaisir avec ce lien vers le générique de Kung Fu, et le grand David Carradine dans une petite série qui l'a rendu célèbre.
http://youtu.be/NqsTrO62rVA
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Si la vérité sur l'affaire Harry Quebert n'a pas encore atteint le nombre de 21302 lecteurs d'un Da Vinci Code, il a suscité, en revanche, un nombre plus important de critiques des plus variées.
Ce roman est resté un long moment dans ma PAL et c'est à l'occasion de quelques jours de vacances que je me suis attaqué à la lecture de ce pavé de 660 pages.
Je me suis immédiatement passionné pour cette histoire à la fois roman policier et étude de société.
Marcus Goldman, jeune écrivain américain, connaît la renommée grâce à un premier roman. Après ce succès retentissant, la gloire, l'argent l'ont peu à peu éloigné de l'écriture. Mais son éditeur, avec qui il a signé un contrat juteux, ne l'entend pas de cette oreille et lui fixe un dernier délai pour écrire un second livre. Mais depuis, Marcus connaît le syndrome de la page blanche. Il appelle à l'aide son mentor, Harry Quebert, grand romancier américain qui fut son professeur de lettres et qui lui a tout appris du métier d'écrivain. Mais Quebert est accusé du meurtre d'une adolescente, Nola Kellergan, disparue trente ans plus tôt et retrouvée enterrée dans sa propriété. La police découvre alors qu'il entretenait une liaison secrète avec la jeune fille et que le roman qui a fait sa gloire lui était dédié.
Malgré le scandale, Goldman se rend sur place pour soutenir et faire innocenter son ami. Son éditeur, sentant venir la bonne affaire, l'oblige à écrire sur cette scandaleuse histoire promise au succès.
Au fil des pages, l'Affaire Harry Quebert prend forme sous nos yeux. Une enquête qui va mener Marcus à la recherche d'une vérité enfouie depuis trente ans et qu'il va conduire contre vents et marées quitte à perdre son ami Harry. Menacé par un habitant d'Aurora (New Hampshire) où le drame s'est déroulé en 1975, il devra faire face au silence des habitants pour tenter de rétablir la vérité.
Qui a intérêt à ce que la vérité reste cachée ? Et, quelle est cette vérité ?
Le roman alterne, avec brio, entre la vie à Aurora en 2008, au coeur de l'enquête, et trente ans plus tôt, dans une Amérique profonde ancrée dans les traditions, en revenant sur la genèse de la tragique disparition d'une adolescente qui a bouleversé la vie paisible de cette bourgade de bord de mer. On suit avec passion cette enquête aux nombreux rebondissements qui va mener le lecteur vers une chute plus qu'inattendue.
La vérité sur l'affaire Harry Quebert est d'abord une histoire d'écrivains, leur solitude, leurs doutes, leurs sentiments face aux affres de la création. L'enquête, bien que passionnante, est parfois caricaturale, elle n'est que prétexte à mettre en valeur les aspect psychologiques des différents personnages finement décrits, les dialogues de la mère de Marcus sont des morceaux d'anthologie. le flic bougon au grand coeur, l'écrivain qui fait des découvertes inattendues où la police a échoué et les histoires d'amour un peu gnangnan m'ont un peu gêné : Nola chérie. Harry chéri. Je t'aime Nola chérie. Je vous aime Harry chéri.
Mais outre ces quelques défauts, ce roman se lit avec plaisir. Un bon livre pour les vacances.
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A 28 ans, Marcus Goldberg a connu la gloire grâce au succès de son premier livre. Riche, célèbre et courtisé par tous, il a vécu sur ses lauriers sans se soucier du lendemain. Deux ans plus tard, le jeune écrivain est au pied du mur. Son éditeur réclame un deuxième livre et Marcus est incapable de produire une ligne. Tout naturellement, il se tourne vers celui qui a été son mentor: le grand écrivain Harry Quebert, qui l'invite chez lui à Aurora. Une grande maison au bord de l'océan, un charmant village du New-Hampshire et les conseils d'un vieil ami, toutes les conditions devraient être réunies pour relancer l'inspiration de Marcus. Pourtant sa plume reste sèche et il se résigne à affronter son échec et le procès dont le menace son éditeur. de retour à New-York, il est recontacté par Harry qui l'appelle depuis un poste de police. Des jardiniers ont trouvé le cadavre de Nola Kellergan sur sa propriété, une adolescente disparue en août 1975 et il est accusé de meurtre. Convaincu de l'innocence de son ami, Marcus revient à Aurora, bien décidé à faire toute la lumière sur ce crime.


Il y a des livres dont on sait dès les premières lignes qu'on ne pourra pas les lâcher jusqu'à leur dénouement et La vérité sur l'affaire Harry Quebert est de ceux-là.
Une enquête pleine de rebondissements, l'histoire d'un grand amour, une peinture de certaines dérives de la société américaine, un humour salvateur quand la situation devient trop sombre, le ping-pong entre un écrivain reconnu et son jeune apprenti, la difficulté d'écrire, le tout porté par une écriture fluide, facile, entraînante, voilà les secrets d'un livre parfaitement réussi. C'est d'ailleurs tellement parfait que parfois on a l'impression que Joël DICKER a respecté un cahier des charges ou qu'il a suivi scrupuleusement "Le Guide pour réussir un best-seller en 10 leçons". Mais après tout, si ça marche.... Car le fait est là, on veut savoir ce qu'il s'est passé en 1975, on veut savoir qui a tué Nola, on veut savoir si Marcus pourra écrire à nouveau, bref on veut tout savoir et on lit avidement même si parfois les ficelles sont un peu grosses.
Un roman exemplaire, maîtrisé et efficace qui fera hurler les lecteurs exigeants mais ravira ceux qui souhaitent juste passer un bon moment de détente avec une histoire qui tient la route, un suspense habilement mené et en prime la description des tourments de l'écrivain.
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Après un premier roman très réussi, Marcus Goldman, ne trouve plus à New York l'inspiration pour écrire un nouveau bestseller.

Il décide alors de rappeler son mentor et grand écrivain reconnu, qui l'avait aidé à devenir un auteur à succès, mais qu'il n'a plus contacté depuis un an.

Celui-ci lui propose de s'installer dans sa maison de Goose Cove dans le New Hampshire.
Sur place, Marcus découvre fortuitement qu'Harry, à 34 ans, entretenait une liaison avec une jeune fille de 15 ans : Nola, disparue 33 ans plus tôt, le 30 août 1975.

Quelques mois plus tard, des ossements sont mis à jour dans la propriété de Goose Cove... ceux de Nola, enterrée avec un manuscrit écrit par Harry.

Tout laisse ainsi penser qu'Harry est impliqué dans ce meurtre, mais Marcus, est convaincu du contraire. Il lui faudra le prouver, par conviction mais aussi par amitié.

A mon avis :
En parcourant la blogosphère, on trouve concernant ce livre des avis très différents. Certains en font un chef d'oeuvre, d'autres un nanar niais et sans intérêt.

Par bien des aspects, il est vrai que ce roman peut paraître agaçant tant certains personnages sont mal dégrossis.
Ainsi, la mère du héros est une caricature de la mama juive à la Marthe Villalonga (on se croirait dans "un éléphant ça trompe énormément". Ça peut en faire rire certains mais il faut reconnaître que c'est du réchauffé), le sergent Perry Gahalowood, flic bourru mais qui finalement est un bon bougre, l'éditeur Roy Barnaski, prêt à toutes les bassesses pour faire de l'argent et qui passe de la menace d'un procès au contrat d'un million de dollars dans la minute et j'en oublie...

C'est vrai aussi que la relation amoureuse entre cette jeune fille de 15 ans et un adulte de 34 ans est niaise et sans doute asexuée de peur de frôler la pédophilie et par conséquent, manque de crédibilité (d'un autre côté, on n'est pas obligé de parler de sexe pour comprendre les sentiments amoureux qu'ils développent et par ailleurs on peut aussi trouver belle cette histoire d'amour décalée, qui est arrivée à d'autres - n'est-ce pas, Monsieur le Président ?).

C'est vrai encore que les extraits cités du roman "les origines du mal", que l'on considère dans le récit comme un chef d'oeuvre, ne sont franchement pas à la hauteur.

C'est vrai enfin, que la fin de ce livre n'en finit pas de finir, de rebondissements en rebondissements on n'en voit plus le bout.

En revanche, il faut admettre que c'est aussi un bon livre à suspens et que les multiples rebondissements offrent justement chaque fois de nouvelles pistes dans l'enquête, ce qui ne laisse pas le temps de s'ennuyer.

Bien que l'histoire d'amour entre les deux personnages soit bâclée, elle reste le fondement du récit et laisse au lecteur la possibilité de l'étoffer lui-même et de la rendre belle ou malsaine, au choix.

Différentes thématiques sont abordées dans ce roman : la solitude, l'amitié, la peur de la page blanche, la construction d'un chef d'oeuvre... ce qui le rend riche de sujets.

Enfin, le style de Joël Dicker est fluide et aisé à lire, ce qui facilite la digestion des 700 pages de ce livre.

Bref, mon sentiment et l'impression qu'il me reste à la fin de cette lecture, abstraction faite des erreurs techniques que j'ai citées plus haut, c'est d'avoir passé un bon moment, de n'avoir pas pu arrêter ma lecture parfois, pour enfin en savoir plus sur le déroulement de ce récit bien ficelé et donc finalement qu'il s'agit d'un livre très agréable à lire.

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Un écrivain tourmenté qui n'arrive plus à aligner les mots après avoir connu le succès. Mais ici, les doutes ou les techniques sont traités avec humour et finalement, le livre ne se lâche pas.
Marcus rend visite à son mentor en espérant résoudre sa panne d'écriture. Las, rien n'y fait. Quelques jours après le retour de Marcus à New York, il apprend que son mentor a été arrêté pour le meurtre d'une jeune fille disparue une trentaine d'années plus tôt.
C'est plein de rebondissements, les commentaires sur l'écriture, comme un clin d'oeil au lecteur, sont amusants.
L'écriture, cependant, m'a fait plus d'une fois grincer des dents. Un livre idéal pour les vacances.
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Dicker ? Connais pas…
Une adaptation TV ? Tu m'as bien regardé… ?!
Plus de 3.500 critiques sur Babelio ? Et… ?
Plusieurs prix littéraires ? Tu sais, moi, le main stream…
En tête de gondole dans les grandes surfaces ? Je commence à avoir la nausée, là, arrête !

:)

Alors oui, je connaissais pas ce Monsieur Dicker, ni sa notoriété, ni la Hype qui entoure ses récits… et à vrai dire, je m'en portais très bien. Pourtant, suivant ce conseil de lecture qui m'avait semblé être plus un traquenard qu'autre chose, j'ai démarré cette fameuse Affaire Harry Quebert.
Et disons qu'au début, ça n'était pas gagné. Entre remplissage, protagoniste exécrable, et auteur au style parfois absent, l'entrée en matière est laborieuse. Toute cette première partie serait, à mon sens, facilement oubliable - à part peut-être pour l'affaire Clinton-Lewinsky ;).
Mais à partir du moment où l'enquête proprement dite, le polar à proprement parler démarre, le récit prend un nouveau tournant et les pages s'enchaînent sans interruption possible, laissant le lecteur dans une nébuleuse de théories alimentées ou réfutées au fur et à mesure des révélations.
Malheureusement, j'ai trouvé que l'auteur tirait un peu trop sur la corde et abusait des révélations au compte-goutte, surtout lorsqu'il lui est nécessaire de tabler sur une naïveté ou imbécilité critique de ses enquêteurs (pourtant journaliste et policier) afin de conserver la structure de son récit. Même si l'effet est là, le sentiment d'avoir été floué aussi.

Finalement, je retiendrai de cette lecture une enquête palpitante bien qu'assez improbable. Je ne saurais quoi penser de la partie moeurs de l'histoire ; c'est triste et tristement crédible...
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Quoi ?? Il y a 1610 critiques sur ce roman ?? Je ne sais pas ce que me 1611ème va apporter, mais je vous la donne quand même.

Ben non, je n'avais pas encore lu ce roman qui a été plébiscité partout et obtenue de nombreux prix ! Moi, une fois que l'on parle trop d'un roman, j'ai tendance à le fuir et à revenir vers lui une fois l'agitation retombée.

C'est donc avec quelques années de retard et grâce à une LC avec Bianca, que je me suis enfin penchée sur ce roman.

Par contre, ce qu'il ne faut jamais faire, avant d'entamer un roman, c'est aller lire les chroniques de ses petits camarades Babéliottes !

Soit ils encensent le livre et on s'attend à tomber sur du tout bon et on peut finir déçu(e)…

Ou alors, on lit les trois premières chroniques et bardaf, ce sont celles qui descendent le roman et là, après avoir bien rigolé en les lisant, on n'a vraiment plus envie de commencer la lecture ! Si vous voulez, j'ai les noms des membres qui m'ont bien fait rire avec leurs chroniques virulentes, drôles et étayées.

Alors, docteur, le verdict ? Vais-je me retrouver dans le camp de ceux qui ont aimé ou de ceux qui l'ont descendu en flèche ?

Dans le camp de ceux qui ont apprécié car je m'attendais à mourir d'ennui (faut meubler les 857 pages) ou à soupirer d'emmerdement et rien de tout ça, malgré quelques petits bémols que je vais souligner plus bas.

Je me suis attachée aux personnages principaux, même à des autres, moins mis en avant, j'ai suivi avec passion l'enquête de Marcus Goldman, m'exclamant à chaque retournement de situation et, tout comme lui et l'inspecteur Gahalowood, j'ai suspecté tout le monde.

À noter que ma première brillante idée était la bonne, mais je l'avais mise sur le côté car je ne trouvais pas le mobile ni le "comment", quand à mes suspicions suivantes, on va les oublier car foireuses !

L'auteur a réussi à ne jamais faire baisser la tension, ou du moins, juste un peu la calmer, l'agencement du roman était fait d'une manière qui mélangeait les retours dans le passé et ceux du présent, sans pour autant lui donner des airs de foutoir et la résolution de l'intrigue était bien tarabiscotée, mais tout à fait réaliste et logique.

Mes bémols, maintenant… La mère de Marcus, véritable mère juive dans toute sa caricature était un peu lourde alors que le père de Marcus est sans couilles, quant à Tamara, la patronne du Clark's, mère de la pauvre Jenny et épouse du pauvre Bobo avait tout d'un généralissime de dictature. C'est un peu lourd sur la distance.

Maintenant, passons à l'histoire d'amûr entre Harry Quebert (avait la tête du docteur Mamour alors que je n'avais pas encore visionné la série), 34 ans, et Nola, 15 ans… Là, ça coince un peu car leurs dialogues manquaient de passion : je les ai trouvé plats, nunuches, niais.

Lorsqu'on aime, à 15 ans, certes, on est folle, on ne réfléchit pas, on est passionnée, on a le sang qui bout (parfois le contraire), bref, c'est sulfureux ! On veut du sexe et si nos paroles sont débiles, elles sont en tout cas plus passionnées que celles de Nola et Harry. Là, c'était aussi plat que la poitrine de Birkin (et encore, la poitrine à Birkin a plus de relief que leurs dialogues).

De ce que je me souviens, on n'en était pas à dire des "chéri" ni à se comporter avec lui comme une maman avec son fiston ou une épouse fidèle et aimante qui soigne son n'époux aux petits oignons…

Un peu moins de pudibonderie, que diable ! L'Amérique aime le sexe (la pipe présidentielle !) et les auteurs Suisses ne doivent pas mettre le sexe dans un coffre-fort à la banque !

Par contre, l'auteur a bien cerné le fait que la moindre anicroche nous rend tellement déprimée qu'on a envie d'aller s'asseoir sur la berge du ravin (cadeau), prêtes à faire le grand saut car rien ne va dans notre histoire d'amour. Nous sommes ainsi, nous, les filles, lorsque nous sommes follement amoureuse à 15 ans (avec le recul, j'ai honte de mes vieux amours de jeunesse).

Autre truc énervant au possible, c'est la répétition de certains phrases, comme "C'est compliqué" ! Bordel de nom de dieu, à croire que tous les personnages de ce roman n'avaient que ça à la bouche lorsqu'on essayait de les aider à sortir de leur merde !

Si j'avais eu 5€ à chaque "C'est compliqué" ou à chaque "Nola, Nola chérie", "N-O-L-A" et "Harry, Harry chéri", j'aurais eu de quoi m'offrir un looong week-end en amoureux à la côte d'Opale, tiens. Ces redondances, ça m'a gonflé à mort, mais bon…

De plus, certains phrases étaient indignes d'un auteur, ou alors, les correcteurs étaient en grève à ce moment là.

Et dernier bémol, et non des moindre : l'auteur n'aurait jamais dû nous donner des extraits du fameux livre "Les origines du mal" car s'il est dit dans le roman que c'est un chef-d'oeuvre digne de figurer au panthéon des grands romans et Harry Quebert avec les plus grands des auteurs américains, la prose qu'on nous donne en extrait ressemble plus à du Harlequin retravaillé qu'à autre chose. Dommage.

J'ajouterai aussi les quelques phrases qui ont tout de la philosophie de comptoir ou de celle qu'on a pas besoin de nous écrire car nous nous en doutions déjà…

Alors là, vous êtes en train de vous dire "bon sang, mais tout ces bémols, ça fout pas un peu le tout en l'air ??" En tout cas, ça me met le cul entre deux chaises pour la cotation !

Le point positif de ce livre, est l'enquête policière menée par l'écrivain Markus Goldman et qui nous entraîne dans tous les petits secrets pas nets des habitants de la ville de Aurora, ceux qui ont l'air de laver plus blanc que blanc et qui, dans le fond, sont sombres à l'intérieur.

Additionnons à cela les multiples fausses-pistes, les secrets découverts sur le tard, les annonces fracassantes de certains et vous comprendrez qu'en tant que lecteur, vous aurez l'impression d'être sur un ring de boxe et de vous prendre des coups de plus en plus violents sur tout le corps.

Sans oublier le final qui vous laissera sur le cul – ou K.O – parce que si ma première hypothèse était la bonne, jamais je n'aurais soupçonné autant de ramifications, autant de mystifications, et à ce niveau, l'auteur a bien fait le job. Là, il mériterait un 4,5/5.

Mais les dialogues mièvres, les redondances du "c'est compliqué", la philo à deux balles et cerise sur le gâteau, l'histoire d'amour fadasse entre N-O-L-A chérie et Harry chéri qui ne fait pas rêver, va lui faire perdre de nombreux points et finir avec un 2,5/5.

En additionnant les deux cotes, on obtient un 7/10 ou un 3,5/5, ce qui fait chuter la moyenne de l'année et positionne l'élève Dicker sur la sellette.

Malgré tout, je ne regrette pas cette LC avec Bianca car je m'attendais à me faire chier royalement et j'ai trouvé cette lecture addictive et une solution recherchée et pas simple du tout à voir venir.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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